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Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a appelé hier à la mise en place d’une charte arabe des PME.
Dans un message lu par son représentant personnel à l’ouverture du 5ème colloque arabe de la petite et moyenne industrie (PMI), le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance d’une «stratégie unifiée» pour la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) dans le monde arabe.
Plus explicite, le chef de l’Etat a estimé qu’il était temps de mettre en place des bases et des principes communs pour accompagner l’évolution des PME et faciliter leur création et leur développement.
Abdelaziz Bouteflika a, en outre, mis en exergue l’importance de la créativité et de l’innovation, considérées comme des leviers essentiels pour tout développement économique.
Par ailleurs, le président de la République a affirmé que le passage à une nouvelle étape est une nécessité pour les pays arabes et ce, dans l’objectif d’assurer une complémentarité économique dans le cadre de la coopération et des intérêts mutuels.
Le ministre de la PME et de l’Artisanat a expliqué pour sa part en marge de la rencontre que cette plate-forme, qui s’inspire de la charte européenne des PME, englobera un certain nombre de principes que doivent respecter les pays arabes adhérents. «Ce sont des principes généraux et un engagement politique de la part des pays arabes. Ils visent à mettre en place la législation nécessaire à l’amélioration de la PME et la mise en place de structures et d’institutions qui devraient traduire cette volonté politique en un programme de développement», a tenu à souligner le ministre. Il précisera néanmoins que «chaque pays doit traduire ces principes à sa façon, en fonction de son organisation».
Il faut rappeler à ce titre que l’Algérie a déjà proposé, lors des travaux du 4ème colloque arabe sur la PME qui s’est déroulé à Sanaa (Yémen), l’élaboration d’une charte arabe pour la promotion de ce secteur dans le monde arabe.
Soulignons par ailleurs que cette rencontre à laquelle 17 pays arabes ont pris part a vu la présence de plusieurs membres du gouvernement et de quelque 450 participants algériens et arabes activant dans le secteur de la PME/PMI.
Ce colloque, organisé par le ministère de la PME et de l’Artisanat, en collaboration avec l’Organisation arabe du développement industriel et de la métallurgie (OADIM) et la Banque islamique de développement (BID), s’inscrit dans le cadre «des efforts consentis pour identifier les conditions nécessaires au développement des PME/PMI dans les pays arabes et résorber les problèmes auxquels fait face ce secteur».
La rencontre tend également à examiner, durant deux jours, la possibilité de coordonner entre les réseaux des PME et les institutions d’appui et à faire prendre conscience aux décideurs de l’importance de conjuguer les efforts. Elle se veut, par ailleurs, une occasion pour les responsables et les experts arabes d’échanger leurs expériences en matière de développement des PME/PMI ayant permis notamment la création de nouveaux emplois et le désenclavement de zones rurales.
Plusieurs thèmes sont inscrits à l’ordre du jour, dont la situation du secteur dans le monde arabe, la propriété intellectuelle et l’innovation ainsi que le rôle des NTIC dans le développement des PME/PMI. Les participants examineront aussi le rôle des centres techniques dans le soutien des capacités productives et technologiques des industries ainsi que les mécanismes modernes d’accompagnement des PMI tels que les dispositifs de financement, de commercialisation et d’assistance technique.
Par La Tribune
Dans un message lu par son représentant personnel à l’ouverture du 5ème colloque arabe de la petite et moyenne industrie (PMI), le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance d’une «stratégie unifiée» pour la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) dans le monde arabe.
Plus explicite, le chef de l’Etat a estimé qu’il était temps de mettre en place des bases et des principes communs pour accompagner l’évolution des PME et faciliter leur création et leur développement.
Abdelaziz Bouteflika a, en outre, mis en exergue l’importance de la créativité et de l’innovation, considérées comme des leviers essentiels pour tout développement économique.
Par ailleurs, le président de la République a affirmé que le passage à une nouvelle étape est une nécessité pour les pays arabes et ce, dans l’objectif d’assurer une complémentarité économique dans le cadre de la coopération et des intérêts mutuels.
Le ministre de la PME et de l’Artisanat a expliqué pour sa part en marge de la rencontre que cette plate-forme, qui s’inspire de la charte européenne des PME, englobera un certain nombre de principes que doivent respecter les pays arabes adhérents. «Ce sont des principes généraux et un engagement politique de la part des pays arabes. Ils visent à mettre en place la législation nécessaire à l’amélioration de la PME et la mise en place de structures et d’institutions qui devraient traduire cette volonté politique en un programme de développement», a tenu à souligner le ministre. Il précisera néanmoins que «chaque pays doit traduire ces principes à sa façon, en fonction de son organisation».
Il faut rappeler à ce titre que l’Algérie a déjà proposé, lors des travaux du 4ème colloque arabe sur la PME qui s’est déroulé à Sanaa (Yémen), l’élaboration d’une charte arabe pour la promotion de ce secteur dans le monde arabe.
Soulignons par ailleurs que cette rencontre à laquelle 17 pays arabes ont pris part a vu la présence de plusieurs membres du gouvernement et de quelque 450 participants algériens et arabes activant dans le secteur de la PME/PMI.
Ce colloque, organisé par le ministère de la PME et de l’Artisanat, en collaboration avec l’Organisation arabe du développement industriel et de la métallurgie (OADIM) et la Banque islamique de développement (BID), s’inscrit dans le cadre «des efforts consentis pour identifier les conditions nécessaires au développement des PME/PMI dans les pays arabes et résorber les problèmes auxquels fait face ce secteur».
La rencontre tend également à examiner, durant deux jours, la possibilité de coordonner entre les réseaux des PME et les institutions d’appui et à faire prendre conscience aux décideurs de l’importance de conjuguer les efforts. Elle se veut, par ailleurs, une occasion pour les responsables et les experts arabes d’échanger leurs expériences en matière de développement des PME/PMI ayant permis notamment la création de nouveaux emplois et le désenclavement de zones rurales.
Plusieurs thèmes sont inscrits à l’ordre du jour, dont la situation du secteur dans le monde arabe, la propriété intellectuelle et l’innovation ainsi que le rôle des NTIC dans le développement des PME/PMI. Les participants examineront aussi le rôle des centres techniques dans le soutien des capacités productives et technologiques des industries ainsi que les mécanismes modernes d’accompagnement des PMI tels que les dispositifs de financement, de commercialisation et d’assistance technique.
Par La Tribune