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Baccalauréat 2010 en Algérie: le 6 Juin

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  • Baccalauréat 2010 en Algérie: le 6 Juin

    En Algérie, l’examen du baccalauréat 2010 aura lieu le 6 juin prochain , a annoncé hier le ministre de l’Education nationale.

    Dans une déclaration à l’APS, Boubekeur Benbouzid a précisé, en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Tissemsilt, que «cette date est opportune pour nos élèves étant donné que le 13 juin coïncidera avec le premier match de l’EN de football en phase finale de la Coupe du Monde».

    «Nous avons pris en considération l’état de santé et le moral des élèves, d’autant plus que cette décision a été prise à la demande des élèves et des gestionnaires du secteur», a-t-il ajouté.

    Le ministre a souligné également que les sujets d’examen du Baccalauréat seront pris du programme enseigné durant l’année, qui sera arrêté le 25 mai prochain, ce qui «permettra à l’Office national des examens et concours de bien préparer cet examen», a-t-il estimé.

    Les examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) auront lieu le 1er juin prochain et la première session du passage en sixième se déroulera en fin mai et sera suivie d’une deuxième session le 27 juin prochain.

    Finalement, les vacances de printemps ne vont être ni supprimées ni écourtées. Elèves et enseignants auront, de ce fait, droit à 15 jours de repos trimestriel.

    Après une longue polémique autour de la durée de ces vacances, le ministère de l’Education nationale a, en effet, tranché en faveur des deux semaines. Jointe hier au téléphone, l’assistante du responsable de la communication auprès du département de Boubekeur Benbouzid a affirmé que «les vacances ne seront nullement raccourcies et ce malgré la grève» déclenchée par plusieurs syndicats autonomes.

    Les syndicats initiateurs de la dernière grève ont, de leur côté, accueilli cette nouvelle avec «un grand soulagement». Ainsi donc, «les enseignants sont satisfaits, car ils ont décidé de ne pas dispenser de cours de rattrapage durant la période des vacances», a affirmé le responsable de la communication du Cnapest, Messaoud Boudiba, joint hier par téléphone. Cette «revendication» des enseignants est motivée par une tout autre raison que celle de tenir à «une tradition», a-t-il confié. Selon lui, «plusieurs enseignants ont constaté des ponctions sur leurs salaires, c’est pourquoi ils sont décidés à ne pas assurer des cours de rattrapage». Le ministre de l’Education nationale n’a-t-il pas promis qu’aucune sanction ne sera prise à l’encontre des enseignants grévistes?

    A ce sujet, le deuxième homme du Cnapest a affirmé, mordicus, que beaucoup d’enseignants, dans plusieurs wilayas du pays, ont été victimes de sanctions, à savoir des radiations et des ponctions sur salaire variant entre cinq et sept jours. «Le ministre a certes promis une chose, mais ce qui se fait dans la réalité est tout à fait autre chose», a-t-il soutenu sans, toutefois, donner le nombre exact de ces enseignants touchés par la mesure. Il a ajouté, également, que «la famille de l’éducation n’est pas prête à subir ces sanctions abusives et en même temps assurer le rattrapage des cours au détriment de son congé trimestriel».

    D’autant plus que le ministère de tutelle n’a pas pris la peine d’associer les syndicats, qui sont ses partenaires sociaux, à une quelconque prise de décision. «A ce jour, il n’y a eu aucun dialogue entre nous et la tutelle», a regretté Messaoud Boudiba.

    Par ailleurs, reconnaissant que le retard accumulé en matière de dispense des cours sera difficile à rattraper, il a signalé que les élèves sont les seuls pénalisés. Fustigeant le ministère de l’Education, il a accusé ce dernier de vouloir sauver l’année scolaire à n’importe quel prix. «Et même au prix de pénaliser les élèves», a-t-il signalé.

    A ce sujet, on rappelle que M.Benbouzid a, dans une déclaration à la presse nationale dernièrement, appelé les enseignants à oeuvrer pour rattraper le retard provoqué par la grève entamée le 24 février dernier. Et comme le mouvement de grève n’a pas été suivi de la même façon dans tous les établissements scolaires, le ministre, laconique, s’est contenté d’annoncer que «c’est à chaque établissement d’estimer les retards et de programmer les cours».

    Par l'Expression
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