Position incongrue de l'Algérie à l'égard du Maroc Publié le : 17.03.2010 | 15h50 Malgré la frontière commune avec son voisin algérien, les autorités de ce pays ont décidé d'exclure le Maroc d'une conférence régionale sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, organisée mardi à Alger. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération indique que «le Royaume du Maroc déplore la réaction négative des autorités algériennes et regrette cette attitude d'exclusion face à une menace pourtant commune et identifiée qui exige nécessairement une réponse concertée et collective au bénéfice de la consolidation de la paix et de la sécurité régionales et de la promotion du progrès et du développement dans toute la sous-région».
La même source rappelle que le Royaume du Maroc, «convaincu de la nécessité d'une démarche basée sur la conjugaison des efforts et la coordination des actions pour faire face aux défis sécuritaires régionaux, intimement liés à la paix et la stabilité de chacun des Etats de la région, avait exprimé, officiellement, sa disponibilité à prendre part à cette réunion et à contribuer activement à son succès et avait saisi, dans ce sens, le pays hôte, l'Algérie».
En effet, la région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Et le besoin de renforcer la sécurité et la stabilité dans les régions du Sahara et du Sahel constitue un enjeu majeur pour les années à venir. Et pour cause, les réseaux terroristes sont attirés par ces régions ayant de larges zones non administrées. Aujourd'hui, tous les pays de par le monde expriment une perception commune des enjeux de sécurité et de protection des populations dans ces régions dans un contexte international marqué par la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Tous mettent l'accent sur la nécessité d'une mobilisation collective contre la menace terroriste. C'est pourquoi, le Maroc mène depuis quelques années une guerre sans merci contre les groupes présumés terroristes qui opèrent dans la région. Presque toutes les enquêtes menées après les attentats perpétrés au Maroc et en Espagne ont montré du doigt le Groupe islamique combattant marocain (GICM), devenu Aqmi.
Cette organisation islamiste apparue à la fin des années 1990 est soupçonnée d'être l'auteur des attentats de Casablanca ayant fait 45 morts, le 16 mai 2003. Il est également soupçonné d'avoir participé activement aux attentats qui ont fait 191 morts et plus de 1.900 blessés à Madrid le 11 mars 2004.
Aujourd'hui, le Maroc, partenaire stratégique traditionnel des Etats-Unis, coopère activement avec les services de renseignement américains et européens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Royaume fait partie de l'initiative des Etats-Unis pour la lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel, intitulée la «Trans Saharian Counterrorism Initiative», lancée après les attentats du 11 septembre 2001, afin d'empêcher les terroristes de se ménager des asiles sûrs en Afrique.
Dans ce cadre, des manœuvres de «Flintlock 2005» ont eu lieu régulièrement dans cette région. Manœuvres qui visaient à lutter contre les groupes islamistes armés de l'Aqmi, considérée par les Américains comme la plus importante organisation terroriste dans la région du Grand Sahara. Selon la presse algérienne elle-même, ces groupes utiliseraient le désert algérien comme base pour lancer leurs attaques dans d'autres pays, comme celle menée en décembre 2007 en Mauritanie contre un cantonnement de l'armée mauritanienne.
Ce n'est pas un hasard que les USA et la France ont classé l'Algérie dans la liste noire de pays au grand potentiel terroriste.
Depuis plusieurs années, les services de renseignements français alertent régulièrement sur les activités de l'Aqmi, qui compte selon eux 500 hommes armés, dont 400 en Algérie et une centaine se déplaçant dans la zone sahélienne entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.
La région du Sahel constitue donc une zone de prédilection pour les groupes terroristes d'où ils lancent des actions terroristes, visant l'Afrique du Nord et l'Europe.
Plus grave, des éléments du polisario auraient, selon des sources concordantes, rallié ces groupes et font allégeance à Al Qaïda, ce qui amplifie encore davantage ces menaces et aggrave le risque de trafic d'armes et de détournements des aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf.
Le régime algérien déploie tous les moyens diplomatiques, médiatiques, financiers et de lobbying pour porter préjudice à notre cause nationale, arguant de la défense des «peuples opprimés dans le monde». Au lieu de dépenser l'argent de son pétrole dans des projets de développement humain et dans la lutte contre le terrorisme, ce pays voisin cautionne une cause perdue d'avance. Car l'autonomie que le Maroc a proposée et que les pays oeuvrant pour la paix dans ce monde ont encouragée, constitue la seule solution à la question du Sahara.
