Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le placement des réserves de changes algériennes non-rentabilité à l’étranger

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le placement des réserves de changes algériennes non-rentabilité à l’étranger

    Il plaide pour l’utilisation des réserves de changes
    Temmar veut de l’argent frais pour l’industrie
    Par : Badreddine Khris

    De par sa non-rentabilité à l’étranger, il faut, selon lui, investir cet argent dans des projets industriels en Algérie.

    Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, plaide pour l’utilisation de l’intégralité ou d’une partie des réserves de changes dans des projets d’investissement relevant du secteur de l’industrie.

    Compte tenu du fait que le placement de cet argent à l’étranger n’est pas souvent rentable, notamment en cette période de crise, il serait judicieux, argue-t-il, d’en faire profiter certains créneaux industriels porteurs. La mise en pratique d’une telle idée justifiera, explique-t-il, les mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2009. Ainsi, tout étranger qui participera à hauteur de 49% dans des projets en Algérie ne devra apporter que son savoir-faire, sa technologie et son management.

    Les 51% restants seront du ressort de l’État algérien qui garantira tout ce qui reste indispensable pour la réussite de ces projets. Allusion faite, on ne peut mieux, à la préparation des entreprises algériennes pour un tel objectif. “L’Algérie dispose de tous les moyens, surtout financiers, pour réaliser des investissements”, souligne-t-il lors d’un point de presse improvisé en marge du 4e salon électro, automation industrielle et energy. Abdelhamid Temmar estime que les réserves de changes ont, d’ores et déjà, servi au financement des programmes de réalisation des infrastructures de base qui demeurent plus que nécessaires pour tout développement d’un pays.

    Cette première phase a été achevée, il faut désormais en franchir une autre, liée à la concrétisation d’opérations de partenariat industriel avec des investisseurs d’outre-mer. “Nous avons mis en place le cadre physique et infrastructurel, il est temps à présent d’investir dans les ressources humaines et l’industrie”, précise le ministre. M. Temmar souhaite également que ces investissements se concrétisent dans des secteurs porteurs qui intéressent d’abord l’État. Encore faut-il que les entreprises nationales publiques et privées suivent avec succès les actions de mise à niveau dont elles bénéficieront. Dans ce cadre, le ministre indique que 5 entreprises industrielles publiques sur 11 sont prêtes. La réunion du Conseil des participations de l’État (CPE) d’aujourd’hui traitera en outre les dossiers des sociétés activant dans l’hydraulique. Selon lui, trois ministères termineront bientôt leurs discussions autour de la mise à niveau du secteur privé avant de présenter leurs propositions en Conseil des ministres.

    Un centre technique d’aide aux entreprises a été également créé. Abordant la stratégie industrielle, Abdelhamid Temmar déclare : “La stratégie est fin prête pour le démarrage. Ce n’est pas une usine clés en main qu’on réceptionne, mais il s’agit plutôt d’un programme, d’un processus que l’on doit mener jusqu’au bout”. Pour le premier responsable du département de l’industrie, il est temps de se départir de cette “dangereuse” dépendance des hydrocarbures. Concernant la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), M. Temmar rappelle que l’entreprise bénéficie d’un programme d’assainissement et de développement. Quant à la construction d’une usine de montage de voitures, il affirme que les négociations sont toujours en cours avec plusieurs partenaires potentiels.

    Par ailleurs, le Salon de l’automation industrielle, organisé par Fairtrade, est considéré comme une rencontre qui permettra aux opérateurs algériens de constater de visu les dernières technologies de leurs homologues allemands, italiens, espagnoles et autres.

    Le but à long terme, tel que l’a signifié clairement M. Temmar, est d’arriver à développer une technologie locale, une fois celle transférée par les investisseurs étrangers maîtrisée. C’est ce à quoi aspirent, d’ailleurs, les industriels algériens avec leurs partenaires allemands, pour ne citer que ceux-là.


    Source Liberté
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    karim djoudi répond à temmar

    Réagissant aux propos de Abdelhamid Temmar sur la possibilité de rapatrier une partie de nos réserves de change pour les besoins d’investissements en Algérie, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a tenu à disqualifier cette option en rappelant l’existence du programme 2010-2014.

