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L’apnée du sommeil en débat à Alger

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  • L’apnée du sommeil en débat à Alger

    Le syndrome de l’apnée du sommeil au cœur d’une rencontre scientifique organisée à Alger.

    Souvent méconnu, le syndrome d’apnée du sommeil est une pathologie pourtant de plus en plus fréquente. Par le danger qu’il fait courir au patient sur le plan cardio-respiratoire et par ses répercussions neuro-psychiatriques, sociales et professionnelles, c’est un syndrome qu’il faut savoir reconnaître et traiter à temps.Une apnée est caractérisée par un arrêt du flux aérien d’une durée supérieure ou égale à 10 secondes, la reprise respiratoire coïncidant habituellement avec un éveil très bref ou l’allègement du sommeil.

    Initiée par l’Association des internistes libéraux algériens (AILA), ce séminaire s’est penché sur tous les aspects liés à cette pathologie dont la prévalence est estimée entre 5 et 7% de la population adulte. «Ce syndrome peut avoir des conséquences graves et peut entraîner des complications cardiaques chez le patient, telles que l’hypertension artérielle (HTA) ou l’accident vasculaire cérébral (AVC) et peut même aller jusqu’à provoquer la mort subite du patient.»

    D’après le Dr Farad Cherif, secrétaire général de l’AILA, «cet air inspiratoire sonore pendant le sommeil représente un facteur de risque des coronaropathies et des accidents vasculaires cérébraux et il est, pour beaucoup, la cause d’hypertension artérielle, d’hémiplégie, d’infarctus du myocarde et de troubles du rythme cardiaque». Il a ajouté que le syndrome de l’apnée du sommeil touche indifféremment les jeunes comme les personnes âgées et les enfants. Le tabac, l’alcool, les somnifères et les antidépresseurs constituent aussi des facteurs favorisant cette pathologie qui nécessite plus d’attention.

    L’objectif de cette journée de formation, selon le Dr Moualek, président de l’AILA, «est d’interpeller l’ensemble des collègues et de les pousser au diagnostic précoce de la maladie et ce, pour améliorer le pronostic». De même, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’enseigner cette pathologie en faculté de médecine.

    Par la Tribune

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