Les services de sécurité affirment que 202 missionnaires exercent actuellement le prosélytisme évangéliste au Maroc à travers 36 cellules.
L’expulsion, la semaine dernière, d’un groupe d’évangélistes étrangers qui s’activaient à Ain Leuh est un message fort du gouvernement marocain quant à sa volonté ferme de lutter contre toutes les tentatives d’atteinte aux valeurs morales et religieuses du Royaume. Une fermeté qui n’exclut pas une volonté aussi de réagir avec pondération en privilégiant le recours à l’expulsion, conformément aux dispositions de la loi et dans le respect des procédures judiciaires en vigueur, au lieu d’aller vers une application radicale du code pénal qui qualifie de délit toute atteinte délibérée à la foi des musulmans.
La réaction des autorités compétentes se justifie non seulement par le caractère légal de son action, mais aussi et surtout par le fait que le phénomène de l’évangélisation est en train de prendre des dimensions préoccupantes.
«La situation est préoccupante, mais elle est entièrement maîtrisée», indique une source proche du dossier confirmant que le Maroc fait effectivement face à une tentative de pénétration de la part de certaines organisations évangélistes.
La même source indique que la majorité des opérations de ce genre sont détectées, contrôlées et observées par les services concernés et que, dès que les soupçons quant aux intentions de leurs meneurs de mener des campagnes d’évangélisation sont confirmés, il est procédé à l’application de la loi avec la fermeté nécessaire qu’exige la défense des valeurs religieuses du Royaume.
La veille installée par les services compétents a permis ainsi de détecter quelque 36 cellules de prosélytisme évangéliste qui tentent de s’activer sur le territoire national composées de 202 missionnaires dont la majorité sont de nationalité américaine, anglaise et française. Ces missionnaires sont soit des prêtres soit des enseignants travaillant dans le cadre des accords de coopération, des ingénieurs travaillant pour le compte de multinationales opérant sur le territoire national, des médecins ou des chefs d’entreprise.
Ces cellules sont pour la majorité concentrées dans les régions de Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès, Meknès, et Agadir. Le modus operandi de ces cellules correspond à celui que les évangélistes adoptent en général, à savoir la tenue de réunions privées régulières qui visent ce qu’ils appellent «la consolidation de la foi chrétienne», ou l’organisation de sorties groupées pendant lesquelles on tente de diffuser «le message du Christ» ou à travers des séances de formation et des séminaires à l’étranger.
Les premiers cibles de ces cellules sont les jeunes chômeurs, selon les investigations menées par les autorités compétentes. Mais, cela ne signifie pas que des jeunes cadres ayant une formation supérieure et une bonne une situation salariale soient à l’abri de ces tentatives. Ainsi, il y aurait près de 363 Marocains qui se seraient convertis au christianisme et qui ont même commencé à vouloir prendre les rênes des réseaux évangélistes sur le territoire national. Ainsi, des informations dont disposent les services compétents indiquent que les Marocains convertis auraient créé une douzaine de cellules locales et qu’ils ont réussi à mettre la main sur 26 parmi 36 agissant au Maroc.
Comment on christianisait les enfants abandonnés
Les dirigeants de l’orphelinat ont reconnu, selon les enquêteurs, qu’ils enseignaient les principes du christianisme aux enfants.
L’enquête menée sur l’orphelinat d’Aïn Leuh a révélé que les ressortissants étrangers expulsés se sont rendus coupables de violation des lois en vigueur.
Outre la tentative de conversion d’enfants mineurs au christianisme, ils ont violé toutes les lois régissant les procédures de la Kafala (Prise en charge) des enfants abandonnés ou orphelins. Parmi les expulsés figurent seize personnes, entre résidents et dirigeants de l’orphelinat situé dans la province d’Ifrane qui s’appelle «Le village de l’espérance» fondé en 1957 et géré par des Américains.
Les investigations judiciaires ont montré que le bureau dirigeant de l’orphelinat est composé de cinq membres dont un seul Marocain. Les activités de l’orphelinat sont financées par des organisations hollandaises, américaines et sud-africaines.
L’orphelinat comptait 33 enfants, 22 garçons et 11 fillettes. Les missionnaires ciblaient les enfants entre 1 et 10 ans, dont la majorité sont des enfants de mères célibataires. Les dirigeants de l’orphelinat ont reconnu, selon les enquêteurs, qu’ils enseignaient les principes du christianisme aux enfants.
Selon les constatations faites par les responsables de l’enquête effectuée sous le contrôle du Parquet, les responsables de l’orphelinat ne permettaient pas aux enfants de rencontrer les membres de leurs familles et ne respectaient pas la condition principale pour qu’une personne puisse adopter un enfant, à savoir qu’elle soit de confession musulmane. D’ailleurs, les dirigeants de l’orphelinat avaient présenté une demande de fondation de leur propre école privée, mais la demande leur a été refusée par l’Académie régionale de Meknès, car elle ne remplissait pas les conditions légales exigées par la loi.
Les dernières informations émanant des autorités locales indiquent que la gestion de l’orphelinat a été confiée à Asmaâ Bouziyane, présidente de l’Association de protection des enfants abandonnés à Azrou assistée d’un agent d’autorité. Une direction provisoire qui bénéficiera du soutien des différents départements concernés, à savoir la Santé, l’Education nationale et l’Entraide nationale.