    Réagissant aux déclarations de M. Temmar, qui annonçait la possibilité de rapatrier les fonds investis par l'Algérie dans les banques centrales à l'étranger, M. Djoudi a tenu à préciser, hier, que «les réserves de change ont une contrepartie en dinar qui se trouve pour l'essentiel dans les recettes fiscales utilisées dans le cadre du budget de l'Etat pour les programmes d'investissement». C'est à dire que l'idée de rapatrier une partie des réserves de change pour les besoins de financer les projets locaux est exclue.

    Les programmes d'investissement lancés dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 seront financés par les liquidités générées par les recettes fiscales.

    Le ministre des Finances a tenu ainsi à démentir les déclarations de M. Temmar, qui semble fourrer son nez dans des affaires qui ne relèvent pas de ses compétences. «Ces ressources sont utilisées pour les gros programmes d'investissement publics précédents (2001-2004 et2005-2009) et en cours (2010-2014), mais aussi comme leviers au développement de l'investissement privé», a indiqué le ministre des Finances, en guise de réplique aux déclarations de M. Temmar. Ce dernier avait déclaré que le rapatriement des réserves de change en dépôt dans certaines banques et institutions financières étrangères, notamment américaines, pourrait être une option pour consolider l'assise financière du Fonds national d'investissement, chargé de financer les gros projets d'investissement.

    D'après M. Temmar, ces rapatriements possibles ne concerneraient, dans tous les cas, que les dépôts dont les engagements contractuels avec les banques concernées sont arrivés à terme. Et à Karim Djoudi de répondre :«Les réserves de change sont déjà investies dans la monnaie nationale. Lorsque vous investissez dans un programme public, ceci a un impact sur le mouvement de la croissance économique, sur le mouvement de consommation interne et sur le mouvement des importations. »Ce n'est pas la première fois que des ministres de l'Exécutif Ouyahia se contredisent sur des questions aussi importantes.

    Bavard comme une pie, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a été à maintes fois désavoué, tantôt par Ouyahia au sujet de sa «fameuse» stratégie industrielle, tantôt par le président Bouteflika à propos de sa politique envers les IDE, même par ses «collègues» au gouvernement. S'agissant de cette énième guéguerre qui l'oppose au grand argentier du pays, M. Temmar semble avoir commis un nouvel impair. «La gestion des réserves de change repose sur les principes de la sécurité de ces actifs et de leur liquidité. Simultanément, il y a une politique active de l'Etat de dépenses publiques pour la période 2010-2014, qui va conforter les programmes encours», lui répond Karim Djoudi, s'exprimant en marge de la 7esession du Conseil ministériel maghrébin des finances et de la monnaie, repris par l'APS. Pour mémoire, les réserves de change de l'Algérie ont atteint les 146 milliards de dollars à fin septembre 2009. Le cabinet américain de consulting et d'évaluation des risques en matière d'investissement IHS Global Insight a indiqué récemment que les réserves de change (hors or) de l'Algérie devront continuer à augmenter pour s'établir à 168, 1 milliards de dollars en 2010, à 176, 6 milliards de dollars en 2011, à 184, 8 milliards de dollars en 2012 et à190, 8 milliards de dollars en2013.

    Ali Titouche

    © El Watan
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

    Commentaire


    • #3
      Ou p'tête relancer la diplo avec la Norvège et gratter quelques bons conseils sur la gestion d'une économie rentière ce pays qui grosso modo vit sur son économie pétrolière mais a mieux réussit son développement (ok, ils sont 6 fois moins nombreux, mais tout de même) et ses réserves se comptent en centaines de milliards de dollars.

      Commentaire


      • #4
        L'avis d'un expert: MOURAD GOUMIRI. Professeur chercheur

        «Des investissements sans ancrage réel risquent d'alimenter l'économie rentière»

        Propos recueillis par Zhor Hadjam

        Dans une récente déclaration, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a plaidé pour l'utilisation des réserves de changes – placements arrivés à terme dans des projets d'investissement. Ce retrait des réserves de change est-il faisable ?


