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La ville d’Oran crée ses propres systèmes de survie

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  • La ville d’Oran crée ses propres systèmes de survie

    Le système D fait rage dans la capitale de l’Ouest. La détérioration de la situation sociale aidant, les ménages et leurs enfants font dans la débrouille et dans la survie afin de faire face à la cherté de la vie et ses aléas.

    Depuis quelques années, la wilaya d’Oran fait face à une situation sociale des plus aiguës, due essentiellement à un double exode, rural et sécuritaire, qui a changé sa face de manière radicale. Les problèmes et les fléaux sociaux qui en ont résulté ont engendré des situations à la limite du surréel.

    A priori, ce sont les enfants issus des déperditions du système scolaire qui peuplent les rues d’El Bahia à la quête de sous pour le rapporter le soir à la famille.

    L’une des plus faciles et plus répandues des activités commerciales, la vente de cigarettes dans les coins des rues, devant les salons de thé et autres cafés. Cela ne demande pas beaucoup de moyens, il suffit d’avoir un modeste fonds en poche et de disposer d’une table à roulettes.

    Vient ensuite l’activité de vente de petits pains dans les marchés quotidiens et devant les magasins d’alimentation générale. Cela sans compter la vente de sachets en plastique, qui fait l’unanimité au sein des grands et des plus petits.

    Mais Oran, c’est également d’autres activités qui pullulent au sein des marchés hebdomadaires, de plus en plus nombreux et très en vogue ces dernières années dans la capitale de l’Ouest. Il s’agit de la vente de détergents, tous types confondus, à des prix très abordables pour les petites gens et les bourses moyennes pour qui les prix des grandes marques
    pratiqués dans les boutiques de la ville sont trop élevés. Le procédé de malaxage de l’eau de Javel ou autres produits de nettoyage n’est pas très sorcier pour ces petits êtres qui ignorent, cependant, les risques encourus par l’utilisation des produits chimiques à l’état pur en cas d’inhalation ou de contact direct avec la peau.

    L’autre activité qui trouve de plus en plus d’écho au sein des jeunes disposant d’une somme d’argent consistante, c’est sans doute la vente de fruits. L’avantage dans cette activité, c’est qu’on peut s’installer là où on veut. Une activité fort intéressante pour ceux qui l’adoptent, puisque le gain est garanti et l’écoulement de la marchandise ne dépasse pas les deux à trois jours. Ces vendeurs s’installent sur les grands axes et aux abords des routes. Pour les pères de famille et les ménagères, la tâche est encore plus ardue. Ils doivent, en effet, faire preuve d’ingéniosité pour sortir du lot et gagner leur vie.

    Pour les hommes, il existe une multitude de professions et d’activités, à condition d’être efficace et d’en assumer les aléas. C’est le cas pour les plombiers, les ferronniers, les vitriers et autres professions que les artisans proposent à domicile. Les femmes, elles, se débrouillent comme elles peuvent. Elles proposent dans les marchés du couscous et des pâtes maison ainsi que des gâteaux traditionnels à une clientèle de plus en plus nombreuse. Les femmes actives n’étant plus portées sur ces activités et perdant, ainsi, les bonnes habitudes des mères d’antan.

    A Oran, tout se vend et tout s’achète, pour peu qu’on y mette le prix.

    Par La Tribune

  • #2
    La galère.
    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

    Commentaire


    • #3
      je savait pas que c'était spécifique a Oran les petits boulot, le journal de La Tribune n'a pas fini de nous étonner


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