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3 axes stratégiques
En Afrique, on récolte, en Europe on consolide, en Asie on construit»
· Développement du paiement par mobile
«AVANT même le lancement de notre affaire il y a 15 ans, nous avions l’ambition de conquérir le monde», déclare Samir Khallouqui, DG par intérim de HPS, un fier sourire aux lèvres. Fierté légitime, car depuis, Hightech Payment Systems est devenu une référence internationale en tant que fournisseur de solutions monétiques multi canal. Aujourd’hui, les solutions de la multinationale marocaine, assurent le traitement de plus de 300 institutions dans une soixantaine de pays. Mais les ambitions de HPS ne s’arrêtent pas là. Le groupe articule sa stratégie sur 3 axes de développement.
Le premier volet porte sur la poursuite de la diversification géographique. D’abord en Afrique, marché largement pénétré par la société. Le Nigeria, le Sénégal et l’Afrique du Sud sont les principales cibles. Déjà, la société a récemment remporté les marchés des banques centrales de l’ouest et du centre du continent, à savoir la BCAO (Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest) et la BEAC (Banque des Etats d’Afrique Centrale).
La priorité du moment est de consolider le marché européen. C’est dans cet esprit que la filiale parisienne de HPS a été créée. «En Afrique et au Moyen-Orient, on récolte, en Europe on consolide et en Asie on construit», résume Khallouqui. En effet, le marché asiatique est stratégique en terme de volumes. L’importance de la variable volume apparaît d’autant plus claire quant on la rapproche du business model de la boite. Car le prix perçu sur la licence est proportionnel à la taille de l’institution cliente (nombre de cartes de paiement, nombre de terminaux de paiement…). Pour arriver à ses fins, le management n’écarte aucun canal; partenariat, acquisition, joint-venture et création de filiale sont des possibilités évoquées à l’horizon 2011/2012.
Plus précisément, la chine est directement visée. Dans ce sens, HPS a travaillé étroitement avec China UnionPay (réseau chinois de paiement électronique) sur d’autres marchés asiatiques. L’Amérique du Nord est l’ultime défi étant donné la maturité du secteur couplée au poids et à la sophistication du système financier. Le continent sud-américain a pour sa part été défloré fin février par la signature d’un contrat s’élevant à 1 million de dollars avec le brésilien Embratec.
Le second axe stratégique concerne la diversification produit. Il s’agit d’abord de faire évoluer la solution phare de la société. «La compléter, rajouter de nouveaux modules, de nouveaux canaux», affirme Abdeslam Alaoui Smaili, Directeur des ventes et du service client. Et ensuite de développer de nouveaux produits innovants tels le M-Payment (paiement par téléphone mobile). HPS est confiant quant au lancement de nouvelles solutions, «puisqu’elle peut capitaliser sur sa base captive», qui n’est autre que la clientèle actuelle. En parallèle, la multinationale travaille également pour le développement d’une offre Outsourcing.
En d’autres termes, créer une branche de traitement qui pourra prendre en charge les activités monétiques que les clients souhaiteront externaliser. Déjà, le fournisseur de solutions monétique prends totalement en charge la gestion du produit «mobile banking» que la BMCE a lancé en partenariat avec l’opérateur Méditel. HPS facture ce service mensuellement. Il est question à l’avenir de promouvoir ce type de prestations.
Le dernier axe stratégique passe par la croissance externe. Fort de sa solidité financière et d’une parité monétaire favorable, la multinationale ne cache pas sa volonté d’acquérir des entités dans le secteur. Cette ambition est principalement orientée vers des acteurs internationaux. Néanmoins une acquisition au niveau national n’est pas écartée, malgré l’échec du rapprochement avec S2M.
Le «Visa» chinois
China UnionPay (CUP) est l’unique réseau de paiement à prétendre concurrencer l’oligopole Visa/MasterCard/American Express. HPS a certifié l’utilisation des cartes chinoises en Ile Maurice en mettant à niveau son produit pour qu’il soit compatible avec le système chinois. 26 pays et régions dont Hong Kong, Singapour, le Japon, les Etats-Unis, la France et l’Allemagne, ont successivement accepté l’utilisation de la «CUP Card».
Léconomiste O. Z.
