Terrorisme: sept pays se concertent à Alger sur la sécurité dans le Sahel
(AFP) – il y a 1 heure
ALGER — Les représentants de sept pays africains évaluaient ensemble mardi à Alger la situation sécuritaire dans la région sahélo-saharienne où "le terrorisme et le crime organisé" constituent "des menaces réelles", selon le ministre algérien des Affaires étrangères.
"Notre rencontre témoigne de notre prise de conscience (...) que la sécurité et la paix sont un préalable au développement" de cette région où "le terrorisme, qui connaît des développements dangereux, et ses alliances avec le crime organisé constituent des menaces réelles", a dit Mourad Medelci en ouvrant les travaux d'une "conférence de coordination".
Outre Mourad Medelci, ses homologues ou leurs représentants du Burkina Faso, du Tchad, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie et du Niger participent à ces travaux, ces trois derniers pays ayant des frontières communes avec l'Algérie dans une zone où des groupes islamistes radicaux se réclamant d'Al-Qaïda sont actifs.
M. Medelci, qui a insisté sur les "connections multiples du terrorisme avec le crime organisé", citant le trafic de drogue et d'armes, s'est dit "persuadé du succès" de cette rencontre car "elle révèle notre volonté commune d'apporter de manière concertée des réponses adéquates et adaptées à ces défis".
"A l'évidence, l'instauration d'une coopération frontalière efficace et multiforme entre nos pays est cruciale", a encore affirmé le chef de la diplomatie algérienne.
Il a mis en exergue la nécessité "d'un engagement sans faille et sans conditions" des pays réunis "dans la lutte contre le terrorisme" ainsi que "le devoir de solidarité (...) envers les populations les plus démunies".
Les ministres des Affaires étrangères, ou leurs représentants, des sept pays ont ensuite poursuivi leurs travaux à huis-clos.
La région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces groupes maintiennent une certaine pression sur les forces de sécurité algériennes régulièrement visées par des attentats dans certaines zones du pays, qui ont cependant sensiblement diminué d'intensité ces derniers mois.
Ils ont également revendiqué l'enlèvement de plusieurs ressortissants étrangers dans plusieurs pays voisins de l'Algérie, dont trois en Mauritanie, qui ont ensuite été transférés au Mali.
Une otage espagnole Alicia Gamez a été libérée le 10 mars par un groupe d'Aqmi mais quatre Européens, deux de ses compatriotes et un couple italien dont la femme est d'origine burkinabè, sont toujours détenus dans le Nord du Mali.
Un Français, Pierre Camatte a également été libéré le 23 février peu après la remise en liberté par le Mali de quatre hommes - deux Algériens recherchés dans leur pays, un Mauritanien et un Burkinabé, - soupçonnés de terrorisme.
Alger et Nouakchott avaient alors protesté contre ces libérations, rappelant leur ambassadeur respectif pour consultations.
Vendredi, Aqmi a également revendiqué une attaque le 8 mars contre le poste militaire de Tilwa (région de Tillabéri) dans l'ouest du Niger qui a fait huit morts dont cinq soldats selon le gouvernement nigérien, et vingt-cinq selon la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
(AFP) – il y a 1 heure
ALGER — Les représentants de sept pays africains évaluaient ensemble mardi à Alger la situation sécuritaire dans la région sahélo-saharienne où "le terrorisme et le crime organisé" constituent "des menaces réelles", selon le ministre algérien des Affaires étrangères.
"Notre rencontre témoigne de notre prise de conscience (...) que la sécurité et la paix sont un préalable au développement" de cette région où "le terrorisme, qui connaît des développements dangereux, et ses alliances avec le crime organisé constituent des menaces réelles", a dit Mourad Medelci en ouvrant les travaux d'une "conférence de coordination".
Outre Mourad Medelci, ses homologues ou leurs représentants du Burkina Faso, du Tchad, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie et du Niger participent à ces travaux, ces trois derniers pays ayant des frontières communes avec l'Algérie dans une zone où des groupes islamistes radicaux se réclamant d'Al-Qaïda sont actifs.
M. Medelci, qui a insisté sur les "connections multiples du terrorisme avec le crime organisé", citant le trafic de drogue et d'armes, s'est dit "persuadé du succès" de cette rencontre car "elle révèle notre volonté commune d'apporter de manière concertée des réponses adéquates et adaptées à ces défis".
"A l'évidence, l'instauration d'une coopération frontalière efficace et multiforme entre nos pays est cruciale", a encore affirmé le chef de la diplomatie algérienne.
Il a mis en exergue la nécessité "d'un engagement sans faille et sans conditions" des pays réunis "dans la lutte contre le terrorisme" ainsi que "le devoir de solidarité (...) envers les populations les plus démunies".
Les ministres des Affaires étrangères, ou leurs représentants, des sept pays ont ensuite poursuivi leurs travaux à huis-clos.
La région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces groupes maintiennent une certaine pression sur les forces de sécurité algériennes régulièrement visées par des attentats dans certaines zones du pays, qui ont cependant sensiblement diminué d'intensité ces derniers mois.
Ils ont également revendiqué l'enlèvement de plusieurs ressortissants étrangers dans plusieurs pays voisins de l'Algérie, dont trois en Mauritanie, qui ont ensuite été transférés au Mali.
Une otage espagnole Alicia Gamez a été libérée le 10 mars par un groupe d'Aqmi mais quatre Européens, deux de ses compatriotes et un couple italien dont la femme est d'origine burkinabè, sont toujours détenus dans le Nord du Mali.
Un Français, Pierre Camatte a également été libéré le 23 février peu après la remise en liberté par le Mali de quatre hommes - deux Algériens recherchés dans leur pays, un Mauritanien et un Burkinabé, - soupçonnés de terrorisme.
Alger et Nouakchott avaient alors protesté contre ces libérations, rappelant leur ambassadeur respectif pour consultations.
Vendredi, Aqmi a également revendiqué une attaque le 8 mars contre le poste militaire de Tilwa (région de Tillabéri) dans l'ouest du Niger qui a fait huit morts dont cinq soldats selon le gouvernement nigérien, et vingt-cinq selon la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
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