Visiblement, Paris a ressentit "l'onde de choc" provoquée par la crise relationelle de plus en plus persistante et qui semble perdurer avec Alger. L'Elysée ne compte pas céder et se passer d'un partenaire et d' un associé aussi stratégique de l'envergure de l'Algérie avec tout son poids et son pesant économique et politique dans la région.
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De ce fait, Paris ne lésine sur aucun effort pour trouver une alternative pour se racheter vis-à-vis d'Alger, notamment après le dernier incident, si l'on peut le nommer ainsi, avec la Mali de libérer l'otage français Pierre Cammate en contrepartie de la libération par Bamako de quatre terroristes dangereux (après le forcing de Paris), dont deux terroristes Algériens activement recherchés par la justice Algérienne.
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Dans une tentative de relooker son image de "soldat anti-terroriste", et de prouver à Alger, après le coup de revers en compagnie du Mali, la France semble tenir inéluctablement à sa lutte anti-terroriste notamment dans la région du Sahel, la diplomatie française multiplie ses démarches et ses "alternatives" dans ce sens.
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La dernière en date, est la sortie médiatique de l'ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt. Ce dernier a révélé l'existence de "démarches sécuritaires communes Franco-américaines dans le but de créer un dispositif, un organisme de sécurité spécial afin de lutter efficacement contre les groupes terroristes dans la région du Sahel et de cerner les activités du GSPC, et également de mettre fin au phénomène du kidnapping des ressortissants occidentaux dans ladite région".
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Le diplomate a ainsi affirmé "l'existence de coopération sécuritaire intense et forte entre Paris et Washington dans la région du Sahel pour lutter contre l'influence d'Al-Qaida au Sahel", mais sans pour autant préciser la nature de cette coopération.
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"Cette collaboration n'inclut pas les autres pays de l'Union Européenne comme se fût le cas avec le projet avorté de la base militaire Africom", qui n'arrive pas encore à voir le jour malgré le forcing insistant du Pentagone, clarifiera encore le diplomate.
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Pour rappel, les ministres de l'intérieur et les responsables des appareils de sécurité de la France, l'Espagne et la puissante Amérique se sont réunis le 21 janvier dernier en Espagne afin de trouver "un processus pour la création d'un appareil sécuritaire puissant conduit par Paris et Washington". Sa mission sera d'assurer la sécurité dans la région du Sahel et d'intervenir (militairement, faut-il le préciser) contre les groupes terroristes connus sous le nom de "Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat".
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Xavier Driencourt a fait savoir que "la France est connue pour son influence et ses relations étroites dans la région du Sahel, du fait qu'elle est l'ancienne puissance coloniale des pays de la région, tel le Mali, le Niger et la Mauritanie. De ce point de vue, selon Driencourt, la France est "disposée à aider et à coopérer dans la région dans le but d'anéantir les groupes terroristes et leurs activités notamment le phénomène de prise d'otage".
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Dans la foulée, le représentant diplomatique de la France en Algérie a tenu à expliquer que "la France et les Etats-Unis d'Amérique sont unanimes à concevoir que la situation sécuritaire au Sahel est de plus en plus préoccupante et dangereuse ces derniers temps, et cela a donné aux deux pays une volonté accrue de coopérer pour mettre fin à la nébuleuse Al-Qaida au Maghreb Islamique qui a pris une nouvelle envergure dans la région". D'ailleurs, ajoute encore le responsable français, ceci est le souci majeur du président français Nicolas Sarkozy, qui l'a exprimé à maintes reprises.
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Cette nouvelle stratégie de l'Elysée dans sa lutte contre le terrorisme et d'opter pour une coopération et un appui puissant de la dimension de Washington, nous renseigne sur la volonté de Paris de "diminuer" et de "dénaturer" les accusations de plus en plus acerbes de l'Algérie.
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cette dernière lui reproche sa négligence et sa passivité à lutter contre les groupes sanguinaires de Droukdel après son rôle prépondérant qui a abouti à la libération de quatre terroristes d'Al-Qaida par le gouvernement Malien activement recherché par l'Algérie et la Mauritanie.
