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Au Maghreb, le marché de la pub est surtout marocain

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  • Au Maghreb, le marché de la pub est surtout marocain

    Les Afriques 14-03-2010

    En 2009, d’après une étude médias et publicité élaborée par le tunisien Sigma Group, l’investissement publicitaire global au Maghreb a été de 830,9 millions de dollars, dont 562,1 millions de dollars rien que pour le Maroc.

    Le marché publicitaire tunisien est bien développé, mais reste limité par sa taille.
    Le Maroc est le premier marché publicitaire au Maghreb. Selon un rapport du cabinet d’étude marocain Imperium Media, la croissance de ce marché a été de 10%, ces quatre dernières années. « Le Maroc, qui a l’économie la plus dynamique et diversifiée, a le plus important marché publicitaire. L’Algérie, avec une économie dominée par les hydrocarbures et une logique encore trop souvent monopolistique, ne fait pas le poids malgré sa population et son potentiel », explique Alexandre Beaulieu, directeur général de l’agence conseil TBWA\DJAZ, représentant du réseau international TBWA à Alger.
    « Tant que l’économie algérienne restera dépendante des hydrocarbures et des monopoles de l’importation, qui découragent la vraie concurrence et pénalisent les consommateurs, la publicité restera relativement marginale. »
    En 2009, d’après une étude médias et publicité élaborée par le tunisien Sigma Group, l’investissement publicitaire global au Maghreb a été de 830,9 millions de dollars. Ces investissements étaient de l’ordre de 691,3 millions de dollars en 2008. Le Maroc caracole en tête avec 562,1 millions de dollars, contre 166,2 millions pour l’Algérie et 102,6 millions de dollars pour la Tunisie. « La Tunisie a une économie diversifiée, mais de plus faible taille ; son marché publicitaire est donc développé, mais handicapé par la taille de sa population », relève Alexandre Beaulieu. La Libye n’apparaît pas encore dans le radar.
    Hassen Zargouni, directeur général de Sigma Group, fait une comparaison entre le Maroc et la Libye et estime que la différence entre les deux pays est l’ouverture économique. « La Libye est un pays où la majorité des produits sont à des prix administrés ou auto homologués. Car la publicité, axe principal en marketing, se nourrit du libre choix, de la différenciation et du développement des médias. La Libye a été trop longtemps fermée à ces concepts, le Maroc n’a pratiquement jamais connu une période socialisante dans son histoire récente, c’est pourquoi les multinationales de la grande consommation, réputées publivores, se sont implantées depuis assez longtemps dans ce pays », indique-t-il.

    Algérie : un potentiel en jachère
    Pour Alexandre Beaulieu, la Libye est à la traîne parce que son marché est peu développé. « Il n’y a pas beaucoup de concurrence loyale, donc peu de besoin pour de la publicité », relève-t-il. D’après l’étude de Sigma, les quatre plus gros annonceurs au Maghreb sont des entreprises marocaines : Maroc Télécom, Méditel, Wana Corporate et Procter and Gamble Maroc. Orascom Algérie intervient à la cinquième position, suivi des Marocains Centrale laitière et Unilever Maghreb, puis d’Orascom Tunisie. Le groupe privé algérien Cevital est également bien placé. « L’Algérie a un formidable potentiel comme marché publicitaire, mais les conditions de son développement sont les mêmes que pour le reste de l’économie. L’un ne va pas sans l’autre. Tant que l’économie algérienne restera dépendante des hydrocarbures et des monopoles de l’importation, qui découragent la vraie concurrence et pénalisent les consommateurs, la publicité restera relativement marginale », analyse Alexandre Beaulieu. Hassen Zargouni abonde dans le même sens. « Les récentes mesures de limitation de l’importation et la nouvelle réglementation, relativement contraignante pour l’implantation d’entreprises étrangères, conjuguées à l’exiguïté des médias audiovisuels, font penser que les perspectives du marché publicitaire en Algérie seraient limitées. Or, ce pays dispose d’une profondeur importante en termes de marché, avec une classe moyenne dominante, désireuse d’adopter le consumérisme régnant comme mode de vie, ceci annonce une évolution certaine du marché publicitaire, certaine mais lente », explique-t-il.

    La TV, support préféré
    La télévision demeure le support préféré des annonceurs au Maghreb. Les Maghrébins passent en moyenne trois heures devant le petit écran et sont suréquipés en matériel de réception télévisuelle. Au Maroc, l’investissement publicitaire télévisé a connu une hausse de 19% en 2009. Les chaînes publiques El Oula et 2M dominent le marché. Elles sont suivies par la chaîne privée Medi 1 Sat. En Tunisie, la chaîne publique Tunis 7 a capté 45% du marché publicitaire, devant les chaînes privées Hannibal avec 18% et Nessma TV avec 8,6%. « Nessma TV a apparemment fait de bons scores d’audiences avec les CAN de football et de handball, mais reste à voir si c’est une tendance lourde et si elle peut tenir le rythme en dehors des événements exceptionnels. Elle a en tous les cas le potentiel de devenir un nouveau vecteur de publicité à destination des Algériens, et je crois que tous vont l’observer de près au cours des prochains mois », estime Alexandre Beaulieu.
    Pour Hassen Zargouni, l’ouverture des médias audiovisuels au secteur privé est primordiale pour faire passer le marché publicitaire maghrébin à des paliers supérieurs. « Le cas de Hannibal TV en Tunisie, deuxième chaîne du pays en termes d’audience après cinq ans d’existence, est éloquent. Cependant, ces chaînes devraient offrir un produit adapté, proche des préoccupations des gens, car le contenu lié aux réalités locales d’un pays est introuvable dans le flot de chaînes internationales que le Maghrébin arrive à capter aisément », souligne-t-il. Le phénomène publicitaire le plus important reste, aux yeux d’Alexandre Beaulieu, l’achat d’espace par des sociétés algériennes sur des chaînes panarabes de plus en plus regardées par les téléspectateurs algériens. « C’est un vrai changement de donne qui est en train de s’opérer, conséquence directe de la fermeture du champ audiovisuel algérien. Cela est facteur handicapant puisque les annonceurs sont en manque de vecteurs de communication pour toucher leurs audiences », relève-t-il.
    Les chaînes des groupes MBC et Rotana, Al Jazeera et ART, sont plus regardées en Algérie que les chaînes publiques algériennes ENTV ou A3, connues pour la faiblesse de leurs productions.

