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A l'instar d'une naissance, c'est une découverte qui se fête. Grâce aux mesures recueillies 145 jours durant par CoRot, le satellite du Centre national d'études spatiales (CNES), pendant l'été 2008, une équipe internationale de 60 chercheurs a découvert l'existence d'une nouvelle planète gazeuse, selon un article publié jeudi dans la revue Nature.
Assez semblable aux planètes de notre système solaire, Corot-9b tourne autour d'une étoile dans la constellation du Serpent, à quelques 1 500 années lumière de la Terre, suivant une orbite proche de celle de Mercure. Mais pour le reste, elle se rapprocherait plutôt de Jupiter : comme elle, elle est composée de gaz (hélium et hydrogène principalement), et leurs diamètres sont proches (environ onze fois celui de la Terre).
Un «potentiel immense» pour la recherche
Mais la caractéristique la plus intéressante aux yeux des scientifiques serait plutôt sa température de surface, comprise entre -20 et +150°C, résultat direct de sa situation par rapport à son étoile. «Corot-9b se trouve dix fois plus loin de son étoile que les autres exoplanètes connues, explique au figaro.fr. Patrice Chauvin, astrophysicien chargé de la communication à l'Institut national de sciences de l'univers. Grâce à cela, son atmosphère ne risque pas de s'évaporer, et il est possible de l'étudier». L'éloignement relatif de Corot-9b de son étoile implique un plus long passage devant l'étoile, tel qu'il peut être observé depuis la Terre. Cela laisse donc davantage de temps aux chercheurs pour analyser son atmosphère lorsque la lumière de l'étoile la traverse.
Grâce à ces particularités, l'information mesurée sur CoRoT-9b devrait être supérieure à celle disponible sur d'autres planètes semblables, et permettre de mieux comprendre, notamment, comment se sont formées les planètes géantes de notre système solaire, comme Uranus, Jupiter ou Saturne. Optimiste, Claire Moutou, qui a participé à la découverte de Corot-9b au sein du Laboratoire d'astrophysique de Marseille, se réjouit du «potentiel immense» que présente la nouvelle venue pour des recherches futures.
Par le Figaro
Assez semblable aux planètes de notre système solaire, Corot-9b tourne autour d'une étoile dans la constellation du Serpent, à quelques 1 500 années lumière de la Terre, suivant une orbite proche de celle de Mercure. Mais pour le reste, elle se rapprocherait plutôt de Jupiter : comme elle, elle est composée de gaz (hélium et hydrogène principalement), et leurs diamètres sont proches (environ onze fois celui de la Terre).
Un «potentiel immense» pour la recherche
Mais la caractéristique la plus intéressante aux yeux des scientifiques serait plutôt sa température de surface, comprise entre -20 et +150°C, résultat direct de sa situation par rapport à son étoile. «Corot-9b se trouve dix fois plus loin de son étoile que les autres exoplanètes connues, explique au figaro.fr. Patrice Chauvin, astrophysicien chargé de la communication à l'Institut national de sciences de l'univers. Grâce à cela, son atmosphère ne risque pas de s'évaporer, et il est possible de l'étudier». L'éloignement relatif de Corot-9b de son étoile implique un plus long passage devant l'étoile, tel qu'il peut être observé depuis la Terre. Cela laisse donc davantage de temps aux chercheurs pour analyser son atmosphère lorsque la lumière de l'étoile la traverse.
Grâce à ces particularités, l'information mesurée sur CoRoT-9b devrait être supérieure à celle disponible sur d'autres planètes semblables, et permettre de mieux comprendre, notamment, comment se sont formées les planètes géantes de notre système solaire, comme Uranus, Jupiter ou Saturne. Optimiste, Claire Moutou, qui a participé à la découverte de Corot-9b au sein du Laboratoire d'astrophysique de Marseille, se réjouit du «potentiel immense» que présente la nouvelle venue pour des recherches futures.
Par le Figaro
très intéressant !
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