Le 12-03-2010 à 08:52 Par : Mohamed Aswab
L’expulsion, la semaine dernière, d’un groupe d’évangélistes étrangers qui s’activaient à Ain Leuh est un message fort du gouvernement marocain quant à sa volonté ferme de lutter contre toutes les tentatives d’atteinte aux valeurs morales et religieuses du Royaume. Une fermeté qui n’exclut pas une volonté aussi de réagir avec pondération en privilégiant le recours à l’expulsion, conformément aux dispositions de la loi et dans le respect des procédures judiciaires en vigueur, au lieu d’aller vers une application radicale du code pénal qui qualifie de délit toute atteinte délibérée à la foi des musulmans.
La réaction des autorités compétentes se justifie non seulement par le caractère légal de son action, mais aussi et surtout par le fait que le phénomène de l’évangélisation est en train de prendre des dimensions préoccupantes.
«La situation est préoccupante, mais elle est entièrement maîtrisée», indique une source proche du dossier confirmant que le Maroc fait effectivement face à une tentative de pénétration de la part de certaines organisations évangélistes.
La même source indique que la majorité des opérations de ce genre sont détectées, contrôlées et observées par les services concernés et que, dès que les soupçons quant aux intentions de leurs meneurs de mener des campagnes d’évangélisation sont confirmés, il est procédé à l’application de la loi avec la fermeté nécessaire qu’exige la défense des valeurs religieuses du Royaume.
La veille installée par les services compétents a permis ainsi de détecter quelque 36 cellules de prosélytisme évangéliste qui tentent de s’activer sur le territoire national composées de 202 missionnaires dont la majorité sont de nationalité américaine, anglaise et française. Ces missionnaires sont soit des prêtres soit des enseignants travaillant dans le cadre des accords de coopération, des ingénieurs travaillant pour le compte de multinationales opérant sur le territoire national, des médecins ou des chefs d’entreprise.
Ces cellules sont pour la majorité concentrées dans les régions de Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès, Meknès, et Agadir. Le modus operandi de ces cellules correspond à celui que les évangélistes adoptent en général, à savoir la tenue de réunions privées régulières qui visent ce qu’ils appellent «la consolidation de la foi chrétienne», ou l’organisation de sorties groupées pendant lesquelles on tente de diffuser «le message du Christ» ou à travers des séances de formation et des séminaires à l’étranger.
Les premiers cibles de ces cellules sont les jeunes chômeurs, selon les investigations menées par les autorités compétentes. Mais, cela ne signifie pas que des jeunes cadres ayant une formation supérieure et une bonne une situation salariale soient à l’abri de ces tentatives. Ainsi, il y aurait près de 363 Marocains qui se seraient convertis au christianisme et qui ont même commencé à vouloir prendre les rênes des réseaux évangélistes sur le territoire national. Ainsi, des informations dont disposent les services compétents indiquent que les Marocains convertis auraient créé une douzaine de cellules locales et qu’ils ont réussi à mettre la main sur 26 parmi 36 agissant au Maroc.
Comment on christianisait les enfants abandonnés
Les dirigeants de l’orphelinat ont reconnu, selon les enquêteurs, qu’ils enseignaient les principes du christianisme aux enfants.
L’enquête menée sur l’orphelinat d’Aïn Leuh a révélé que les ressortissants étrangers expulsés se sont rendus coupables de violation des lois en vigueur.
Outre la tentative de conversion d’enfants mineurs au christianisme, ils ont violé toutes les lois régissant les procédures de la Kafala (Prise en charge) des enfants abandonnés ou orphelins. Parmi les expulsés figurent seize personnes, entre résidents et dirigeants de l’orphelinat situé dans la province d’Ifrane qui s’appelle «Le village de l’espérance» fondé en 1957 et géré par des Américains.
Les investigations judiciaires ont montré que le bureau dirigeant de l’orphelinat est composé de cinq membres dont un seul Marocain. Les activités de l’orphelinat sont financées par des organisations hollandaises, américaines et sud-africaines.
L’orphelinat comptait 33 enfants, 22 garçons et 11 fillettes. Les missionnaires ciblaient les enfants entre 1 et 10 ans, dont la majorité sont des enfants de mères célibataires. Les dirigeants de l’orphelinat ont reconnu, selon les enquêteurs, qu’ils enseignaient les principes du christianisme aux enfants.
Selon les constatations faites par les responsables de l’enquête effectuée sous le contrôle du Parquet, les responsables de l’orphelinat ne permettaient pas aux enfants de rencontrer les membres de leurs familles et ne respectaient pas la condition principale pour qu’une personne puisse adopter un enfant, à savoir qu’elle soit de confession musulmane. D’ailleurs, les dirigeants de l’orphelinat avaient présenté une demande de fondation de leur propre école privée, mais la demande leur a été refusée par l’Académie régionale de Meknès, car elle ne remplissait pas les conditions légales exigées par la loi.
Les dernières informations émanant des autorités locales indiquent que la gestion de l’orphelinat a été confiée à Asmaâ Bouziyane, présidente de l’Association de protection des enfants abandonnés à Azrou assistée d’un agent d’autorité. Une direction provisoire qui bénéficiera du soutien des différents départements concernés, à savoir la Santé, l’Education nationale et l’Entraide nationale.
Le 12-03-2010 à 08:52 Par : Mohamed Aswab
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