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Trois poissonneries seront bientôt réalisées aux ports de Boumerdès afin de réguler le marché des produits de la mer.
C’est ce qu’a affirmé hier le directeur ders ressources halieutiques, M. Cherif Kadri, pour qui le secteur de la pêche à Boumerdès dispose de moyens «considérables» dont l’optimisation est à même d’assurer une bonne réorganisation de cette profession en lui fournissant les conditions de sa promotion et de son développement, notamment sur le plan de la régulation du marché des produits de la mer.
La réorganisation du secteur et l’amélioration des conditions de travail en son sein passent, selon la même source, par la concrétisation attendue de «trois projets de halles aux poissons prévus au niveau des trois ports principaux de la wilaya, au titre du programme national de développement de la pêche et de l’aquaculture».
«Nous avons déjà procédé au lancement de l’une de ces poissonneries au port de Zemmouri, dans l’attente du lancement des deux autres aux ports de Dellys et Cap Djinet, dès l’achèvement de la révision du plan d’aménagement de ces deux ports au cours de cette année», a tenu à expliquer M. Kadri.
Il a précisé, en outre, que ces halles disposeront de grandes surfaces pour la vente, équipées de tableaux électroniques pour l’affichage de la mercuriale des produits de la mer en toute transparence, en remplacement des ventes à la criée, en plus de chambres froides et de fabriques de glaçons.
La wilaya a également bénéficié de projets pour la réalisation de trois plages d’échouage, au titre du même programme, destinées à l’amélioration des conditions de pêche artisanale, effectuée à l’aide de petits métiers, note la même source.
Ces projets seront implantés sur le littoral de Boudouaou El Bahri (déjà lancé) et ceux d’El Karma (Boumerdès) et Sidi Slimane (Afir) dans un «proche avenir, soit courant 2010», ajoute-t-on. La réalisation de l’ensemble de ces projets s’inscrit dans la perspective de l’«organisation du commerce de gros du poisson conformément aux normes sanitaires et de contrôle en vigueur», et dans un esprit de «lutte contre la spéculation régnant autour de ce produit stratégique afin de le mettre à disposition du consommateur», assure-t-on de même source.
«Nous visons également, à travers l’élaboration de statistiques, à avoir un tableau de bord sur les produits halieutiques de nos côtes en vue du suivi de leur développement», relève le même responsable. Selon le président de la Chambre de pêche et d’aquaculture de Boumerdès, M. Chakib Zeddam, cette organisation projetée dans le secteur a aussi pour but de «contrôler la circulation de la production piscicole, dans et en dehors de la wilaya, afin de garantir sa bonne distribution suivant l’offre et la demande exprimées, tout en assurant son arrivée vers les zones les plus reculées de la région, à l’instar d’Ouled Aïssa, Keddara et Afir».
Il a fait part, à ce titre, d’une proposition émise par son organisme dans le sens de la «prise en charge de la gestion directe de ces halles aux poissons» eu égard, a-t-il dit, «à l’expérience professionnelle accumulée par cette chambre au contact des professionnels du secteur». «Nous proposons une méthode de travail basée sur un partenariat direct avec les opérateurs concernés afin de lutter contre toute spéculation», a expliqué M. Zeddam.
Il y a lieu de rappeler que le littoral de Boumerdès s’étend sur une façade de 90 km, englobant trois principaux ports de pêche, à savoir ceux de Zemmouri renfermant une flottille de 183 embarcations de pêche, Dellys avec 163 embarcations et Cap Djinet avec près de 100 embarcations. La région compte également un abri de pêche et neuf plages pour une population marine estimée à 4 000 pêcheurs et professionnels de la pêche, selon la direction de la pêche et des ressources halieutiques.
Par La Tribune
C’est ce qu’a affirmé hier le directeur ders ressources halieutiques, M. Cherif Kadri, pour qui le secteur de la pêche à Boumerdès dispose de moyens «considérables» dont l’optimisation est à même d’assurer une bonne réorganisation de cette profession en lui fournissant les conditions de sa promotion et de son développement, notamment sur le plan de la régulation du marché des produits de la mer.
La réorganisation du secteur et l’amélioration des conditions de travail en son sein passent, selon la même source, par la concrétisation attendue de «trois projets de halles aux poissons prévus au niveau des trois ports principaux de la wilaya, au titre du programme national de développement de la pêche et de l’aquaculture».
«Nous avons déjà procédé au lancement de l’une de ces poissonneries au port de Zemmouri, dans l’attente du lancement des deux autres aux ports de Dellys et Cap Djinet, dès l’achèvement de la révision du plan d’aménagement de ces deux ports au cours de cette année», a tenu à expliquer M. Kadri.
Il a précisé, en outre, que ces halles disposeront de grandes surfaces pour la vente, équipées de tableaux électroniques pour l’affichage de la mercuriale des produits de la mer en toute transparence, en remplacement des ventes à la criée, en plus de chambres froides et de fabriques de glaçons.
La wilaya a également bénéficié de projets pour la réalisation de trois plages d’échouage, au titre du même programme, destinées à l’amélioration des conditions de pêche artisanale, effectuée à l’aide de petits métiers, note la même source.
Ces projets seront implantés sur le littoral de Boudouaou El Bahri (déjà lancé) et ceux d’El Karma (Boumerdès) et Sidi Slimane (Afir) dans un «proche avenir, soit courant 2010», ajoute-t-on. La réalisation de l’ensemble de ces projets s’inscrit dans la perspective de l’«organisation du commerce de gros du poisson conformément aux normes sanitaires et de contrôle en vigueur», et dans un esprit de «lutte contre la spéculation régnant autour de ce produit stratégique afin de le mettre à disposition du consommateur», assure-t-on de même source.
«Nous visons également, à travers l’élaboration de statistiques, à avoir un tableau de bord sur les produits halieutiques de nos côtes en vue du suivi de leur développement», relève le même responsable. Selon le président de la Chambre de pêche et d’aquaculture de Boumerdès, M. Chakib Zeddam, cette organisation projetée dans le secteur a aussi pour but de «contrôler la circulation de la production piscicole, dans et en dehors de la wilaya, afin de garantir sa bonne distribution suivant l’offre et la demande exprimées, tout en assurant son arrivée vers les zones les plus reculées de la région, à l’instar d’Ouled Aïssa, Keddara et Afir».
Il a fait part, à ce titre, d’une proposition émise par son organisme dans le sens de la «prise en charge de la gestion directe de ces halles aux poissons» eu égard, a-t-il dit, «à l’expérience professionnelle accumulée par cette chambre au contact des professionnels du secteur». «Nous proposons une méthode de travail basée sur un partenariat direct avec les opérateurs concernés afin de lutter contre toute spéculation», a expliqué M. Zeddam.
Il y a lieu de rappeler que le littoral de Boumerdès s’étend sur une façade de 90 km, englobant trois principaux ports de pêche, à savoir ceux de Zemmouri renfermant une flottille de 183 embarcations de pêche, Dellys avec 163 embarcations et Cap Djinet avec près de 100 embarcations. La région compte également un abri de pêche et neuf plages pour une population marine estimée à 4 000 pêcheurs et professionnels de la pêche, selon la direction de la pêche et des ressources halieutiques.
Par La Tribune