        Au niveau technique pur, l'opération est réalisable à quelques conditions près, qui concernent, par exemple, la maturité des placements et le niveau de leur rémunération, la structure des réserves de change dans les différentes monnaies et les placements de substitution ainsi que leur rendement, dans l'intervalle de l'engagement des fonds dans les projets d'investissement. Il est nécessaire de faire en sorte de ne pas payer de trop lourdes commissions de courtage de la mise en œuvre de l'opération et de ne pas perdre les menus intérêts qu'ils étaient censés nous rapporter, en cas de vente avant terme. La Banque d'Algérie est la seule compétente à cet endroit.

        Pensez-vous que ces placements réinjectés dans des projets locaux permettront réellement de booster les investissements dans notre pays ?

        La nature des investissements, que souhaite entreprendre le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, n'a pas été clairement définie et toute spéculation serait polémique tant que cette dernière n’est pas dévoilée. Cependant, nous pouvons affirmer, à titre préventif, que le volume d'investissements à injecter n'aura aucun impact sur la croissance et l'emploi, s'il ne s'inscrit pas dans une stratégie de développement économique et social, à moyen et long terme, concertée et partagée par une large majorité d'opérateurs économiques publics et privés. Toute démarche qui consisterait à faire transiter ces investissements par des appareils, sans ancrage réel dans notre tissu économique, revient à verser directement ces ressources financières additionnelles, dans l'économie rentière pour consolider des fortunes nationales et étrangères et alimenteront les prochains scandales de corruption.

        M. Temmar plaide pour le retrait des réserves de change au profit de l'investissement local alors que 1er ministre n'a jamais évoqué cette possibilité… Quel est votre commentaire ?

        Le retour aux affaires, in extremis et inattendu, de l'actuel Premier ministre, a contrarié la réorganisation de l'économie (nous en sommes à la 4e depuis les réformes de 1988) entamée par le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), qui a tiré un trait sur l'ancienne organisation, qu'il a lui-même initié et mis en œuvre à travers la création des Sociétés de gestion des participations (SGP), catégories juridiques quasi uniques au monde ! En effet, les treize groupes industriels et les sociétés économiques de développement (SED), qui constituent le socle de cette réorganisation, devaient avoir une autonomie relative et une séparation vis-à-vis des ministères, pour pouvoir mettre en place la stratégie arrêtée. En déclarant que cette réorganisation «n'a jamais fait l'objet d'une adoption par le Conseil des ministres», le Premier ministre la bloque, car elle remet en cause son contrôle sur l'ensemble du secteur public et du secteur privé (à travers le financement des banques publiques). L'arbitrage entre ces deux visions antagoniques ne peut être que présidentiel, si jamais il voit le jour...

        Ce rapatriement des montants importants au profit de l'investissement augure-t-il d'une nouvelle orientation économique ? D'autre part, est-ce d'après vous, une manière de pallier le manque d'investissement direct étranger (IDE) ?

        Souvenez-vous du débat, des années passées, relatif à la création d'un fonds souverain et subséquemment de la proposition de Mlle Mentouri (alors ministre délégué à la Réforme bancaire) de création d'une banque publique d'investissement constituée par une partie des réserves de changes... Vous comprenez alors la reprise de cette proposition par le MIPI (alors qu'il s'était farouchement opposé à ce projet en Conseil interministériel) de rapatrier ces fonds pour les investir directement dans les pôles industriels qu'il souhaite créer, puisque les IDE ne semblent pas vouloir s'orienter hors du secteur des hydrocarbures. En fait, l'enjeu réel réside dans la capacité dans les clans du pouvoir à contrôler l'affectation de cette manne financière et dans la justification de la politique de la monétisation de nos ressources énergétiques non renouvelables, dans des proportions très supérieures à nos besoins du moment. Chaque clan entend se mettre sous la main un instrument financier qu'il contrôle comme le Fonds de compensation, le Fonds national d'investissement, les Fonds d'investissement locaux (prévus par la LFC 2009) et cette nouvelle proposition de rapatriement des réserves de changes placées à l'étranger.