    Par Fayçal Métaoui, Alger

  • #2
    Bon article ! Merci du partage.

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    • #3
      Générosité !!!!

      L'internet est par définition l'interconnexion des réseaux, il a été conçu au départ pour des raisons militaires (demandez au DOD!), pour après, être élargi au reste du monde, afin de répondre aux exigences de la mondialisation et l'ouverture sur l'autre...

      Mais il est de notoriété publique que si ça ne tenait qu'au régime de boutef -avec ses pseudos principes socialo-communistes qu'on lui connait, il aurait eu raison sur sa fermeture.
      Dernière modification par alien, 14 mars 2010, 17h31.

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      • #4
        Les deux tiers du marché maghrebins de la publicité se trouve donc au Maroc.
        C'est une jolie performance n'est il pas? Pourtant le Maroc ne représente qu'un peu plus d'un tiers de la population.

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        • #5
          Franchement qu'est qu'on en à a foutre du marché de la publicité ?
          En France on est abreuvé de pubs dans la rue, à la maison, dans les toilettes, partout.....
          Les gens sont devenus des machines à consommer à cause de cette publicité envahissante.
          "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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          • #6
            Un spot de 30 secondes de pub coute 5800 euros au maroc............... 1600 euros en tunisie.....
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              La pub ressemble de plus en plus à du lavage de cervaux...dommage

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              • #8
                Un spot de 30 secondes de pub coute 5800 euros au maroc............... 1600 euros en tunisie.....
                et donc...........

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                • #9
                  Envoyé par slima
                  et donc...........
                  Bon je pense que tu sais faire une règle de trois
                  Marché marocain en valeur : 562 millions de dollars
                  marché Tunisien en valeur : 102 millions
                  ce qui donne, raméné à la facturation marocaine 300 milions pour la tunisie . 3 fois moin nombreux.

                  Ce n'est pas un hasard que la première entreprise de pub mghrebine soit tunisienne. Karoui
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    Un spot de 30 secondes de pub coute 5800 euros au maroc............... 1600 euros en tunisie.....
                    Tu as des sources ?

                    ce qui donne, raméné à la facturation marocaine 300 milions pour la tunisie . 3 fois moin nombreux.
                    Tu fais une extrapolation d'une violente absurdité.

                    Le marché de la publicité marocain est le plus dynamique et le plus diversifié en terme de cash flow, et de support, le Maroc dispose de plusieurs chaines TV et radio nationales c'est un fait inconstestable je suis désolé pour toi.

                    Un marché publicitaire en bonne santé révéle l'existence d'un marché de consommation local ordonné et dynamique avec de moins en moins de place pour le commerce informel.

                    L'Algérie est encore au stade d'un commerce désorganisé ou reigne fortement l'informel d'ailleurs les journaux algériens parlent souvent de telle ou telle mafias ou tel ou tel barons qui fait sa loi sur tel ou tel produit. Comme sur les fruits et légumes les produits d'importations, de contrebande ou alors sur des produits comme l'huile ou le sucre.

                    Donc c'est logique qu'auncun marché publicitaire ne se développe correctement. Elle plus l'absence de la grande distribution n'encourage pas les opérateurs de biens et de service a investir des sommes conséquentes dans la publicité alors qu'au bas de la rue le même produit et vendu à la sauvette sans le moindre frais publicitaire.
                    Dernière modification par Black, 17 mars 2010, 01h29.

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                    • #11
                      Bon je pense que tu sais faire une règle de trois
                      Marché marocain en valeur : 562 millions de dollars
                      marché Tunisien en valeur : 102 millions
                      ce qui donne, raméné à la facturation marocaine 300 milions pour la tunisie . 3 fois moin nombreux.
                      Malgrès que t'ai multiplié la valeur du marché tunisien par 3 pour une comparaison optimale le marché Marocain a une valeur plus importante.
                      300 millions contre 562.

                      Mais je crois que tu t'en ai pas rendu comte, des fois t'es aveugle bledard.

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                      • #12
                        Un spot de 30 secondes de pub coute 5800 euros au maroc............... 1600 euros en tunisie.....
                        Bledard tu as des sources ?

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                        • #13
                          des sources de quoi bledard et tjs entrain d apprendre la regle de 3 laissez le encore un peu de temps

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                          • #14
                            ça fait presqu'un an qu'il cherche..................
                            depuis, les choses ont progressé au maroc, alors que de l'autre coté, c'est l'inverse......

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                            • #15
                              yazze7 on remonte même des topics qui date de l'époque d'eljahiliya, c'est plus un topic mnt c'est une mou3allaqa ...

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