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L'Allemagne, premier exportateur mondial

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  • L'Allemagne, premier exportateur mondial

    L'Allemagne devrait être en 2005, le premier exportateur mondial devant les Etats-Unis, et ce, pour la troisième année consécutive.

    L'Allemagne, première puissance économique en Europe, a vendu pour 786,1 milliards d'euros à l'étranger en 2005. Pas une goutte de pétrole ne figure dans le catalogue des exportations allemandes!

    Paradoxalement, le record des exportations et le bon moral des patrons allemands n'a pas permis de réduire le chômage. Angela Merkel va devoir trouver la solution à cette étrange équation.

    ===
    Allemagne: nouveau record des exportations en 2005

    Les exportations allemandes ont affiché un nouveau record en 2005, selon des chiffres publiés mercredi, permettant au pays de prétendre une nouvelle fois au titre de champion du monde en la matière, certes glorieux, mais qui ne suffit pas à assurer une croissance économique pérenne.

    Les entreprises allemandes ont vendu pour 786,1 milliards d'euros à l'étranger en 2005 selon l'Office fédéral des statistiques, Destatis. C'est 7,5% de plus que l'année précédente, et l'excédent commercial s'est établi à plus de 160 milliards.

    Grâce à ces bons chiffres, l'Allemagne pourrait bien avoir soufflé la place de numéro un mondial des exportations aux Etats-Unis, comme en 2003 et en 2004. Il faudra pour en être certain attendre la publication des chiffres de l'Organisation mondiale du commerce, qui font référence en la matière.

    Etre "numéro un", c'est un bon slogan dans une Allemagne qui a plutôt tendance à la déprime. Mais cela reflète aussi la force de l'industrie nationale, dont la qualité "made in Germany" est toujours reconnue de par le monde.

    "A l'inverse de la tendance mondiale, les biens industriels ont même renforcé leur position ces derniers temps ici", commentait mercredi l'institut de recherche économique IW de Cologne (ouest). "Certes l'Allemagne n'est pas un grand acteur des technologies de pointe, mais les produits allemands profitent de la demande globale pour les produits de haute technologie, surtout les machines".

    Les pays européens restent les premiers partenaires commerciaux de l'Allemagne, mais la part des pays tiers est croissante. Les exportations hors Europe ont crû de 8,4% en 2005. Un tissu dense de petites et moyennes entreprises spécialisées garantit le succès dans des domaines comme par exemple les machines-outils, dont sont justement demandeuses les économies en forte croissance telle la Chine.

    Rien à voir avec le modèle français, où la faiblesse des biens d'équipements nuit au commerce extérieur. La France a exporté pour quelque 355 milliards d'euros l'an dernier, plus de moitié moins que son voisin, et le déficit français pour 2005, attendu vendredi, devrait afficher un record à plus de 25 milliards.

    Mais être numéro un des exportations ne veut pas dire grand chose. "Ce qui est dommage c'est qu'on se concentre toujours sur l'export, pas sur les importations", selon Joachim Smend, de la fédération allemande du commerce de gros et extérieur (BGA), "sans tout ce que nous importons, nous ne pourrions pas y arriver".

    Et puis surtout, vendre beaucoup à l'étranger ne suffit pas à faire croître de façon pérenne une économie mal en point. Depuis plusieurs années déjà le commerce extérieur tire pratiquement à lui seul une croissance maigrichonne: en 2005 plus des trois quarts de la hausse de 0,9% du PIB étaient imputables à l'export.

    La consommation intérieure traîne toujours la patte, et même si elle montre des signes de redressement, il faudra attendre un vrai retournement sur le marché du travail pour que la croissance s'affermisse, soulignent tous les économistes, plus attentifs à l'évolution du chômage et de la consommation intérieure qu'aux performances bien rodées du commerce extérieur.

    Dans une analyse publiée cette semaine la banque Ixis note "enfin une reprise cyclique de l'investissement productif, qui fait écho à la hausse record de la demande extérieure". "Mais le prochain cap, celui d'une croissance de l'emploi régulier et des salaires, reste à franchir", ajoute l'étude.

    En janvier l'Allemagne comptait 5,012 millions de chômeurs, soit 12,1% de la population active.

    Par AFP

  • #2
    Salam

    Le FMI dit souvent à l'Algérie qu'elle devrait diversifier ses exportations hors pétrole.

    Et bien moi je dis à l'Allemagne qu'elle devrais diversifier ses exportations hors produits industriels

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    • #3
      Ah la rigueur et savoir-faire allemand... c'est de ce pays que Algérie devrait s'inspirer et apprendre ! J'espére que les entreprises algériennes vont multiplier les joint-venture avec les entreprise allemandes pour acquérir leur savoir-faire, surtout dans le domaine industrielle où le besoin est énorme.
      L'erreur d'acheter des usines clé en main doit être révolu. Il faut maintenant être impliqué dans toutes les étapes, de la conception jusqu'au service après-vente ! Il faut produire bien ! Il faut des résultats tangibles ! Il faut bosser !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        Salam

        L'Allemagne, première puissance économique en Europe, a vendu pour 786,1 milliards d'euros à l'étranger en 2005.
        Avec ce chiffre l'Allemagne exporte 20 fois plus que tous les pays arabes réunnis.

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