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Un couple accro à internet laisse mourir son bébé
Un couple sud-coréen trop occupé par un jeu sur internet a laissé mourir de faim son bébé de trois mois, a annoncé vendredi la police. Le jeu consistait à s'occuper d'un enfant virtuel.
L'homme âgé de 41 ans et sa compagne de 25 ans ont été arrêtés jeudi, cinq mois après avoir déclaré la mort de leur bébé. Depuis le décès, le couple était en fuite, a précisé la police de Suweon, une ville au sud de Séoul.
Le bébé avait été découvert mort le 24 septembre et une autopsie avait révélé qu'il était mort de malnutrition.
Le couple sans emploi nourrissait le bébé seulement une fois par jour. L'homme et la femme qui s'étaient rencontrés sur l'internet occupaient leurs journées à élever un enfant virtuel appelé Anima, dans le cadre d'un jeu de rôle en ligne baptisé "Prius Online", selon l'agence sud-coréenne Yonhap, citant la police.
D'autres cas de décès liés à l'excès d'utilisation d'internet ont été rapportés récemment en Corée du Sud. Le mois dernier, la presse a évoqué le cas d'un homme de 32 ans mort après avoir joué en ligne sans presque s'arrêter cinq jours durant.
Tribune de Genève.
Anima
L'homme âgé de 41 ans et sa compagne de 25 ans ont été arrêtés jeudi, cinq mois après avoir déclaré la mort de leur bébé. Depuis le décès, le couple était en fuite, a précisé la police de Suweon, une ville au sud de Séoul.
Le bébé avait été découvert mort le 24 septembre et une autopsie avait révélé qu'il était mort de malnutrition.
Le couple sans emploi nourrissait le bébé seulement une fois par jour. L'homme et la femme qui s'étaient rencontrés sur l'internet occupaient leurs journées à élever un enfant virtuel appelé Anima, dans le cadre d'un jeu de rôle en ligne baptisé "Prius Online", selon l'agence sud-coréenne Yonhap, citant la police.
D'autres cas de décès liés à l'excès d'utilisation d'internet ont été rapportés récemment en Corée du Sud. Le mois dernier, la presse a évoqué le cas d'un homme de 32 ans mort après avoir joué en ligne sans presque s'arrêter cinq jours durant.
Tribune de Genève.
Anima
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