En légitimant la protestation officielle algérienne contre l’utilisation du drapeau national à des fins crapuleuses par le Front national, la France n’a, en fait, fait que désamorcer, tuer dans l’œuf, annihiler...
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Le Quai d’Orsay en optant pour le sagesse et la diplomatie face à la réaction d’Alger réalise plusieurs bonnes opérations. Tout d’abord, il se met en règle avec Bruxelles et les institutions européennes qui interdisent de telles pratiques (utilisation raciste de symboles dans des affiches électorales, c’est le cas avec le Dazihao de Le Pen), ensuite, il (Etat français) répare la bourde de Bernad Kouchner qui ordonnait le départ de Bouteflika du pouvoir. Ce n’est pas un hasard si c’est si le département du french doctor qui a légitimé la réaction de Medelci. Enfin, c’est pour Paris une occasion rêvée de mettre, au moins formellement, fin à la crise avec Alger. Etant, bien évidemment, compris que les relations — exécrables — entre El Mouradia et l’Elysée desservant les deux pays. L’Algérie perd au plan politique et la France au plan économique. Les responsables européens, Parlement, Commission, semblent depuis le début de l’affaire Algérie-France plutôt enclins à incriminer Paris. Relevons, au passage, et de cela le Front national n’est pas ignorant, que les Algériens de France sont les plus éloignés de l’islamisme et parmi les communautés étrangères les mieux intégrées. Pourquoi des cercles décisionnels hexagonaux ont-ils fait donner du Le Pen père et fille contre eux et contre leur pays d’origine ?
A. M. (Le Soir d’Algérie).
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Le Quai d’Orsay en optant pour le sagesse et la diplomatie face à la réaction d’Alger réalise plusieurs bonnes opérations. Tout d’abord, il se met en règle avec Bruxelles et les institutions européennes qui interdisent de telles pratiques (utilisation raciste de symboles dans des affiches électorales, c’est le cas avec le Dazihao de Le Pen), ensuite, il (Etat français) répare la bourde de Bernad Kouchner qui ordonnait le départ de Bouteflika du pouvoir. Ce n’est pas un hasard si c’est si le département du french doctor qui a légitimé la réaction de Medelci. Enfin, c’est pour Paris une occasion rêvée de mettre, au moins formellement, fin à la crise avec Alger. Etant, bien évidemment, compris que les relations — exécrables — entre El Mouradia et l’Elysée desservant les deux pays. L’Algérie perd au plan politique et la France au plan économique. Les responsables européens, Parlement, Commission, semblent depuis le début de l’affaire Algérie-France plutôt enclins à incriminer Paris. Relevons, au passage, et de cela le Front national n’est pas ignorant, que les Algériens de France sont les plus éloignés de l’islamisme et parmi les communautés étrangères les mieux intégrées. Pourquoi des cercles décisionnels hexagonaux ont-ils fait donner du Le Pen père et fille contre eux et contre leur pays d’origine ?
A. M. (Le Soir d’Algérie).
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