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100 millions dh d'escroquerie dans société coté en bourse au maroc

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  • 100 millions dh d'escroquerie dans société coté en bourse au maroc

    Taslif: Escroquerie organisée
    · Démantèlement d’un réseau avec ramifications en interne

    · Cotation suspendue en Bourse

    · Le management rassure quant à l’impact sur les résultats


    Voilà une étrange affaire avec plein de zones d’ombre. Les seuls faits avérés dans ce qui s’apparente à une escroquerie (selon le terme employé par la société) à Taslif, c’est qu’il y a un dossier en instructions judiciaires et pas moins de 5 personnes, dont de hauts cadres de la société en détention préventive depuis le 10 mars. Ces personnes sont impliquées dans une affaire d’escroquerie pour à peu près 100 millions de DH (soit quatre fois le bénéfice net réalisé en 2008).

    Le réseau démantelé aurait agi en falsifiant des documents officiels et également à travers de vrais dossiers de crédit pour le financement de camions à travers plusieurs niveaux de «sociétés» ad hoc clientes les unes des autres.

    Pour l’impact de ce détournement sur la santé financière de la société de financement, un communiqué officiel sous couvert du CDVM, indique qu’il n’est pas «sensible». Une enquête a aussi été effectuée en février par la Banque centrale.
    Ce communiqué diffusé suite à la tenue d’un conseil d’administration extraordinaire le même jour (après que l’information ait été publiée en exclusivité dans L’Economiste), indique que «la société a récupéré au fur et à mesure l’ensemble des camions concernés et que l’impact ne sera que peu significatif sur les résultats 2009». Le communiqué ne donne pas de montant pour l’escroquerie.
    Taslif étant cotée en Bourse, la valeur a été suspendue vendredi matin et le management a rencontré le CDVM. A ce titre, la communauté financière s’interroge: l’enquête de police a commencé il y a un mois. Mais il a fallu attendre que l’affaire filtre dans nos colonnes pour qu’une décision soit prise de suspendre le cours.
    Cette affaire pourrait connaître des rebondissements à l’issue du second conseil d’administration prévu aujourd’hui pour «l’approbation des comptes eu égard à cet évènement postclôture», comme l’indique le communiqué.




    Un appel mystérieux

    L’Economiste a reçu un appel téléphonique anonyme vendredi matin. L’interlocuteur, qui semblait être une personne très initiée, a fait quelques révélations difficiles à vérifier.
    En effet, il prétendait que «les personnes incriminées et mises en garde à vue ne sont que des boucs émissaires». Selon lui, c’est à la direction générale d’endosser la responsabilité en raison «de la nomination de personnes incompétentes à des postes de responsabilités».

    M. A. B.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT
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