Conséquence de l’inscription par Paris de l’Algérie sur la liste noire des pays à risque et de la volonté française de réviser les accords bilatéraux sur l’immigration, Alger a décidé de réagir. La première décision concerne les visas délivrés aux ressortissants français qui désirent se rendre en Algérie.
A partir du 1er avril prochain, Alger appliquera une mesure de réciprocité totale. Une note du ministère des Affaires étrangères a été envoyée il y a quelques jours aux représentations diplomatiques et consulaires algériennes en France leur demandant d’appliquer de nouvelles dispositions concernant la délivrance de visas aux Français.
Les nouvelles mesures concernent tous les aspects. Les frais de visas, actuellement gratuits pour les demandeurs français, passeront à 80 euros : 60 euros pour la demande auxquels s’ajoutent 20 euros de frais de dossier. Dans le cas d’un refus de la demande, ces frais ne seront pas remboursés.
Les demandeurs français de visas devront également remplir un formulaire détaillé auquel ils devront notamment joindre un certificat d’hébergement délivré délivrée par le maire de la commune du lieu d'hébergement prévu. Le document devra être légalisé par le maire.
« Nous appliquerons exactement les mêmes critères que ceux appliqués à nos ressortissants demandeurs de visas pour la France », a précisé à TSA une source diplomatique algérienne. Les délais de délivrance des visas devraient également être revus à la hausse pour une réciprocité totale avec ceux appliqués par la France.
13/03/2010 | 00:03 T S A
Zineb Benzita
A partir du 1er avril prochain, Alger appliquera une mesure de réciprocité totale. Une note du ministère des Affaires étrangères a été envoyée il y a quelques jours aux représentations diplomatiques et consulaires algériennes en France leur demandant d’appliquer de nouvelles dispositions concernant la délivrance de visas aux Français.
Les nouvelles mesures concernent tous les aspects. Les frais de visas, actuellement gratuits pour les demandeurs français, passeront à 80 euros : 60 euros pour la demande auxquels s’ajoutent 20 euros de frais de dossier. Dans le cas d’un refus de la demande, ces frais ne seront pas remboursés.
Les demandeurs français de visas devront également remplir un formulaire détaillé auquel ils devront notamment joindre un certificat d’hébergement délivré délivrée par le maire de la commune du lieu d'hébergement prévu. Le document devra être légalisé par le maire.
« Nous appliquerons exactement les mêmes critères que ceux appliqués à nos ressortissants demandeurs de visas pour la France », a précisé à TSA une source diplomatique algérienne. Les délais de délivrance des visas devraient également être revus à la hausse pour une réciprocité totale avec ceux appliqués par la France.
13/03/2010 | 00:03 T S A
Zineb Benzita
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