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Les habitants de la commune de Sidi-Ouriache dans la daïra de Oulhaca (wilaya de Aïn-Témouchent) ont vécu un véritable cauchemar et n’arrivent pas à croire ce qui vient de se passer au douar Sidi-Dahmane.
L’horreur est à son comble, ce n’est pas une scène de science-fiction, mais une réalité que ne peut supporter la conscience humaine, ce n’est pas une profanation commise par un malade mental ou un sadique mais l’œuvre macabre d’un fellah qui a labouré le cimetière d’un petit village loin des regards et en tout impunité, semble-t-il.
Un villageois, qui a vu la tombe de sa sœur détruite, s’est présenté à notre bureau en larmes avec des photos prises au cimetière dévasté avec des ossement humains (squelettes et crânes brisés) éparpillés çà et là. Benhaddou Amara ne retient ni sa colère ni ses larmes devant cette barbarie. Il a retrouvé le corps de sa sœur Zohra jeté à même le sol nu et a procédé à sa réinhumation.
On imagine toute la douleur de cette famille obligée d’observer un nouveau deuil. Plusieurs tombes récentes n’ont pas été épargnées par ce «défossoyeur». Ce qui prouve que l’acte était prémédité, car on ne peut se tromper sur l’existence d’une tombe, pas très ancienne de surcroît.
L’auteur de cet acte, tenez-vous bien, n’est autre que «le vénérable cheikh» de la zaouïa de Abdelkrim El-Gazouli qui se comporte comme un caïd.
Il a fallu l’intervention du maire pour arrêter ce massacre, sommant «le cheikh» à ne plus labourer à proximité du cimetière, la sacralité des lieux n’a pas pu empêcher un tel acte alors on se demande où est l’Etat ?
Le PV, établi par un huissier de justice, confirme les faits avec des pièces à conviction (photos prises sur les lieux).
Devant cet acte ignoble, les habitants de cette paisible localité demandent aux autorités de dresser une clôture de protection autour du cimetière afin que leurs morts puissent reposer en paix.
Dans ce modeste cimetière de l’Algérie profonde repose aussi des martyrs de la Révolution qui doivent bien se retourner dans leur tombe. En attendant une réaction de la société civile et des enfants de chouhada, une atmosphère de deuil règne au village de Sidi- Dahmane.
Par Le Soir
L’horreur est à son comble, ce n’est pas une scène de science-fiction, mais une réalité que ne peut supporter la conscience humaine, ce n’est pas une profanation commise par un malade mental ou un sadique mais l’œuvre macabre d’un fellah qui a labouré le cimetière d’un petit village loin des regards et en tout impunité, semble-t-il.
Un villageois, qui a vu la tombe de sa sœur détruite, s’est présenté à notre bureau en larmes avec des photos prises au cimetière dévasté avec des ossement humains (squelettes et crânes brisés) éparpillés çà et là. Benhaddou Amara ne retient ni sa colère ni ses larmes devant cette barbarie. Il a retrouvé le corps de sa sœur Zohra jeté à même le sol nu et a procédé à sa réinhumation.
On imagine toute la douleur de cette famille obligée d’observer un nouveau deuil. Plusieurs tombes récentes n’ont pas été épargnées par ce «défossoyeur». Ce qui prouve que l’acte était prémédité, car on ne peut se tromper sur l’existence d’une tombe, pas très ancienne de surcroît.
L’auteur de cet acte, tenez-vous bien, n’est autre que «le vénérable cheikh» de la zaouïa de Abdelkrim El-Gazouli qui se comporte comme un caïd.
Il a fallu l’intervention du maire pour arrêter ce massacre, sommant «le cheikh» à ne plus labourer à proximité du cimetière, la sacralité des lieux n’a pas pu empêcher un tel acte alors on se demande où est l’Etat ?
Le PV, établi par un huissier de justice, confirme les faits avec des pièces à conviction (photos prises sur les lieux).
Devant cet acte ignoble, les habitants de cette paisible localité demandent aux autorités de dresser une clôture de protection autour du cimetière afin que leurs morts puissent reposer en paix.
Dans ce modeste cimetière de l’Algérie profonde repose aussi des martyrs de la Révolution qui doivent bien se retourner dans leur tombe. En attendant une réaction de la société civile et des enfants de chouhada, une atmosphère de deuil règne au village de Sidi- Dahmane.
Par Le Soir
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