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La guerre secrète de l'Algérie contre le Mali

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  • La guerre secrète de l'Algérie contre le Mali

    La Situation politique et sécuritaire au Nord

    Rebellions, chantages, pression économique, refus de coopérer contre le terrorisme, torpillage diplomatique… La guerre secrète de l'Algérie contre le Mali

    L'Indépendant, 08/03/2010


    Deux pays ont apporté une contribution inestimable au FLN dans sa lutte pour libérer l'Algérie du joug colonial français : le Maroc et le Mali. Affranchi du protectorat français, le premier, sous le haut commandement de Sa Majesté le Roi Mohammed V, lui fournissait des armes et son territoire pour permettre aux fellaghas de se replier après leurs attaques ou actes de sabotages perpétrés contre les positions de l'occupant. Le second, qui venait d'accéder fraîchement à l'indépendance, n'avait pas d'armes à offrir aux combattants algériens, mais son territoire leur servait également de base de repli. Qui plus est, c'est par là que transitait, depuis le port de Conakry, l'armement généreusement octroyé par l'Union soviétique et convoyé par l'armée malienne jusqu'aux maquis algériens. L'actuel président de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika, portait le nom de guerre de "Abdelaziz le Malien " parce que chef de la zone de commandement sud, il avait son QG (quartier général) à Gao et c'est ce bâtiment, où il a vécu sept ans, qui abrite le consulat d'Algérie.



    Seulement voilà : leur pays libéré en juillet 1962, les fellaghas eurent tôt fait de retourner leurs armes contre leurs bienfaiteurs. Presque concomitamment, la toute première rébellion touarègue dans la région de Kidal, derrière laquelle se profilait l'ombre des nouveaux maîtres de l'Algérie et la guerre des sables opposant l'Algérie et le Maroc éclatent. C'est pourtant le président Modibo Kéita qui, tout en s’efforçant de mâter le soulèvement touareg, fera la paix entre l'Algérie et le Maroc, à la faveur de la conférence de Bamako de 1963.



    Un officier supérieur de l'armée malienne à la retraite, qui a fait le front lors de la première rébellion touarègue et est resté, depuis, un observateur vigilant de la situation au Nord-Mali, confie : " Sous les dehors d'une amitié irréprochable, d'une entente sans faille avec le Mali, l'Algérie a été constamment derrière toutes les rébellions dans la région de Kidal, depuis la première République, sous Modibo Kéita, à la troisième sous Alpha Oumar Konaré d'abord, ATT ensuite, en passant par la deuxième sous Moussa Traoré. Tous les stratèges militaires vous diront qu'une rébellion dans cette partie du pays est impossible sans l'appui de l'Algérie. C'est elle qui conçoit, finance, organise toutes les attaques armées dirigées contre le Mali pour se poser après comme médiateur ou réconciliateur. Plus faux et hypocrites que les Algériens, tu meurs "



    La meilleure illustration est donnée par la double mutinerie qui s’est produite dans les garnisons de Kidal et Ménaka, le 23 mai 2006. Immédiatement après les attaques, l'état-major de Bamako a tenté de joindre celui d'Alger, conformément à des accords liant les deux pays, pour verrouiller la frontière algérienne afin d'accroître les chances des troupes maliennes de pourchasser et neutraliser les mutins. Pendant toute une semaine, silence radio. Durant cette période et bien plus tard, les insurgés des camps militaires de Kidal et de Ménaka, auxquels s'étaient joints des dizaines de jeunes gens désoeuvrés, recrutés par Ibrahima Ag Bahanga, se rendaient librement dans le sud algérien pour refaire leurs stocks de vivres, de carburant, d'armes de guerre et de munitions ou se faire tout simplement soigner dans les hôpitaux avec la générosité incommensurable des autorités algériennes. Conséquence de cette collusion entre l'Algérie et les insurgés, la signature de l'humiliant Accord d'Alger du 4 juillet 2006, ressentie comme une blessure profonde par tous les patriotes attachés à l'unité nationale, à l'intégrité du territoire et la souveraineté de la nation. Et pour cause : voici l'Algérie qui, après avoir mis à genou l'armée malienne face à une poignée de renégats, s'attribue la prérogative de participer directement et pleinement à la gestion d'une région du Mali sur tous les plans et dans tous les domaines : politique, militaire, économique, financier, social, culturel, etc.



