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Prise En Charge De La Douleur.

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  • Prise En Charge De La Douleur.

    Les spécialistes appellent à la mise en place d’un plan de lutte national.

    La douleur serait, selon des spécialistes de la santé, un motif de consultation de plus en plus courant qu’il ne faudrait pas minimiser. Le professeur Griene, président de la Société algérienne d’évaluation et de traitement de la douleur (SAETD), estime que l’Algérie, en dépit d’avancées, reste en retard en matière de prise en charge de la douleur. Il considère que la douleur n’est pas un symptôme mais une véritable maladie.
    Le professeur, qui est également chef de service réanimation au Centre Pierre et Marie Curie d’Alger, a interpellé les pouvoirs publics, jeudi dernier, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation sur la douleur et l’inflammation, pour mettre en place un plan national de lutte contre la douleur. Un moyen pour parvenir à soulager la douleur, selon le professeur. Pour ce dernier, cette douleur, qui existe potentiellement à tout moment, «nous oblige à la considérer comme constante à rechercher, à évaluer et à traiter, au même titre que toute autre manifestation de la maladie cancéreuse ». «Les institutions de l’Etat doivent faire de la douleur une maladie. Tout comme pour le cancer, ils doivent penser à cette maladie en élaborant un plan national de lutte contre la douleur pour améliorer la qualité de la prise en charge», a déclaré le professeur. Il considère qu’il est impératif de procéder à la création de structures antidouleur pour parvenir à développer une véritable stratégie de lutte. Selon ce spécialiste, 30 à 80 % des douleurs ne sont pas soulagées correctement et 31 % des patients souffrant de douleurs ne sont pas pris en charge. Le professeur Griene a précisé que cette journée d’information, qui est une première rencontre maghrébine sur le traitement de la douleur, a été organisée dans le but d’enrichir les connaissances des spécialistes algériens et d’échanger les expériences en matière de prise en charge de cette maladie. «La douleur et l’inflammation au XXIe siècle» et «les nouvelles données probantes dans la prise en charge» ont été les thèmes les plus débattus lors de cette journée. Les douleurs neuropathiques (diabétique et lombalgie) ont été aussi évoquées au cours de cette première académie de la douleur et de l’inflammation. Ainsi, selon les spécialistes, la neuropathie diabétique douloureuse se manifeste chez environ 50 % des diabétiques. Intitulée «First Pain and Inflammation Academy», cette manifestation scientifique organisée par le laboratoire Pfizer en partenariat avec la Société algérienne d'évaluation et de traitement de la douleur a regroupé plus de deux cents praticiens spécialistes algériens,marocains et tunisiens.

    S. A. (Le Soir d'Algérie).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    c est bien d enfin prendre en charge la douleur

    douleur ait ce que le patient dit être douleur, souvent on passe outre d un oeil objectif ce que le malade dit, hors la subjectivité ne fait pas bon ménage avec la santé

    je peste quand on me parle du syndrome méditérannéen!!!!!!
    exagération de la douleur
    les douleurs neuropathiques sont terribles en effet, la douleur de la maladie cancéreuse est un combat acharné pour les médecins
    chaque douleur est différente que l on soit un homme, une femme, un blanc un noir, chaque cas est unique car chaque être humain l est aussi

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    • #3
      La prise en charge de la douleur est tout un programme. Le professeur Griene a raison de demander la mise en place d'un plan.
      Un tel plan doit reposer en grande partie sur la formation (former de algologues), ensuite l'instauration d'une culture "Douleur" chez les personnels soignants.
      Quand aux aspects médicaux, ce n'est pas le plus dur. Il existe des outils pour évaluer la douleur ainsi que des stratégies thérapeutiques (palliers de l'OMS) qui sont à la portée des médecins généralistes.
      De toutes les manières, le malade à le droit de ne pas avoir mal et les moyens existent pour cela.
      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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