Selon le rapport sur l’année 2007 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement « Cnuced », l’insuffisance de l’infrastructure que l’on observe dans de nombreux pays d’Afrique décourage l’investissement car elle alourdit les coûts de production.
C’est le cas des coûts du mouvement ou transport des marchandises d’un pays à l’autre. Les enquêtes d’opinion réalisées auprès de chefs d’entreprise en Afrique montrent que le manque d’infrastructure vient au troisième rang parmi les obstacles à l’investissement, après le financement et la corruption (Bigsten et Soderborm 2005). En effet, aucun investissement majeur n’est possible sans une infrastructure de base fiable (réseau routier, électrique et téléphonique).
Par exemple, si le Sénégal a réussi à renouer avec la croissance économique avec une moyenne de 5% entre 2002 et 2007 cela est essentiellement dû aux importantes infrastructures réalisées durant cette période (Mohamed H’Midouche Représentant-résident de la Banque africaine de développement qui est le premier bailleur dans le secteur routier au Sénégal).
C’est ce qui a poussé Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales, ministre responsable de la Francophonie du Québec à dire lors de son passage à Dakar en juin 2008 : « Je suis charmée par le Sénégal en chantier ».
L’artiste ivoirien Alpha Blondy actuellement de passage à Dakar dont la première venue au Sénégal date de 1983 a dit : « Je suis émerveillé par la vitesse à laquelle les infrastructures sont construites au Sénégal ».
Nous savons tous que c’est une Lapalissade de dire que son pays, la Côte d’Ivoire, est une référence en matière d’infrastructures dans la sous-région car ayant adopté cette voie depuis le lendemain des indépendances.
Depuis l’année 2000, les efforts entrepris par l’Etat en dotant le Sénégal d’infrastructures modernes de dernière génération ont porté leurs fruits car notre petit pays vient d’être classé, pour l’année 2009, au 58ème rang mondial dans l’Indice de performance commerciale et logistique de la Banque mondiale, alors qu’il était à la 101ème place en 2007.
Il se classe 2ème en Afrique après l’Afrique du Sud. En plus, le rapport 2010 du Conseil français des investisseurs classe le Sénégal à la 4ème place avec une note satisfaisante de 2,85/5, derrière la Tunisie, le Maroc et l’Afrique du Sud. Les critères qui ont été utilisés pour cette notation sont (les infrastructures, la justice, le secteur informel, la main-d’œuvre, le coût des facteurs de production...).
Selon le rapport de l’année 2008 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement « Cnuced », les flux d’Investissement étrangers directs (Ide) vers l’Afrique ont atteint un niveau record de 88 milliards de dollars Us.
De plus, ces flux sont restés concentrés sur un petit nombre de pays en 2008, avec une croissance particulièrement forte en Afrique de l’Ouest qui se taille la part du lion avec une augmentation de 63% par rapport à 2007. En particulier le secteur agricole a amplement bénéficié de l’accroissement des investissements étrangers.
Nous pensons que l’option prise par le président Wade, depuis avril 2008, de mettre en place la Goana « Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance » pour le développement de l’agriculture au Sénégal, suite à une conférence sur la Fao et l’appel qu’il a fait à ses pairs africains dans ce sens, justifient en partie ce résultat.
La Tunisie a fait des avancées considérables dans la lutte contre la pauvreté caractérisées notamment par une diminution de moitié du nombre de pauvres durant les vingt dernières années et une réduction par trois du taux de pauvreté.
Elles sont dues aussi à la qualité des infrastructures aéroportuaires construites (six aéroports internationaux), routières (trois autoroutes payantes), à la facilité d’accès de la population à des infrastructures de base (eau, électricité, assainissement) et à la promotion du secteur touristique. En plus, la Tunisie a été primée, il y a quelques années de cela, par la Banque africaine de développement grâce à la qualité de ses infrastructures routières.
La Tunisie arrive en tête dans la productivité du travail au Maghreb qui est le moteur principal de la prospérité d’une entreprise et d’un pays (Mc Kinsey).
Au Sénégal, le Port de Dakar représentait 52% du Pib en 2007. Ce taux devrait être revu à la hausse avec l’arrivée du nouveau concessionnaire en l’occurrence DP World qui va investir entre 2008 et 2012 dans la modernisation des infrastructures portuaires pour doubler la capacité de traitement des conteneurs et construire le Port du futur à partir de 2011 pour en faire le Hub de la sous-région ouest-africaine.
En effet, un appel d’offres international lancé par l’Etat sénégalais a permis de choisir l’entreprise Dubaï Ports World pour une concession d’une durée de 25 ans pour l’exploitation, la modernisation du port actuel, la conception, le financement, la construction et la gestion du nouveau Port. Le nouvel opérateur s’est engagé à réaliser un investissement de 300 milliards de francs Cfa soit (700 millions de dollars Us) pour atteindre ses objectifs.