    L'Accord d'Alger fut pour le Mali ce que fut Canossa pour l'empereur Henri IV

    Chantage

    L'Algérie s'est toujours servie de la question kidaloise pour faire chanter les autorités maliennes. On ne sait pas avec exactitude si celle-ci a joué un rôle quelconque dans la reconnaissance par le Mali de la fantomatique " république arabe sahraouie démocratique " dans les années 80. Ce qui est certain, c'est que l'Algérie a entrepris, depuis un certain temps, d'utiliser le dossier de Kidal pour obliger le Mali à maintenir cette reconnaissance. L'observateur peu averti ne s'en est peut-être pas rendu compte ; mais la position du Mali a sensiblement évolué par rapport au Sahara dit occidental. Sous la deuxième République traoréenne, les émissaires du polisario et de la fameuse " RASD " défilaient régulièrement à Bamako, étaient reçus avec tapis rouge au palais et dans les ministères, se répandaient en déclarations interminables à la télévision. En somme, ils se sentaient aussi bien à l'aise à Bamako qu'à Alger, leur capitale d'adoption. Aux Nations Unies, à l'OUA, dans les fora tiers-mondistes, le vote du Mali s’alignait automatiquement sur celui de l'Algérie : en faveur de la " RASD " et contre le Maroc.



    Les choses ont bien changé depuis l'effondrement de la dictature militaro-udépémiste et l'avènement de la démocratie. Le Mali, qui a résolu de pratiquer une politique d'ouverture sans exclusive, se veut ouvert à tous les vents fécondants pour sortir son économie du marasme et sa population de la misère. Il veut coopérer dans la paix, la bonne entente, la solidarité et l'intérêt réciproque avec tous les pays, à commencer par ceux de son espace naturel, la région sahélo-saharienne. Le Maroc fait partie de ces pays et la reconnaissance par le Mali de Moussa Traoré de la prétendue " RASD " a été une insulte aux liens séculaires entre les deux pays. C'est pourquoi Alpha Oumar Konaré d'abord, ATT ensuite, ont entrepris de corriger cette faute historique en normalisant les relations entre Bamako et Rabat. Une normalisation qui passe par l'abandon de la reconnaissance de la " RASD " par le Mali.



    Pour le moment, nous n'en sommes pas là mais, déjà, le Mali a adopté une position de neutralité sur la question. Il ne vote plus dans les rencontres internationales ni pour le Maroc, ni pour la " RASD ". Il ne reçoit plus les représentants du polisario et/ou de la soi-disant " RASD " dans un cadre officiel. Voilà qui met Alger dans une fureur noire au point d’oser proposer ce chantage sordide à un haut dirigeant malien : " Ecoutez, nous, nous pouvons vous débarrasser en quelques heures de la rébellion à Kidal. Mais en contrepartie, le Mali doit revenir à sa position initiale par rapport à la RASD".

    Le dirigeant malien a vu dans cette proposition la preuve que l'Algérie manipule la «rébellion touarègue». Et n'a pas manqué de le dire à son interlocuteur algérien. Depuis, tout va de travers entre Alger et Bamako.

    Pression économique

    Le Nord du Mali est une immense région désertique enclavée entre le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, où l'activité économique est marginale. La région de Kidal, en particulier, respire par le sud algérien, principalement Tamanrasset. C'est par là qu'arrivent les produits vivriers et toutes sortes de marchandises. Périodiquement, l'Algérie s’évertue à rappeler au gouvernement malien que la survie de la région de Kidal dépend d'elle et d'elle exclusivement.



    Quand une décision se fait trop attendre de Bamako, elle ferme la frontière, mettant les Kidalois au bord de l'asphyxie. Dès que Bamako se montre compréhensif, elle rouvre la voie à la circulation des marchandises. Ainsi va la vie au quotidien à la frontière entre l'Algérie et le Mali dans la région de Kidal.

    Refus de coopérer contre le terrorisme

    Régulièrement les journaux algériens aux ordres de Bouteflika dénoncent la passivité, voire la complicité du gouvernement du Mali et du président ATT avec le terrorisme et les réseaux criminels, en particulier les trafiquants de drogues. Par ces accusations, ils montrent le très peu de respect qu'ils éprouvent pour leurs lecteurs.



    S'il y a un pays qui manifeste un manque total d'intérêt dans la lutte contre le terrorisme et les réseaux criminels, c'est bien l'Algérie.



