La HD 17156 b? OGLE-TR-56 b? Il n'y a pas que les voies du ciel qui sont impénétrables. Derrière leurs noms de code, les exoplanètes, ces astres tournant en orbite autour d'autres étoiles que le Soleil, se révèlent tout aussi inaccessibles. Sauf si la croisade de Wladimir Lyra, 29 ans, arrive à son terme.
Thésard, passé par le Max-Planck Institut d'Heidelberg (Allemagne), ce jeune chercheur brésilien s'est mis en tête de toiletter les très rigoureuses appellations de l'Union astronomique internationale (UAI), en convoquant au secours de ces planètes extrasolaires Achille, Ajax, Thétis et Gilgamesh. Des noms issus de l'Olympe et d'ailleurs, bien plus parlants que le style "plaques d'immatriculation" du référencement officiel.
Des noms mythologiques bien plus poétiques
Dictionnaires mythologiques sous le coude, Lyra trace donc sa route. A son répertoire, plus de 400 exoplanètes déjà parées de patronymes en rapport avec la constellation où ces superstars ont été repérées. Identifiée du côté de Cassiopée, HD 17156 b se voit ainsi rebaptisée Thétis - "du nom de cette nymphe marine dont Cassiopée se moquait", explique Lyra, désormais aussi calé en mythologie grecque et en légendes sumériennes qu'en spectroscopie optique.
L'UAI n'a pas donné son feu vert. Le propos risquait, paraît-il, d'occulter les données contenues dans le numéro matricule de l'exoplanète. Mais l'astronome poète persiste. "Ma démarche apporte un plus aux éducateurs, plaide-t-il. Pourquoi recourir à des noms mythologiques lorsqu'il s'agit des planètes du Système solaire et ne pas le faire pour celles de la Voie lactée?" Parce que les héros de la mythologie seraient, lui répond-on, en nombre insuffisant pour rebaptiser les milliards de planètes encore à découvrir. "On peut élargir le spectre à l'infini, emprunter aux Celtes et aux peuples nordiques", réplique Wladimir Lyra. A quand une exoplanète Troll?
Par l'Express
Thésard, passé par le Max-Planck Institut d'Heidelberg (Allemagne), ce jeune chercheur brésilien s'est mis en tête de toiletter les très rigoureuses appellations de l'Union astronomique internationale (UAI), en convoquant au secours de ces planètes extrasolaires Achille, Ajax, Thétis et Gilgamesh. Des noms issus de l'Olympe et d'ailleurs, bien plus parlants que le style "plaques d'immatriculation" du référencement officiel.
Des noms mythologiques bien plus poétiques
Dictionnaires mythologiques sous le coude, Lyra trace donc sa route. A son répertoire, plus de 400 exoplanètes déjà parées de patronymes en rapport avec la constellation où ces superstars ont été repérées. Identifiée du côté de Cassiopée, HD 17156 b se voit ainsi rebaptisée Thétis - "du nom de cette nymphe marine dont Cassiopée se moquait", explique Lyra, désormais aussi calé en mythologie grecque et en légendes sumériennes qu'en spectroscopie optique.
L'UAI n'a pas donné son feu vert. Le propos risquait, paraît-il, d'occulter les données contenues dans le numéro matricule de l'exoplanète. Mais l'astronome poète persiste. "Ma démarche apporte un plus aux éducateurs, plaide-t-il. Pourquoi recourir à des noms mythologiques lorsqu'il s'agit des planètes du Système solaire et ne pas le faire pour celles de la Voie lactée?" Parce que les héros de la mythologie seraient, lui répond-on, en nombre insuffisant pour rebaptiser les milliards de planètes encore à découvrir. "On peut élargir le spectre à l'infini, emprunter aux Celtes et aux peuples nordiques", réplique Wladimir Lyra. A quand une exoplanète Troll?
Par l'Express
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