«Croyez-moi, car je suis sincère lorsque je vous dis que cette race [les juifs], vile et faible, est hégémonique dans le monde entier et qu’on ne peut la vaincre. Des juifs siègent dans chaque gouvernement, dans chaque banque, dans chaque entreprise.»
Lettre de Mark Sykes, à un dirigeant arabe
Cette phrase résume à elle seule le sentiment profond qui prévalait au début du siècle dernier à l’endroit des Juifs «maîtres du Monde». L’Europe s’effarouche avec une horreur feinte de la politique du IIIe Reich elle qui en a fait le lit. Comme l’écrit Sophie Bessis: «Le nazisme ne fut pas une rupture mais une continuité.» Comment alors réparer sa faute originelle ad vitam aeternam vis-à-vis du sionisme? D’abord accepter de leur donner un «home» sur un terre loin de l’Europe. C’est ainsi que, sionisme théorisé par Théodore Herzl au Congrès de Bâle, se mit en ordre de marche.
Il y a 92 ans, écrit Alain Gresh, le 2 novembre 1917, le gouvernement britannique adoptait la déclaration Balfour, un texte qui est à l’origine du conflit palestinien. Un monde s’effondre. La Première Guerre mondiale entre dans sa dernière année. Des empires séculaires, celui des Ottomans - le turc -, l’empire austro-hongrois, n’y survivront pas. La Russie tsariste est déjà morte (....Nous) sommes le 2 novembre 1917 et lord Arthur James Balfour, ministre du puissant empire britannique, met la dernière touche à sa lettre. Hésite-t-il un instant à y apposer son paraphe? Est-il saisi d’une sombre prémonition? Sans doute pas, car le texte, plus connu sous le nom de «Déclaration Balfour», a été longuement débattu par le gouvernement de Sa Majesté. Celui-ci déclare qu’il «envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif». La déclaration qui, dans une première version, évoquait «la race juive», précise que, pour la réalisation de cet objectif, «rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays». Comment créer un foyer national juif sans affecter les populations locales arabes? Cette contradiction, la Grande-Bretagne ne pourra jamais la résoudre et elle sera à l’origine du plus long conflit qu’ait connu le monde contemporain. La lettre de Balfour est adressée à lord Walter Rothschild, un des représentants du judaïsme britannique, proche des sionistes.
Chems Eddine CHITOUR ...................../.....................
Lettre de Mark Sykes, à un dirigeant arabe
Cette phrase résume à elle seule le sentiment profond qui prévalait au début du siècle dernier à l’endroit des Juifs «maîtres du Monde». L’Europe s’effarouche avec une horreur feinte de la politique du IIIe Reich elle qui en a fait le lit. Comme l’écrit Sophie Bessis: «Le nazisme ne fut pas une rupture mais une continuité.» Comment alors réparer sa faute originelle ad vitam aeternam vis-à-vis du sionisme? D’abord accepter de leur donner un «home» sur un terre loin de l’Europe. C’est ainsi que, sionisme théorisé par Théodore Herzl au Congrès de Bâle, se mit en ordre de marche.
Il y a 92 ans, écrit Alain Gresh, le 2 novembre 1917, le gouvernement britannique adoptait la déclaration Balfour, un texte qui est à l’origine du conflit palestinien. Un monde s’effondre. La Première Guerre mondiale entre dans sa dernière année. Des empires séculaires, celui des Ottomans - le turc -, l’empire austro-hongrois, n’y survivront pas. La Russie tsariste est déjà morte (....Nous) sommes le 2 novembre 1917 et lord Arthur James Balfour, ministre du puissant empire britannique, met la dernière touche à sa lettre. Hésite-t-il un instant à y apposer son paraphe? Est-il saisi d’une sombre prémonition? Sans doute pas, car le texte, plus connu sous le nom de «Déclaration Balfour», a été longuement débattu par le gouvernement de Sa Majesté. Celui-ci déclare qu’il «envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif». La déclaration qui, dans une première version, évoquait «la race juive», précise que, pour la réalisation de cet objectif, «rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays». Comment créer un foyer national juif sans affecter les populations locales arabes? Cette contradiction, la Grande-Bretagne ne pourra jamais la résoudre et elle sera à l’origine du plus long conflit qu’ait connu le monde contemporain. La lettre de Balfour est adressée à lord Walter Rothschild, un des représentants du judaïsme britannique, proche des sionistes.
Chems Eddine CHITOUR ...................../.....................
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