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Cette "concession" mal venue a été très mal appréciée par Alger, qui l'a condamnée vigoureusement, ce qui a déclenché une crise diplomatique "triangulaire" entre Alger, Paris et Nouakchout.
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al khabar
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De ce fait, Paris ne lésine sur aucun effort pour trouver une alternative pour se racheter vis-à-vis d'Alger, notamment après le dernier incident, si l'on peut le nommer ainsi, avec la Mali de libérer l'otage français Pierre Cammate en contrepartie de la libération par Bamako de quatre terroristes dangereux (après le forcing de Paris), dont deux terroristes Algériens activement recherchés par la justice Algérienne.
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Dans une tentative de relooker son image de "soldat anti-terroriste", et de prouver à Alger, après le coup de revers en compagnie du Mali, la France semble tenir inéluctablement à sa lutte anti-terroriste notamment dans la région du Sahel, la diplomatie française multiplie ses démarches et ses "alternatives" dans ce sens.
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La dernière en date, est la sortie médiatique de l'ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt. Ce dernier a révélé l'existence de "démarches sécuritaires communes Franco-américaines dans le but de créer un dispositif, un organisme de sécurité spécial afin de lutter efficacement contre les groupes terroristes dans la région du Sahel et de cerner les activités du GSPC, et également de mettre fin au phénomène du kidnapping des ressortissants occidentaux dans ladite région".
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Le diplomate a ainsi affirmé "l'existence de coopération sécuritaire intense et forte entre Paris et Washington dans la région du Sahel pour lutter contre l'influence d'Al-Qaida au Sahel", mais sans pour autant préciser la nature de cette coopération.
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"Cette collaboration n'inclut pas les autres pays de l'Union Européenne comme se fût le cas avec le projet avorté de la base militaire Africom", qui n'arrive pas encore à voir le jour malgré le forcing insistant du Pentagone, clarifiera encore le diplomate.
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Pour rappel, les ministres de l'intérieur et les responsables des appareils de sécurité de la France, l'Espagne et la puissante Amérique se sont réunis le 21 janvier dernier en Espagne afin de trouver "un processus pour la création d'un appareil sécuritaire puissant conduit par Paris et Washington". Sa mission sera d'assurer la sécurité dans la région du Sahel et d'intervenir (militairement, faut-il le préciser) contre les groupes terroristes connus sous le nom de "Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat".
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Xavier Driencourt a fait savoir que "la France est connue pour son influence et ses relations étroites dans la région du Sahel, du fait qu'elle est l'ancienne puissance coloniale des pays de la région, tel le Mali, le Niger et la Mauritanie. De ce point de vue, selon Driencourt, la France est "disposée à aider et à coopérer dans la région dans le but d'anéantir les groupes terroristes et leurs activités notamment le phénomène de prise d'otage".
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Dans la foulée, le représentant diplomatique de la France en Algérie a tenu à expliquer que "la France et les Etats-Unis d'Amérique sont unanimes à concevoir que la situation sécuritaire au Sahel est de plus en plus préoccupante et dangereuse ces derniers temps, et cela a donné aux deux pays une volonté accrue de coopérer pour mettre fin à la nébuleuse Al-Qaida au Maghreb Islamique qui a pris une nouvelle envergure dans la région". D'ailleurs, ajoute encore le responsable français, ceci est le souci majeur du président français Nicolas Sarkozy, qui l'a exprimé à maintes reprises.
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Cette nouvelle stratégie de l'Elysée dans sa lutte contre le terrorisme et d'opter pour une coopération et un appui puissant de la dimension de Washington, nous renseigne sur la volonté de Paris de "diminuer" et de "dénaturer" les accusations de plus en plus acerbes de l'Algérie.
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cette dernière lui reproche sa négligence et sa passivité à lutter contre les groupes sanguinaires de Droukdel après son rôle prépondérant qui a abouti à la libération de quatre terroristes d'Al-Qaida par le gouvernement Malien activement recherché par l'Algérie et la Mauritanie.
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Cette "concession" mal venue a été très mal appréciée par Alger, qui l'a condamnée vigoureusement, ce qui a déclenché une crise diplomatique "triangulaire" entre Alger, Paris et Nouakchout.
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al khabar
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