Dans ce contexte plein de contradictions, comment peut-on parler d'établir des liens de compréhension et de coopération alors que les principes universels de l'entente, de l'intérêt commun et du respect mutuel ne sont pas du tout respectés par l'Algérie? Par El Mahjoub Rouane | LE MATIN Par El Mahjoub Rouane | LE MATIN
La même source rappelle que le Royaume du Maroc, «convaincu de la nécessité d'une démarche basée sur la conjugaison des efforts et la coordination des actions pour faire face aux défis sécuritaires régionaux, intimement liés à la paix et la stabilité de chacun des Etats de la région, avait exprimé, officiellement, sa disponibilité à prendre part à cette réunion et à contribuer activement à son succès et avait saisi, dans ce sens, le pays hôte, l'Algérie».
En effet, la région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Et le besoin de renforcer la sécurité et la stabilité dans les régions du Sahara et du Sahel constitue un enjeu majeur pour les années à venir. Et pour cause, les réseaux terroristes sont attirés par ces régions ayant de larges zones non administrées. Aujourd'hui, tous les pays de par le monde expriment une perception commune des enjeux de sécurité et de protection des populations dans ces régions dans un contexte international marqué par la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Tous mettent l'accent sur la nécessité d'une mobilisation collective contre la menace terroriste. C'est pourquoi, le Maroc mène depuis quelques années une guerre sans merci contre les groupes présumés terroristes qui opèrent dans la région. Presque toutes les enquêtes menées après les attentats perpétrés au Maroc et en Espagne ont montré du doigt le Groupe islamique combattant marocain (GICM), devenu Aqmi.
Cette organisation islamiste apparue à la fin des années 1990 est soupçonnée d'être l'auteur des attentats de Casablanca ayant fait 45 morts, le 16 mai 2003. Il est également soupçonné d'avoir participé activement aux attentats qui ont fait 191 morts et plus de 1.900 blessés à Madrid le 11 mars 2004.
Aujourd'hui, le Maroc, partenaire stratégique traditionnel des Etats-Unis, coopère activement avec les services de renseignement américains et européens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Royaume fait partie de l'initiative des Etats-Unis pour la lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel, intitulée la «Trans Saharian Counterrorism Initiative», lancée après les attentats du 11 septembre 2001, afin d'empêcher les terroristes de se ménager des asiles sûrs en Afrique.
Dans ce cadre, des manœuvres de «Flintlock 2005» ont eu lieu régulièrement dans cette région. Manœuvres qui visaient à lutter contre les groupes islamistes armés de l'Aqmi, considérée par les Américains comme la plus importante organisation terroriste dans la région du Grand Sahara. Selon la presse algérienne elle-même, ces groupes utiliseraient le désert algérien comme base pour lancer leurs attaques dans d'autres pays, comme celle menée en décembre 2007 en Mauritanie contre un cantonnement de l'armée mauritanienne.
Ce n'est pas un hasard que les USA et la France ont classé l'Algérie dans la liste noire de pays au grand potentiel terroriste.
Depuis plusieurs années, les services de renseignements français alertent régulièrement sur les activités de l'Aqmi, qui compte selon eux 500 hommes armés, dont 400 en Algérie et une centaine se déplaçant dans la zone sahélienne entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.
La région du Sahel constitue donc une zone de prédilection pour les groupes terroristes d'où ils lancent des actions terroristes, visant l'Afrique du Nord et l'Europe.
Plus grave, des éléments du polisario auraient, selon des sources concordantes, rallié ces groupes et font allégeance à Al Qaïda, ce qui amplifie encore davantage ces menaces et aggrave le risque de trafic d'armes et de détournements des aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf.
Le régime algérien déploie tous les moyens diplomatiques, médiatiques, financiers et de lobbying pour porter préjudice à notre cause nationale, arguant de la défense des «peuples opprimés dans le monde». Au lieu de dépenser l'argent de son pétrole dans des projets de développement humain et dans la lutte contre le terrorisme, ce pays voisin cautionne une cause perdue d'avance. Car l'autonomie que le Maroc a proposée et que les pays oeuvrant pour la paix dans ce monde ont encouragée, constitue la seule solution à la question du Sahara.
Dans ce contexte plein de contradictions, comment peut-on parler d'établir des liens de compréhension et de coopération alors que les principes universels de l'entente, de l'intérêt commun et du respect mutuel ne sont pas du tout respectés par l'Algérie? Par El Mahjoub Rouane | LE MATIN Par El Mahjoub Rouane | LE MATIN
Commentaire