    C'est une évidence que seule la coopération sécuritaire entre les Etats se partageant la bande sahélo-saharienne peut venir à bout de ces fléaux. L'ayant compris, le Mali a autorisé ses voisins, y compris l'Algérie, à poursuivre sur son sol tous les terroristes, narco-trafiquants et preneurs d'otages ayant commis des actes répréhensibles sur le leur. Seul le Niger, à ce jour, a exercé ce droit de poursuite qui lui a été concédé par Bamako. Alger n'en a eu cure. Il avait accepté également la proposition malienne de créer des patrouilles mixtes pour sécuriser leur bande frontalière commune pour se rétracter ensuite au nom de sa " souveraineté nationale "

    Le drame d'Abéïbara donne une idée de ce qu'est la coopération militaire algérienne. Ragaillardie par une première victoire sur les bandits armés, l'armée malienne s'était lancée à leurs trousses. Mais s'étant trop éloignée de sa base, elle se trouva en manque de nourriture. Elle sollicita l'aide de l'armée algérienne et, pour toute réponse, ne reçut que quelques bidons d'huile, boîtes de sardines et miches de pain. C'est l'ancien président des Etats-Unis, George Bush, qui sauvera les militaires maliens en leur faisant parvenir des vivres à bord d'un Hercule C 130 qui essuiera du reste les tirs des bandits armés.

    Torpillage diplomatique

    Le Mali s'échine pour organiser, depuis deux ans, une "conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans la bande sahélo-saharienne". Elle n'aboutit pas pour une raison bien simple : Alger n'en veut pas. Dans un premier temps, il a exigé et, hélas, obtenu du Mali que le Maroc, pourtant Etat sahélo-saharien s'il en est, n'y prenne pas part. Dans un deuxième temps, il a demandé que la CEDEAO, la famille naturelle du Mali, ne participe pas au sommet, sauf à se contenter d'un statut d'observateur muet.



    Pour une fois Bamako a dit non à son puissant voisin. Trop, c'est trop ! Et, au final, on semble s'acheminer vers une conférence internationale où il y aura tous ceux que les Algériens ne veulent pas voir : le Maroc, bien sûr, mais aussi la CEDEAO, l'Union africaine, l'Union Européenne, les Etats Unis d'Amérique. L'Algérie en sera-t-elle la grande absente ? Ce n'est pas à écarter.

    Saouti Labass HAIDARA

  • #2
    Un Malien répondant à un autre Malien

    La Situation politique et sécuritaire au Nord
    • Mahamadou Diagouraga, président du comité de suivi : ‘’ Les Algériens n’ont pas quitté l’Accord d’Alger ‘’


    Le Mali a décoré les Algériens, membres du comité de suivi de l’Accord d’Alger, en fin de mission dans notre pays. La cérémonie, présidée par le général Kafougouna Koné, ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, s’est déroulée, vendredi dernier, dans la salle de conférence du département. Après la rencontre, nous avons tendu notre micro à Mahamadou Diagouraga, président du comité de suivi de l’Accord d’Alger

    Le Républicain Quel était l’objet de la cérémonie ?

    Mahamadou Diagouraga : C’était une cérémonie organisée par le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales qui pilote l’Accord d’Alger. Cérémonie au cours de laquelle les membres de la mission algérienne qui étaient avec nous ont été décorés par le président de la République pour tous les efforts qu’ils ont déployés dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord depuis l’installation du Comité de suivi le 11 août 2006. Donc, ça fait plus de trois ans sept mois que la mission algérienne est avec nous. C’est à cette occasion qu’on a fait cette cérémonie. Et en même temps, pour informer les uns et les autres du sens du départ d’une partie de la mission algérienne. En fait, il ne s’agit pas d’un départ définitif des Algériens de l’Accord. Les Algériens n’ont pas quitté l’Accord d’Alger. Les trois parties ont tenu une réunion ici le 19 juillet 2009 pour évaluer l’accord. On avait estimé que le comité n’avait plus sa raison d’être à Kidal et dans la composition d’alors. Parce que, avant, on avait les parties : gouvernement, facilitation et alliance. Dans la partie alliance, il y avait beaucoup d’officiers. Maintenant qu’on a fait la paix et exécuté l’accord sur les points qu’on pouvait exécuter, à partir de Kidal, ces officiers doivent retourner dans leurs corps. Donc, on avait convenu de poser trois actes essentiels. De transférer le comité à Bamako, en l’allégeant. Au lieu de trois membres pour le comité, par partie et trois représentants pour le groupe technique de sécurité, trois représentants pour le groupe technique chargé du suivi des questions de développement, on mettra en place une structure légère. Donc, le 19 juillet, on a demandé au gouvernement de lancer le programme de réinsertion, de remettre en place les unités spéciales, parce qu’elles avaient été un peu disloquées, après les incidents qu’on a connus, suite à la mort du commandant Barka et ensuite d’assurer la deuxième phase du recrutement qui était prévu pour 2008 et qui avait été retardé. Le 25 juillet, les forces armées et de sécurité ont pris l’acte de reconstitution des unités spéciales. Le 27 juillet, le ministre, l’ambassadeur et nous même, nous sommes rendus à Kidal pour lancer officiellement le programme de réinsertion par la remise du chèque géant, pour la contribution du Mali.

