Tweet
Société. La famille est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
Ils veulent faire barrage à l'injustice. Deux cents personnes environ se sont rassemblées hier soir, devant l'école du Pilat pour défendre Sabah, une maman et ses trois enfants Rania, Salma et Fatima qui sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Il y a trois ans, déjà, le Réseau Éducation sans frontière (RESF) s'était mobilisé en faveur de la famille. Le père, violent, avait rapidement quitté le territoire français pour rejoindre l'Italie avant de repartir au Maroc. La maman, séparée donc de son époux a, rapidement, obtenu la garde de ses trois enfants. Sabah a rempli un dossier d'admission au titre de la vie familiale pour rester en France. La réponse de la préfecture a été l'OQTF.
Hier, la mobilisation a été importante. Mme Baseggio (ERSF) explique : « Depuis trois ans, la famille est épaulée par le réseau et les services sociaux. Dans cette affaire, il n'y a pas eu de lecture du dossier. »
Le sénateur Bertrand Auban a écrit au préfet, expliquant la situation familiale. « Devant la situation particulière de cette famille, devant les risques encourus par la mère et ses enfants (N.D.L.R. s'il y avait retour au Maroc) et devant les mérites de cette mère, je vous demande de bien vouloir reconsidérer et annuler l'OQTF ». On ne comprendrait pas qu'il en soit autrement.
La depeche
Ils veulent faire barrage à l'injustice. Deux cents personnes environ se sont rassemblées hier soir, devant l'école du Pilat pour défendre Sabah, une maman et ses trois enfants Rania, Salma et Fatima qui sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Il y a trois ans, déjà, le Réseau Éducation sans frontière (RESF) s'était mobilisé en faveur de la famille. Le père, violent, avait rapidement quitté le territoire français pour rejoindre l'Italie avant de repartir au Maroc. La maman, séparée donc de son époux a, rapidement, obtenu la garde de ses trois enfants. Sabah a rempli un dossier d'admission au titre de la vie familiale pour rester en France. La réponse de la préfecture a été l'OQTF.
Hier, la mobilisation a été importante. Mme Baseggio (ERSF) explique : « Depuis trois ans, la famille est épaulée par le réseau et les services sociaux. Dans cette affaire, il n'y a pas eu de lecture du dossier. »
Le sénateur Bertrand Auban a écrit au préfet, expliquant la situation familiale. « Devant la situation particulière de cette famille, devant les risques encourus par la mère et ses enfants (N.D.L.R. s'il y avait retour au Maroc) et devant les mérites de cette mère, je vous demande de bien vouloir reconsidérer et annuler l'OQTF ». On ne comprendrait pas qu'il en soit autrement.
La depeche
Commentaire