Qui se souvient de Nauru ?
Cette similitude à distance est proche du réel laxisme et de l’incompétence de nos dirigeants qui ont fait de l’Algérie, au combat pour un changement idéal en 1954, s’est depuis longtemps familiarisée avec le dénuement causé par la médiocrité de son pouvoir inapte par essence a reconnaitre ses erreurs et incapable de se corriger par une durée rationnelle du droit au dirigisme. Ce règne que l’on considère historique et éternel nous fait, en fait, engouffrer dans des situations saugrenues où ce qui était faisable hier est difficile aujourd’hui et impossible à faire demain. Cette brutalité dans la régression donne des signes qui ne trompent pas, qui sont déjà très visibles et laissent aisément comprendre que le pays est mal parti. De ce fait, il faut toujours réfléchir avant d’exciter sa joie lorsque les moyens de vivre et de survivre dépendent de la carrière pétrolière. Est-il permis d’espérer en un avenir meilleur quant le ministère de l’aumône est charger de distribuer à un peuple famélique des couffins alimentaires. Une indécente manière qui sert de baromètre à des fins de propagande. Peut-on parler d’un mauvais rêve ou d’un pacte d’un présent malade d’un bonheur oublié !
Les concepteurs de l’avenir du pays l’on offert aux prédateurs qui on l’avantage d’être anonymes se son emparés de sa rente a leur propre profit par des manouvres sournoises pour détourner sa richesse comme on détourne un cour d’eau pour irriguer et fertiliser sa terre.
La complaisance et l’inconsistance du système piétine et marche sur les lois ouvrant nos ports et nos souks aux camelots de tous bords, qui on delors dénature le peuple et fait de lui le plus grand consommateur et le plus improductifs du globe.
La construction de l’Etat par et pour ses enfants laisse les dirigeants frapper de cécité dans une total indifférence, l’histoire finirait par démonter l’ampleur des dégâts et des nuisances qui faute de lumière ne peuvent encore voir le jour…On se sent profondément mal à l’aise pour supposé que notre vie saura un jour retrouver un élan que nous ne cessons de chercher. On attendant l’essentielle n’est pas de rester dupe de cette suite de sensations qui nous fait encore croire à ce masque de déguisement qui ne peut nous redonner un réel espoir de vivre.
Il serait peut être temps de renouer avec la raison jusque là mise à l’écart, car, toujours inachevé, un pays se construit ou se détruit par un effort constant. Demain, on se souviendra alors d’une Algérie comme on se souvient de Nauru.
L’an 2004 Arezki HAMOUDI
Détenu politique des années 70
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