    On vient aussi de parachever le recrutement de 220 éléments. On a terminé avec les points essentiels. Ce qu’il y a à faire maintenant, c’est que le directeur général de l’Adn, chargé des frais de réinsertion, continue à œuvrer, parce que c’est un programme qui est là pour cinq ans, pour la première phase. Pour la reconstitution des unités spéciales, c’est déjà fait, le commandant a été désigné, c’est le lieutenant colonel Ba Moussa. Du côté du gouvernement aussi, ils sont en train de travailler avec les Forces armées et de sécurité. Maintenant, les camps qui sont prévus pour les recevoir sont en réfection et en construction, les grandes actions sont en train d’être menées. Concernant le recrutement, ils sont déjà partis pour la formation dans les différents centres, Markala, Banancoro et Sénou.

    Quand l’alliance a écrit, le 21 janvier, pour dire que maintenant, on est beaucoup plus utile à Bamako, le ministre a demandé de fermer le comité tel qu’il existe à Kidal pour la fin du mois de février et de venir ouvrir la structure légère de suivi ici et on va commencer dès la semaine prochaine. L’équipe algérienne qui est là va rentrer et ils vont désigner leur représentant. Ils ont même dit aujourd’hui, au ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, le général Kafougouna Koné, qu’en attendant que leur représentant soit désigné, ils ont décidé de maintenir leur commandant, c’est-à-dire le chef de la mission de Kidal qui va travailler avec nous. Est-ce que c’est lui qu’ils vont confirmer, est-ce qu’ils vont désigner quelqu’un d’autre pour continuer le travail avec nous ? Peut-être qu’on le saura plus tard, mais ça veut dire que c’est le même groupe : l’alliance, qui est représentée par le porte-parole, le gouvernement, qui va désigner quelqu’un, est- ce que ce sera moi ou quelqu’un d’autre, je ne le sais pas encore. Et puis, il y a le facilitateur, le commandant qui va rester avec nous. On aura un secrétariat avec peut-être quelques cadres pour voir comment suivre les volets de façon efficace.

    Le rappel de l’ambassadeur algérien n’a-t-il pas perturbé le comité ?

    Ça, c’est un dossier politique qui ne relève pas de nous. Le comité est une structure technique. On a une décision politique à faire appliquer : c’est l’Accord d’Alger. Nous avons été désignés comme techniciens. Je vous assure que ça n’a eu aucune incidence sur notre travail, de tous temps d’ailleurs. Même quand on a entendu parler de problèmes avec le gouvernement... Nous, nous sommes une équipe technique qui a toujours travaillé pour la mise en œuvre de l’accord.

    Baba Dembélé

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    • #3
      D'abords merci Ayoub pour l'article, c'est tjrs apprecie!

      Cela demontre bien la diplomatie de l'intrangisence d'Alger et comment a la fin elle mene toujours un peu plus a son isolement:

      Pour une fois Bamako a dit non à son puissant voisin. Trop, c'est trop ! Et, au final, on semble s'acheminer vers une conférence internationale où il y aura tous ceux que les Algériens ne veulent pas voir : le Maroc, bien sûr, mais aussi la CEDEAO, l'Union africaine, l'Union Européenne, les Etats Unis d'Amérique. L'Algérie en sera-t-elle la grande absente ? Ce n'est pas à écarter.

      Commentaire


      • #4
        D'abords merci Ayoub pour l'article, c'est tjrs apprecie!
        you're most welcome Article qui ne fait pas dans la dentelle en relatant des faits. Tres interessant effectivement.

