La France souhaite la mise en œuvre des recommandations d’Alger
Le ministère des affaires étrangères a émis le souhait que les recommandations résultant de la réunion d’Alger, ayant eu lieu mardi dernier, portant sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans les sept pays du Sahel, soient mises en œuvre sur le terrain. Dans le même sillage, le porte-parole du Quai d’Orsay, M. Bernard Valero, a déclaré que l’Hexagone espère que les points sur lesquels les pays du Sahel se sont mis d’accord soient suivis et appliqués. « Nous saluons le renforcement de la coopération régionale contenu dans la déclaration d’Alger ». Six pays du Sahel ont pris part à cette réunion, en l’occurrence le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali, le Niger et la Mauritanie. « Nous souhaitons que les réunions prévues, - la réunion des ministres de l’intérieur et celle qui regroupera les Chefs des armées des six pays, à Alger, en avril prochain, ainsi qu’un autre mini sommet regroupant les Chefs d’Etats à Bamako,- puissent renforcer la coopération entre les pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme.
Pour sa part, le ministère mauritanien des affaires étrangères a émis des réserves sur l’éventuelle tenue d’un mini sommet à Bamako, réunissant les Chefs d’Etats des pays du Sahel et le Sahara, pour débattre quelques questions relatives à la paix et au développement, qui ont été déjà soulevées à l’occasion de la réunion des ministres des AE. « La Mauritanie est d’accord pour la tenue de ce sommet, mais considère que la désignation de son lieu est prématurée », lit-on dans un communiqué rendu public par le ministère mauritanien des AE. En outre, la Mauritanie a émis des réserves sur un autre point mentionné dans la déclaration d’Alger et portant sur les résultats de la réunion ministérielle préparatoire, qui a eu lieu en 2008, à Bamako. Selon la Mauritanie, l’invitation pour prendre part à ladite réunion lui a été adressée tardivement, en conséquence, elle se dit non tenue par l’application des ses recommandations. Il y a lieu de signaler que la Mauritanie a rappelé son ambassadeur à Bamako, en guise de protestation contre le Mali.
20-03-2010
Par A.K/ Traduit par R.K (El Khabar).
Le ministère des affaires étrangères a émis le souhait que les recommandations résultant de la réunion d’Alger, ayant eu lieu mardi dernier, portant sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme dans les sept pays du Sahel, soient mises en œuvre sur le terrain. Dans le même sillage, le porte-parole du Quai d’Orsay, M. Bernard Valero, a déclaré que l’Hexagone espère que les points sur lesquels les pays du Sahel se sont mis d’accord soient suivis et appliqués. « Nous saluons le renforcement de la coopération régionale contenu dans la déclaration d’Alger ». Six pays du Sahel ont pris part à cette réunion, en l’occurrence le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali, le Niger et la Mauritanie. « Nous souhaitons que les réunions prévues, - la réunion des ministres de l’intérieur et celle qui regroupera les Chefs des armées des six pays, à Alger, en avril prochain, ainsi qu’un autre mini sommet regroupant les Chefs d’Etats à Bamako,- puissent renforcer la coopération entre les pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme.
Pour sa part, le ministère mauritanien des affaires étrangères a émis des réserves sur l’éventuelle tenue d’un mini sommet à Bamako, réunissant les Chefs d’Etats des pays du Sahel et le Sahara, pour débattre quelques questions relatives à la paix et au développement, qui ont été déjà soulevées à l’occasion de la réunion des ministres des AE. « La Mauritanie est d’accord pour la tenue de ce sommet, mais considère que la désignation de son lieu est prématurée », lit-on dans un communiqué rendu public par le ministère mauritanien des AE. En outre, la Mauritanie a émis des réserves sur un autre point mentionné dans la déclaration d’Alger et portant sur les résultats de la réunion ministérielle préparatoire, qui a eu lieu en 2008, à Bamako. Selon la Mauritanie, l’invitation pour prendre part à ladite réunion lui a été adressée tardivement, en conséquence, elle se dit non tenue par l’application des ses recommandations. Il y a lieu de signaler que la Mauritanie a rappelé son ambassadeur à Bamako, en guise de protestation contre le Mali.
20-03-2010
Par A.K/ Traduit par R.K (El Khabar).
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