En Afrique, on récolte, en Europe on consolide, en Asie on construit»
· Développement du paiement par mobile
«AVANT même le lancement de notre affaire il y a 15 ans, nous avions l’ambition de conquérir le monde», déclare Samir Khallouqui, DG par intérim de HPS, un fier sourire aux lèvres. Fierté légitime, car depuis, Hightech Payment Systems est devenu une référence internationale en tant que fournisseur de solutions monétiques multi canal. Aujourd’hui, les solutions de la multinationale marocaine, assurent le traitement de plus de 300 institutions dans une soixantaine de pays. Mais les ambitions de HPS ne s’arrêtent pas là. Le groupe articule sa stratégie sur 3 axes de développement.
Le premier volet porte sur la poursuite de la diversification géographique. D’abord en Afrique, marché largement pénétré par la société. Le Nigeria, le Sénégal et l’Afrique du Sud sont les principales cibles. Déjà, la société a récemment remporté les marchés des banques centrales de l’ouest et du centre du continent, à savoir la BCAO (Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest) et la BEAC (Banque des Etats d’Afrique Centrale).
La priorité du moment est de consolider le marché européen. C’est dans cet esprit que la filiale parisienne de HPS a été créée. «En Afrique et au Moyen-Orient, on récolte, en Europe on consolide et en Asie on construit», résume Khallouqui. En effet, le marché asiatique est stratégique en terme de volumes. L’importance de la variable volume apparaît d’autant plus claire quant on la rapproche du business model de la boite. Car le prix perçu sur la licence est proportionnel à la taille de l’institution cliente (nombre de cartes de paiement, nombre de terminaux de paiement…). Pour arriver à ses fins, le management n’écarte aucun canal; partenariat, acquisition, joint-venture et création de filiale sont des possibilités évoquées à l’horizon 2011/2012.
Plus précisément, la chine est directement visée. Dans ce sens, HPS a travaillé étroitement avec China UnionPay (réseau chinois de paiement électronique) sur d’autres marchés asiatiques. L’Amérique du Nord est l’ultime défi étant donné la maturité du secteur couplée au poids et à la sophistication du système financier. Le continent sud-américain a pour sa part été défloré fin février par la signature d’un contrat s’élevant à 1 million de dollars avec le brésilien Embratec.
Le second axe stratégique concerne la diversification produit. Il s’agit d’abord de faire évoluer la solution phare de la société. «La compléter, rajouter de nouveaux modules, de nouveaux canaux», affirme Abdeslam Alaoui Smaili, Directeur des ventes et du service client. Et ensuite de développer de nouveaux produits innovants tels le M-Payment (paiement par téléphone mobile). HPS est confiant quant au lancement de nouvelles solutions, «puisqu’elle peut capitaliser sur sa base captive», qui n’est autre que la clientèle actuelle. En parallèle, la multinationale travaille également pour le développement d’une offre Outsourcing.
En d’autres termes, créer une branche de traitement qui pourra prendre en charge les activités monétiques que les clients souhaiteront externaliser. Déjà, le fournisseur de solutions monétique prends totalement en charge la gestion du produit «mobile banking» que la BMCE a lancé en partenariat avec l’opérateur Méditel. HPS facture ce service mensuellement. Il est question à l’avenir de promouvoir ce type de prestations.
Le dernier axe stratégique passe par la croissance externe. Fort de sa solidité financière et d’une parité monétaire favorable, la multinationale ne cache pas sa volonté d’acquérir des entités dans le secteur. Cette ambition est principalement orientée vers des acteurs internationaux. Néanmoins une acquisition au niveau national n’est pas écartée, malgré l’échec du rapprochement avec S2M.
Le «Visa» chinois
China UnionPay (CUP) est l’unique réseau de paiement à prétendre concurrencer l’oligopole Visa/MasterCard/American Express. HPS a certifié l’utilisation des cartes chinoises en Ile Maurice en mettant à niveau son produit pour qu’il soit compatible avec le système chinois. 26 pays et régions dont Hong Kong, Singapour, le Japon, les Etats-Unis, la France et l’Allemagne, ont successivement accepté l’utilisation de la «CUP Card».
Léconomiste O. Z.
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