L’Algérie a empêché les Maliens de tenir un sommet de dirigeants du Sahel dont les préparatifs ont commencés depuis deux ans, sous forme de réunion des ministres des affaires étrangères de la région. Les algériens viennent, ainsi, de réaliser un objectif principal, à savoir, démasquer Bamako, qui tentait de se montrer comme étant un pays qui veille à lutter contre le terrorisme, alors qu’il s’est soumis à ses conditions en libérant quatre de ses membres contre la libération de l’otage Français.
Le président malien Amadou Touré est convaincu que l’Algérie le cible en personne, en appelant à la tenue d’une réunion ministérielle, le 16 Mars en cours, ce qui l’a poussé à dépêché son ministre des Affaires Etrangères, pour prendre part à ses travaux, afin d’éviter d’être responsable d’une éventuelle crise diplomatique entre le Mali et l’Algérie. Pour rappel, Amadou Touré s’est, précédemment, engagé à ne pas répondre aux exigences d’Al-Qaïda. Une promesse qu’il n’a, cependant, pas tenue et a fait sortir le scénario du procès des quatre Salafistes arrêtés, réalisé par les Français ayant fini par la libération des quatre terroristes contre l’otage Français, Pierre Camatte, kidnappé pendant trois mois.
El Khabar a appris d’une source diplomatique responsable que les autorités maliennes ont tenté, suite au communiqué du MAE algérien, dans lequel a été dénoncé ce scénario, de convaincre leur voisin du Nord, que le procès des algériens Mohammed Ben Ali et Tayeb Nayel ainsi que le mauritanien Ouled Nafaa et le Burkinabais Karivo s’est déroulé dans le respect de la souveraineté de leur pays.
Pour sa part, l’émissaire de Touré a défendu son gouvernement et demandé une seule preuve affirmant que l’Algérie a informé les autorités de son pays qu’elle veut Ali et Nayel, avant la crise de l’otage français. La partie algérienne lui a répondu par des documents que la justice algérienne avait adressés au Mali, à la fin de l’année dernière, revendiquant leur extradition, tout en faisant état de leurs actes criminels qu’ils ont commis en Algérie.
Les algériens sont en position de force depuis que le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté un projet d’une résolution criminalisant le paiement des rançons. Ce qui lui permet de mener des initiatives visant à imposer la sécurité dans la région. D’ailleurs, la première mesure que l’Algérie a prise a sapé les efforts du mali, depuis 2008, à organiser un sommet politique de dirigeants de la région, visant à chercher les mécanismes de la lutte antiterroriste. L’Algérie a lancé cette initiative dans le but de sanctionner le président Malien Touré. Le sommet a pris la forme de réunions ministérielles et seront suivies par des rencontres techniques dirigées par des experts dans la lutte antiterroristes.
21-03-2010
Par H. Yes / Synthèse de S.A
el khabar
Le président malien Amadou Touré est convaincu que l’Algérie le cible en personne, en appelant à la tenue d’une réunion ministérielle, le 16 Mars en cours, ce qui l’a poussé à dépêché son ministre des Affaires Etrangères, pour prendre part à ses travaux, afin d’éviter d’être responsable d’une éventuelle crise diplomatique entre le Mali et l’Algérie. Pour rappel, Amadou Touré s’est, précédemment, engagé à ne pas répondre aux exigences d’Al-Qaïda. Une promesse qu’il n’a, cependant, pas tenue et a fait sortir le scénario du procès des quatre Salafistes arrêtés, réalisé par les Français ayant fini par la libération des quatre terroristes contre l’otage Français, Pierre Camatte, kidnappé pendant trois mois.
El Khabar a appris d’une source diplomatique responsable que les autorités maliennes ont tenté, suite au communiqué du MAE algérien, dans lequel a été dénoncé ce scénario, de convaincre leur voisin du Nord, que le procès des algériens Mohammed Ben Ali et Tayeb Nayel ainsi que le mauritanien Ouled Nafaa et le Burkinabais Karivo s’est déroulé dans le respect de la souveraineté de leur pays.
Pour sa part, l’émissaire de Touré a défendu son gouvernement et demandé une seule preuve affirmant que l’Algérie a informé les autorités de son pays qu’elle veut Ali et Nayel, avant la crise de l’otage français. La partie algérienne lui a répondu par des documents que la justice algérienne avait adressés au Mali, à la fin de l’année dernière, revendiquant leur extradition, tout en faisant état de leurs actes criminels qu’ils ont commis en Algérie.
Les algériens sont en position de force depuis que le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté un projet d’une résolution criminalisant le paiement des rançons. Ce qui lui permet de mener des initiatives visant à imposer la sécurité dans la région. D’ailleurs, la première mesure que l’Algérie a prise a sapé les efforts du mali, depuis 2008, à organiser un sommet politique de dirigeants de la région, visant à chercher les mécanismes de la lutte antiterroriste. L’Algérie a lancé cette initiative dans le but de sanctionner le président Malien Touré. Le sommet a pris la forme de réunions ministérielles et seront suivies par des rencontres techniques dirigées par des experts dans la lutte antiterroristes.
21-03-2010
Par H. Yes / Synthèse de S.A
el khabar
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