Une femme sur dix est victime de violences ....et une femme meurt sous les coups de son partenaire tous les quatre jours en France.
L'organisation de défense des droits de l'Homme fait de ce Fleau une affaire d'etat "l'Obligation de punir les auteurs, de prevenir les victimes et de les proteger".
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PARIS - Les violences contre les femmes en France constituent un "scandale" qui relève de la "responsabilité de l'Etat", accuse l'organisation Amnesty International. Elle relève qu'une femme meurt sous les coups de son partenaire tous les quatre jours en France.°
Le rapport publié mercredi est le premier du genre consacré à ce fléau en France. L'organisation de défense des droits de l'Homme y rappelle que près d'une femme sur dix est victime de violences en France, ce qui constitue l'un "des plus grands scandales en matière de droits humains".
Amnesty en appelle à la "responsabilité de l'Etat" et fustige la "timidité" de la justice. Elle regrette la "mauvaise connaissance des droits des victimes" et l'absence d'une "véritable prévention" et de formation adéquate de policiers, magistrats, travailleurs sociaux ou médecins.
Elle insiste notamment sur "l'enfer" des victimes de violences intra-conjugales, qui, après avoir osé "briser le silence", font l'objet de "représailles économiques" de leur conjoint.
"Tant que cette violence (...) ne sera pas suffisamment prise en compte par l'Etat et reconnue comme un véritable enjeu par la société toute entière, elle ne cessera pas", souligne Prune de Montvalon, auteur du rapport.
Début février, Amnesty a demandé au Premier ministre Dominique de Villepin d'adopter "une politique ambitieuse en la matière". Elle a rappelé que le "droit international oblige les Etats à sanctionner les auteurs mais aussi à agir pour prévenir ces violences et garantir une réparation adéquate pour les victimes".
Amnesty dénonce aussi la situation des femmes "victimes de traite à des fins de prostitution", originaires des pays de l'Est, des Balkans, d'Afrique du nord, d'Afrique subsaharienne et d'Asie.
Amnesty estime que 14000 femmes sont dans cette situation en France.
SwisInfo.
L'organisation de défense des droits de l'Homme fait de ce Fleau une affaire d'etat "l'Obligation de punir les auteurs, de prevenir les victimes et de les proteger".
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PARIS - Les violences contre les femmes en France constituent un "scandale" qui relève de la "responsabilité de l'Etat", accuse l'organisation Amnesty International. Elle relève qu'une femme meurt sous les coups de son partenaire tous les quatre jours en France.°
Le rapport publié mercredi est le premier du genre consacré à ce fléau en France. L'organisation de défense des droits de l'Homme y rappelle que près d'une femme sur dix est victime de violences en France, ce qui constitue l'un "des plus grands scandales en matière de droits humains".
Amnesty en appelle à la "responsabilité de l'Etat" et fustige la "timidité" de la justice. Elle regrette la "mauvaise connaissance des droits des victimes" et l'absence d'une "véritable prévention" et de formation adéquate de policiers, magistrats, travailleurs sociaux ou médecins.
Elle insiste notamment sur "l'enfer" des victimes de violences intra-conjugales, qui, après avoir osé "briser le silence", font l'objet de "représailles économiques" de leur conjoint.
"Tant que cette violence (...) ne sera pas suffisamment prise en compte par l'Etat et reconnue comme un véritable enjeu par la société toute entière, elle ne cessera pas", souligne Prune de Montvalon, auteur du rapport.
Début février, Amnesty a demandé au Premier ministre Dominique de Villepin d'adopter "une politique ambitieuse en la matière". Elle a rappelé que le "droit international oblige les Etats à sanctionner les auteurs mais aussi à agir pour prévenir ces violences et garantir une réparation adéquate pour les victimes".
Amnesty dénonce aussi la situation des femmes "victimes de traite à des fins de prostitution", originaires des pays de l'Est, des Balkans, d'Afrique du nord, d'Afrique subsaharienne et d'Asie.
Amnesty estime que 14000 femmes sont dans cette situation en France.
SwisInfo.
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