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Une Espagnole, retenue en otage par la branche maghrébine d'Al-Qaïda dans le nord du Mali, a été libérée mercredi et était en route vers le Burkina Faso mais trois Européens -deux Espagnols et un Italien- demeuraient aux mains des islamistes.
«Je peux vous dire que les deux otages sont libérées. Une autorité espagnole les attend à Ouagadougou», a indiqué à Bamako une source diplomatique sous couvert de l'anonymat. Finalement, une seule otage aurait été libérée, la seconde, la ressortissante italienne, Philomène Kabouré, 39 ans, est d'origine burkinabè, dont le mari italien, Sergio Cicala, 65 ans, est détenu lui aussi, étant détenue par un autre groupe de terroristes. «On continue les discussions pour sa libération. Ce ne sont pas les mêmes groupes, chaque groupe pose ses conditions», a précisé la source diplomatique à Bamako.
Un peu plus tôt dans la matinée, une source antiterroriste à Madrid avait affirmé que l'otage espagnole Alicia Gamez, 39 ans, retenue au Mali depuis fin novembre avec deux autres Espagnols d'une ONG catalane, était «en cours de libération».
Les trois volontaires espagnols de l'ONG Barcelona Accio solidaria - deux hommes et une femme - avaient été enlevés le 29 novembre 2009 sur la route Nouadhibou-Nouakchott, à environ 170 km au nord de la capitale.
Ils circulaient à bord du dernier véhicule d'un convoi acheminant du matériel pour des associations en Afrique de l'Ouest. Après leur enlèvement, ils ont été acheminés dans le nord du Mali.
Le porte-parole de l'ONG Barcelona Accio solidaria, Joan Ramon Jiménez, a exprimé mercredi sa «joie même s'il reste encore deux compagnons la-bas» en référence aux deux autres volontaires de l'ONG aux mains d'Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi).
Il a exprimé l'espoir que ces deux autres otages espagnols, Roque Pascual et Albert Vilalta, soient libérés prochainement.
Le couple de touristes italiens a lui aussi été kidnappé en Mauritanie, près de la frontière malienne, le 18 décembre.
Aqmi demande la libération de plusieurs de ses combattants détenus en Mauritanie pour les remettre en liberté.
Mais le 4 mars, le Premier ministre mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, avait affirmé que son gouvernement refusait de négocier avec «les groupes terroristes» ou de faire un échange de prisonniers.\( Un sixième otage, le Français Pierre Camatte, a été libéré le 23 février dans le nord du Mali après la libération de quatre islamistes (deux Algériens, un Mauritanien et un Burkinabè) détenus au Mali.
En signe de protestation, l'Algérie et la Mauritanie avaient rappelé pour consultation leur ambassadeur à Bamako.
«Je peux vous dire que les deux otages sont libérées. Une autorité espagnole les attend à Ouagadougou», a indiqué à Bamako une source diplomatique sous couvert de l'anonymat. Finalement, une seule otage aurait été libérée, la seconde, la ressortissante italienne, Philomène Kabouré, 39 ans, est d'origine burkinabè, dont le mari italien, Sergio Cicala, 65 ans, est détenu lui aussi, étant détenue par un autre groupe de terroristes. «On continue les discussions pour sa libération. Ce ne sont pas les mêmes groupes, chaque groupe pose ses conditions», a précisé la source diplomatique à Bamako.
Un peu plus tôt dans la matinée, une source antiterroriste à Madrid avait affirmé que l'otage espagnole Alicia Gamez, 39 ans, retenue au Mali depuis fin novembre avec deux autres Espagnols d'une ONG catalane, était «en cours de libération».
Les trois volontaires espagnols de l'ONG Barcelona Accio solidaria - deux hommes et une femme - avaient été enlevés le 29 novembre 2009 sur la route Nouadhibou-Nouakchott, à environ 170 km au nord de la capitale.
Ils circulaient à bord du dernier véhicule d'un convoi acheminant du matériel pour des associations en Afrique de l'Ouest. Après leur enlèvement, ils ont été acheminés dans le nord du Mali.
Le porte-parole de l'ONG Barcelona Accio solidaria, Joan Ramon Jiménez, a exprimé mercredi sa «joie même s'il reste encore deux compagnons la-bas» en référence aux deux autres volontaires de l'ONG aux mains d'Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi).
Il a exprimé l'espoir que ces deux autres otages espagnols, Roque Pascual et Albert Vilalta, soient libérés prochainement.
Le couple de touristes italiens a lui aussi été kidnappé en Mauritanie, près de la frontière malienne, le 18 décembre.
Aqmi demande la libération de plusieurs de ses combattants détenus en Mauritanie pour les remettre en liberté.
Mais le 4 mars, le Premier ministre mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, avait affirmé que son gouvernement refusait de négocier avec «les groupes terroristes» ou de faire un échange de prisonniers.\( Un sixième otage, le Français Pierre Camatte, a été libéré le 23 février dans le nord du Mali après la libération de quatre islamistes (deux Algériens, un Mauritanien et un Burkinabè) détenus au Mali.
En signe de protestation, l'Algérie et la Mauritanie avaient rappelé pour consultation leur ambassadeur à Bamako.
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