La suite...
C’est le cas des coûts du mouvement ou transport des marchandises d’un pays à l’autre. Les enquêtes d’opinion réalisées auprès de chefs d’entreprise en Afrique montrent que le manque d’infrastructure vient au troisième rang parmi les obstacles à l’investissement, après le financement et la corruption (Bigsten et Soderborm 2005). En effet, aucun investissement majeur n’est possible sans une infrastructure de base fiable (réseau routier, électrique et téléphonique).
Par exemple, si le Sénégal a réussi à renouer avec la croissance économique avec une moyenne de 5% entre 2002 et 2007 cela est essentiellement dû aux importantes infrastructures réalisées durant cette période (Mohamed H’Midouche Représentant-résident de la Banque africaine de développement qui est le premier bailleur dans le secteur routier au Sénégal).
C’est ce qui a poussé Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales, ministre responsable de la Francophonie du Québec à dire lors de son passage à Dakar en juin 2008 : « Je suis charmée par le Sénégal en chantier ».
L’artiste ivoirien Alpha Blondy actuellement de passage à Dakar dont la première venue au Sénégal date de 1983 a dit : « Je suis émerveillé par la vitesse à laquelle les infrastructures sont construites au Sénégal ».
Nous savons tous que c’est une Lapalissade de dire que son pays, la Côte d’Ivoire, est une référence en matière d’infrastructures dans la sous-région car ayant adopté cette voie depuis le lendemain des indépendances.
Depuis l’année 2000, les efforts entrepris par l’Etat en dotant le Sénégal d’infrastructures modernes de dernière génération ont porté leurs fruits car notre petit pays vient d’être classé, pour l’année 2009, au 58ème rang mondial dans l’Indice de performance commerciale et logistique de la Banque mondiale, alors qu’il était à la 101ème place en 2007.
Il se classe 2ème en Afrique après l’Afrique du Sud. En plus, le rapport 2010 du Conseil français des investisseurs classe le Sénégal à la 4ème place avec une note satisfaisante de 2,85/5, derrière la Tunisie, le Maroc et l’Afrique du Sud. Les critères qui ont été utilisés pour cette notation sont (les infrastructures, la justice, le secteur informel, la main-d’œuvre, le coût des facteurs de production...).
Selon le rapport de l’année 2008 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement « Cnuced », les flux d’Investissement étrangers directs (Ide) vers l’Afrique ont atteint un niveau record de 88 milliards de dollars Us.
De plus, ces flux sont restés concentrés sur un petit nombre de pays en 2008, avec une croissance particulièrement forte en Afrique de l’Ouest qui se taille la part du lion avec une augmentation de 63% par rapport à 2007. En particulier le secteur agricole a amplement bénéficié de l’accroissement des investissements étrangers.
Nous pensons que l’option prise par le président Wade, depuis avril 2008, de mettre en place la Goana « Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance » pour le développement de l’agriculture au Sénégal, suite à une conférence sur la Fao et l’appel qu’il a fait à ses pairs africains dans ce sens, justifient en partie ce résultat.
La Tunisie a fait des avancées considérables dans la lutte contre la pauvreté caractérisées notamment par une diminution de moitié du nombre de pauvres durant les vingt dernières années et une réduction par trois du taux de pauvreté.
Elles sont dues aussi à la qualité des infrastructures aéroportuaires construites (six aéroports internationaux), routières (trois autoroutes payantes), à la facilité d’accès de la population à des infrastructures de base (eau, électricité, assainissement) et à la promotion du secteur touristique. En plus, la Tunisie a été primée, il y a quelques années de cela, par la Banque africaine de développement grâce à la qualité de ses infrastructures routières.
La Tunisie arrive en tête dans la productivité du travail au Maghreb qui est le moteur principal de la prospérité d’une entreprise et d’un pays (Mc Kinsey).
Au Sénégal, le Port de Dakar représentait 52% du Pib en 2007. Ce taux devrait être revu à la hausse avec l’arrivée du nouveau concessionnaire en l’occurrence DP World qui va investir entre 2008 et 2012 dans la modernisation des infrastructures portuaires pour doubler la capacité de traitement des conteneurs et construire le Port du futur à partir de 2011 pour en faire le Hub de la sous-région ouest-africaine.
En effet, un appel d’offres international lancé par l’Etat sénégalais a permis de choisir l’entreprise Dubaï Ports World pour une concession d’une durée de 25 ans pour l’exploitation, la modernisation du port actuel, la conception, le financement, la construction et la gestion du nouveau Port. Le nouvel opérateur s’est engagé à réaliser un investissement de 300 milliards de francs Cfa soit (700 millions de dollars Us) pour atteindre ses objectifs.
La suite...
Commentaire