        Z. H.

        © El Watan
        Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

        Commentaire


        • #5
          Docteur Abderrahmane MEBTOUL, Professeur d’Université en management stratégique

          10 questions au gouvernement.
          Comment et où sont placées les réserves de change de l’Algérie à l’étranger ?


          Suite à déclaration du Ministre de la promotion de l’investissement concernant un éventuel rapatriement de nos réserves de change placées à l’étranger, pour un débat transparent il me semble utile d’éclaircir la population algérienne qui a une faible culture économique, mais propriétaire ipso facto de ces réserves, autant que les réserves d’hydrocarbures, étant en droit de savoir comment elles sont utilisées.

          1- L’institution, la seule habilitée à gérer, rapatrier, placer les devises, est selon la Constitution et la loi sur la monnaie et le crédit la banque d’Algérie, institution placée sous l’autorité directe du président de la république et ne dépend en aucune manière du gouvernement. Tout autre déclaration ne venant pas de cette institution est nulle et non avenue et n’engage pas l’Etat algérien. Alors se pose cette question : pourquoi cette cacophonie institutionnelle surtout sur un sujet sensible, engageant la sécurité du pays, et donc cette déclaration ‘un membre du gouvernement nullement habilité, pouvant peut être passer encore si c’était le Ministre des finances ?

          2- La deuxième question qui se pose d’abord quel est le montant placé à l’étranger ? Le Ministre des Finances interrogé par les députés à l’APN en novembre 2008 avait affirmé que 80% des réserves de change de l’Algérie alors estimées à environ 140 milliards de dollars, sans les réserves d’or dont la valeur fluctue selon la valeur de l’once d’or, étaient placées à l’étranger, sans donner aucune précision.

          3- Quelle est la structure du placement, la part en bons de trésor, dans ce cas garantis par les Etats, la part dans des banques internationales privées dites bien cotées AAA, la garantie étant moindre, encore que pour ces dernières avec la crise économique d’octobre 2008, bon nombre de ces banques ont été déclassées.
          Comment ne pas rappeler l’information d’une extrême gravité, publiée par la presse algérienne en février 2010 affirmant que la Sonatrach aurait avait placé avec l’Accord de la banque d’Algérie plus de 2 milliards de dollars dans une banque émiratie, information non démentie ni par la banque d’Algérie, ni par le Ministère des finances, ni par le Ministère de l’Energie et des Mines. Qu’en est-il avec la semi- faillite financière d’Abu Dhabi ? . Rumeur ou vérité ?

          4- Quatrième question existe-t–il une gestion active de nos réserves de change et dans quelles monnaies elles sont libellées : dollars, euros, yen, livres sterling. L’information selon laquelle la structure serait de 45% en dollars, 45% en euros, 5% en livres sterling et 5% en yen est-elle vérifiée ? Ce d’autant plus qu’il y a eu depuis janvier 2000 (cotation 0,90 dollar un euro ) à janvier 2010 une dépréciation du dollar de plus de 40% ?

          5- Cinquième question, le placement s’est-il f ait à long terme, à moyen terme ou à court terme et quelles sont les parts respectives ?

          6- Sixième question. A quel moment et à quel taux d’intérêt se sont fait ces
          placements , avant la crise, pendant la crise d’octobre 2008, sachant que les principaux taux directeurs des banques centrales ont été ramenés vers zéro et avec le taux d’inflation mondial même très faible , le rendement des placements peut être négatif ?

          7- Septième question. Le rapatriement des réserves de change peut-ils se faire sans l’accord des partenaires (quelles ont été les clauses du contrat) sans compter qu’un rapatriement prématuré fait perdre une fraction des intérêts prévus ?

          8- Huitième question. S’’il y a rapatriement n’est ce pas la conséquence des dernières mesures gouvernementales où le financement se fait en priorité sur fonds propres dans la mesure où le secteur privé national opérant dans la sphère réelle est dans sa majorité fortement endetté, puisant lui même une grande fraction de son financement au niveau des banques locales, ayant une épargne faible , et se pose cette question : en économie ouverte, la politique socio-économique actuelle se fondant sur un retour au volontarisme étatique est–elle fiable ?

