Tweet
Alger continuera son soutien à ’’Nder ou les flammes de l’honneur’’
Le ministère algérien de la Culture continuera, en hommage à Mahama Johnson Traoré (1942-2010), d’apporter son soutien à son ultime projet cinématographique, ‘’Nder ou les flammes de l’honneur’’, a assuré vendredi le réalisateur producteur Boualem Aïssaoui. Les autorités algériennes comptent le faire ‘’aux côtés des parties institutionnelles sénégalaises concernées et d’autres partenaires, jusqu’à la réalisation du rêve du défunt’’, a dit M. Aïssaoui dans un hommage lu lors de la levée du corps du cinéaste sénégalais, à la mosquée de Mermoz.
Mahama Johnson Traoré, membre fondateur du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), est décédé lundi dernier à Paris (France) à l’âge de 68 ans. Boualem Aïssaoui a dit que ‘’Nder ou les flammes de l’honneur’’ est ‘’une œuvre cinématographique toute entière dédiée à la résistance de la femme, à son combat pour la dignité’’, relevant que ‘’l’Algérie de Fatma N’soumer et de toutes les héroïnes de la lutte de libération nationale s’y reconnaît’’. C’est dans l’élan du deuxième Festival culturel panafricain (juillet 2009), à laquelle il a apporté son expérience et son expertise que le ministère algérien de la Culture a décidé d’apporter ‘’une contribution exceptionnelle’’ au développement de ce projet de film. Dans son hommage, le producteur algérien a rapporté l’appréciation du ministre de la Culture, Khalida Toumi, qui a su, selon lui, ‘’apprécier les grandes qualités humaines et la générosité de Mahama Johnson Traoré’’.
Mme Toumi ‘’s’incline avec émotion devant la disparition subite d’un être cher et assure sa famille et ses proches de sa profonde compassion, et de sa solidarité en cette douloureuse épreuve’’, a dit Boualem Aïssaoui. Le producteur a rappelé que Mahama Johnson Traoré était un ‘’grand ami de l’Algérie, de son cinéma et de son peuple’’, soulignant que le cinéaste est mort le 8 mars 2010, Journée internationale de la femme dont les combats ont habité nombre de ses films et de ses contributions.
Boualem Aïssaoui est revenu sur le rôle que Traoré a joué lors la première édition du Festival culturel panafricain tenu à Alger en 1969, au cours de laquelle il a été ‘’très proche de la cinémathèque algérienne qui jouait alors un rôle prépondérant dans la diffusion de la culture cinématographique’’.
Il a ajouté que Mahama Johnson Traoré était un ‘’intellectuel et cinéaste porté sur les questions d’émancipation sociale et de libération des peuples africains qui ont inspiré l’ensemble de ses travaux cinématographiques, courts et longs métrages documentaires et de fiction’’.
AFP
Mahama Johnson Traoré, membre fondateur du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), est décédé lundi dernier à Paris (France) à l’âge de 68 ans. Boualem Aïssaoui a dit que ‘’Nder ou les flammes de l’honneur’’ est ‘’une œuvre cinématographique toute entière dédiée à la résistance de la femme, à son combat pour la dignité’’, relevant que ‘’l’Algérie de Fatma N’soumer et de toutes les héroïnes de la lutte de libération nationale s’y reconnaît’’. C’est dans l’élan du deuxième Festival culturel panafricain (juillet 2009), à laquelle il a apporté son expérience et son expertise que le ministère algérien de la Culture a décidé d’apporter ‘’une contribution exceptionnelle’’ au développement de ce projet de film. Dans son hommage, le producteur algérien a rapporté l’appréciation du ministre de la Culture, Khalida Toumi, qui a su, selon lui, ‘’apprécier les grandes qualités humaines et la générosité de Mahama Johnson Traoré’’.
Mme Toumi ‘’s’incline avec émotion devant la disparition subite d’un être cher et assure sa famille et ses proches de sa profonde compassion, et de sa solidarité en cette douloureuse épreuve’’, a dit Boualem Aïssaoui. Le producteur a rappelé que Mahama Johnson Traoré était un ‘’grand ami de l’Algérie, de son cinéma et de son peuple’’, soulignant que le cinéaste est mort le 8 mars 2010, Journée internationale de la femme dont les combats ont habité nombre de ses films et de ses contributions.
Boualem Aïssaoui est revenu sur le rôle que Traoré a joué lors la première édition du Festival culturel panafricain tenu à Alger en 1969, au cours de laquelle il a été ‘’très proche de la cinémathèque algérienne qui jouait alors un rôle prépondérant dans la diffusion de la culture cinématographique’’.
Il a ajouté que Mahama Johnson Traoré était un ‘’intellectuel et cinéaste porté sur les questions d’émancipation sociale et de libération des peuples africains qui ont inspiré l’ensemble de ses travaux cinématographiques, courts et longs métrages documentaires et de fiction’’.
AFP