        Commentaire


        • #5
          Saouti Labass HAIDARA



          Encore lui?

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          • #6
            Saouti Labass HAIDARA , le malien ?

            Pchhhhhhht ! Saouti Labass HAIDARA , le malien ??? il soutient carrément le terrorisme ou bien il est payé pour ses articles douteux ,
            -ses articles suscitent comme à l'accoutumée des polémiques au Mali ..
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              Saouti Labass HAIDARA



              Encore lui?
              Comme quoi les haidar ou haidara donne du fils a retordre à beaucoups de monde
              "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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              • #8
                Il serait trop simpliste de croire que le Mali, pays pauvre mais tres respectable change de position juste comme ca meme si la France le pressait.

                La diplomatie algerienne n'est pas axee sur la ccoperation mais sur des axes de nuisance. Elle ne cherche pas a trouver des partenaires avec qui cooperer de maniere durable mais des allies de circonstance pour cassre l'autre. Cet autre est de maniere systematique le Maroc.

                On peut le verifier a la fameuse amitie qui lie l'algerie a l'Afrique du Sud. En verite il n'y a aucune amitie entre les deux pays surtout que Pretoria a d'autres chats a foueter et qu'ils s'en fichent un peu des algeriens. Mais la diplomatie algerien applaudissait a leurs positions hostiles au Maroc. Le resultat pour Alger? En verite pas grand chose, on les entend a peine parler de ce pays a part quand il s'agit de foot.

                Un autre mooment pour verifier est lorsque l'algerie avait cru acheter l'Espagne avec son gaz contre le Maroc. La encore les algeriens ont du apprendre que la diplomatie est un art qui n'a pas toujours a voir avec l'argent. Resultat de cette alliance avec le mal (Aznar)? Rien a part le fait que l'Espagne a tourne le dos a l'Algerie.

                L'article nous montre que la diplomatie algerienne n'a rien appris et s'entete dans sa "doctrine" de croire pouvoir avancer en endommageant les autres. Maintenant meme le Mali, pays petit et pauvre, donne sa lecon a Alger.

                Article qui ne fait pas dans la dentelle en relatant des faits. Tres interessant effectivement.

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                • #9
                  .........

                  ce journal n est pas credible ,son pays s est plié devant la france ,et il ose parlé de l'algerie ,c est un pro marocain ce journaliste c'est tout..son site maliweb a chié

                  Commentaire


                  • #10
                    ce journal n est pas credible
                    C'est toi qui distribue maintenant les cachets de la credibilite?

                    et il ose parlé de l'algerie
                    J'espere qu'il a le droit non????

                    Commentaire


                    • #11
                      J'espere qu'il a le droit non????
                      desert_rose , oui le pognon sale !

                      payé pour soutenir les terroristes et les rebelles malien , trés connu dans le milieu journalistique malien .
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                      Commentaire


                      • #12
                        cet article est trés bien,il rappelle quleques vérités historiques que certains ne voient pas ou refusent de voir......personnelement je constate que cette junte militaire fait autant de mal aux citoyens algeriens qu'au pays voisins.

                        Commentaire


                        • #13
                          On se console comme on peut !...
                          Mes amis, je vous plains sincèrement.
                          Toutes mes compassions

                          Commentaire


                          • #14
                            On se console comme on peut !...
                            Mes amis, je vous plains sincèrement.
                            Toutes mes compassions
                            Trop drole, manque plus qu'a taxer les journalistes maliens de makhzenistes!

                            Qui aurait cru que l'Algerie, un de ces jours, se fasse taper sur les doigts par un Mali qui lui donne des lecons et qui traite directement avec les grands en humiliant El Mouradia.

                            L'article est clair, sources a l'appui. Si on ne lit pas de contre-arguments, c'est qu'il n'y en tout simplement pas.

                            Commentaire


                            • #15
                              lol
                              Toujours le meme journaliste qui avait dit que le Maroc est un modele de developpement humain (125)...comme par hazard...et qui critique la reconnaissance de la Republique Sahraoui par son pays...comme par hazard...

                              Ya Ayoub, deja tu confonds le point de vu d'un journaliste a celui d'un gouvernement qui apprecie l'aide de l'Algerie.

                              Qui est exclu de toutes les iniciatives regionales?
                              Qui est exclu de l'union africaine?
                              Qui est coince entre un mur et l'ocean?
                              Qui a des problemes frontaliers au nord, sud, est, ouest ( dixit Hillary).?

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