          9- Neuvième question liée à la précédente, les dernières mesures gouvernementales des 49/51% donnant la priorité dans le capital à l’Etat, encadrant donc l’investissement étranger, et ces mesures techniques seront-elles suffisantes pour enclencher un véritable développement hors hydrocarbures ?

          10- Enfin dixième question. Le blocage actuel ne réside t-il pas dans le manque de visibilité, de cohérence dans la démarche gouvernementale, lié à la panne dans la réforme globale , une gouvernance mitigée freinant la dynamique économique fondée sur la valorisation du savoir actuellement dévalorisée au profit des emplois rentes, et donc ne permettant pas un transfert du savoir faire organisationnel et technologique, des entreprises concurrentielles s’adaptant aux mutations mondiales freinées par une bureaucratie paralysante, la société reposant sur la rente des hydrocarbures ( brut et semi-brut) qui a engendré malheureusement une corruption socialisée.

          Devant cette situation instable, en évitant d’imputer toujours la faute à l’extérieur, alors que le mal profond est en nous, ce discours populiste démagogique ne portant plus, même en rapatriant les réserves de change, la majorité des hommes d’affaires étrangers ou nationaux ne préfèreront-ils pas les actions de court terme, sans risques sachant qu’ils seront payés avec l’importance des réserves de change qui avec la mauvaise gestion peuvent aller vers l’épuisement avec un impact socio-économique mitigé? Car l’important n’est pas de dépenser, tout le monde sait dépenser, mais de bien gérer.


          Docteur Abderrahmane MEBTOUL, Professeur d’Université en management stratégique Expert International

          (c) *************
          Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

          Commentaire


          • #6
            Djoudi revient sur la gestion des réserves de change

            Le ministre des Finances, M. Ka- rim Djoudi, a réitéré mardi que la gestion des réserves de change repose sur les principes de sécurité et de liquidité de ces actifs.

            «La gestion des réserves de change repose sur les principes de la sécurité de ces actifs et de leur liquidité.

            Simultanément, il y a une politique active de l’Etat de dépenses publiques pour la période 2010-2014 qui va conforter les programmes en cours», a-t-il indiqué à la presse, en marge de la 7ème session du Conseil ministériel maghrébin des finances et de la monnaie, qui l’a interrogé sur la gestion des placements financiers de l’Algérie à l’étranger.

            «Les réserves de change ont une contrepartie en dinars qui se retrouve pour l’essentiel dans les recettes fiscales utilisées dans le cadre du budget de l’Etat pour les programmes d’investissement», a-t-il expliqué.

            «Ces ressources sont utilisées pour les gros programmes d’investissements publics précédents (2001-2004 et 2005-2009) et en cours (2010-2014), mais aussi comme leviers au développement de l’investissement privé», a ajouté le ministre. «Les réserves de change sont déjà investies dans la monnaie nationale.

            Lorsque vous investissez dans un programme public, ceci a un impact sur le mouvement de la croissance économique, sur le mouvement de consommation interne et sur le mouvement des importations», a-t-il poursuivi.

            Il est à rappeler que les réserves de change ont atteint les 146 milliards de dollars à fin septembre 2009. Récemment, le cabinet américain de consulting et d’évaluation des risques en matière d’investissements «IHS Global Insight» a indiqué que les réserves de change (hors-or) de l’Algérie devront continuer à augmenter pour s’établir à 168,1 milliards de dollars en 2010, à 176,6 milliards de dollars en 2011, à 184,8 milliards de dollars en 2012, et à 190,8 milliards de dollars en 2013, rappelle-t-on.

            Le Quotidien d'Oran

            Commentaire


            • #7
              C'est un debat que l'on a eu ici.

              Personnellement, apres la loi du 51%/49%, je pensais que cela rentrait dans une logique de mobilisation des devises du pays pour financer (a travers divers formules) des investissements en collaboration avec des investisseurs etrangers.

              Commentaire

              Chargement...
              X