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La Tunisie achète 14 000 tonnes de sucre en Algérie

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  • La Tunisie achète 14 000 tonnes de sucre en Algérie

    La Tunisie vient d'acheter 14 000 tonnes de sucre blanc en Algérie. Selon les analystes, cette transaction pourrait produire un certain effet, car elle peut changer le sentiment que les acheteurs sont de retour sur le marché, au moins pour de petits volumes d'achats. Cette nouvelle intervient après l'annonce d'un nouveau investisseur qui viendra renforcer la production de sucre en Algérie, il s'agit bien exactement du groupe sucrier français Cristal Union, qui va faire son entrée dès 2012. Dans ce sens, la société privée algérienne la Belle, en partenariat avec le groupe sucrier français Cristal Union, vont lancer, bientôt, un projet de construction d'une raffinerie de sucre en Algérie. Cette raffinerie, qui va faire son entrée en production d'ici 2012 avec une capacité initiale de 350.000 tonnes de sucre brut par an, devra atteindre rapidement les 700.000 tonnes par an, ce qui permettra de booster l'offre de cette denrée si prisée, et qui aura comme répercussion immédiate une réduction de la facture d'importation du sucre raffiné. Rappelons que l'Algérie est parmi les dix premiers importateurs de sucre dans le monde avec une consommation annuelle moyenne de 24 kilogrammes par habitant. L'annonce de ce projet a été faite dernièrement par le groupe Cristal Union, qui prévoit l'investissement de 70 millions d'euros. Les parts de ce projet seront détenues, selon la réglementation en vigueur, à 51% par la Belle. Il y a lieu de rappeler que la filière agroalimentaire était régie et contrôlée par l'Etat jusqu'au début d'ouverture à l'économie de marché, qui a été accompagnée par l'émergence d'un tissu important de petites et moyennes entreprises (PME) et de conglomérats industriels à capital familial, l'exemple le plus proéminent étant le groupe Cevital. Ce groupe partage, actuellement, le marché du sucre avec l'entreprise étatique Enasucre. Mais tous les deux restent complètement dépendants en matière d'importations de sucre roux (l'Algérie ne peut planter ni la betterave sucrière, ni la canne à sucre pour une production 100% nationale, car ces deux plantes sont cultivées dans les pays tropicaux où l'eau est abondante et gratuite. En contrepartie, l'Algérie peut cultiver les graines oléagineuses, en alternance avec les céréales, à la place de la jachère). En effet, en l'absence de canne à sucre ou de betterave, l'Algérie a dû importer, à titre illustratif, l'équivalent de 438 millions de dollars de sucre brut en 2008, représentant un taux de 5,7% du total des importations de produits alimentaires. Une hausse de 30% par rapport aux années précédentes. Par ailleurs, il faut noter que le prix de cet aliment a connu une augmentation ces derniers temps pour rejoindre, ainsi ,d'autres produits qui ont connu des augmentations époustouflantes. Cela est dû essentiellement à l'augmentation du prix du sucre à la Bourse mondiale.
    Nassim I.


    Le maghreb
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    (l'Algérie ne peut planter ni la betterave sucrière, ni la canne à sucre pour une production 100% nationale, car ces deux plantes sont cultivées dans les pays tropicaux où l'eau est abondante et gratuite.
    pour la canne a sucre OUI
    mais la betterave est très bien cultivée en Europe (France en particulier)

    Mais c'est vrai les deux cultures sont trés gourmandes en eau
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Tout ce qui peut diminuer la facture d'importation de produits de base est bon à prendre.

      Question bête : est-il possible de produire du sucre à partir de dattes par exemple?

      Ca ne manque pas ça.
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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      • #4
        non on peut produire du biocarburant a partir de date mais du sucre j'en ai pas entendu parler.je crois que c'est possible mais pas rentable.

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        • #5
          Pour le biocarburant, je savais. C'est une idée complètement stupide d'ailleurs.

          Ce ne serait pas rentable dans quel sens?
          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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          • #6
            Zakia

            les dattes sont un produit plus noble que le sucre

            comparer des dattes et des betteraves !! le choix est vite fait
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              Pihman, je pensais aux dattes qu'on n'utilise pas pour la consommation. Celle justement qu'on se propose d'employer pour les biocarburants.

              C'est sûr que je préfère déguster une deglet telle quelle que sous forme de carré aussi sucré soit-il
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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              • #8
                ca vaudrait pas le coup , a les transformer en sucre, si on comptabilise tous les couts .surtout qu'il faudrait produire beaucoup beaucoup de dates.
                au contraire de la betterave par ex ou canne a sucre. qui ont un haut pouvoir sucrier.

                c'est ce qui fait que le biocarburant est beaucoup plus rentable a partir de la canne ou betterave qu'a partir de la date.c'est pour ca que le projet au sahara a été abandonné.

                un investisseur preferera mettre ses sous sur la betterave pour produire du sucre que la date.ca c'est sur.

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                • #9
                  Merci Samarkand.

                  L'algérie se contentera donc d'acheter du sucre brut et le raffiner ?

                  Le pays ne se prête pas trop à la culture de la betterave ou de la canne à sucre.
                  « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                  • #10
                    va falloir faire d'abord face à la rude concurrence marocaine sur son propre sol.

                    الوطن بلغ سعره 55 دينارا على الحدود الغربية
                    السكر المغربي يغزو السوق الجزائرية
                    لم يعد سكان المناطق الحدودية الغربية يأبهون بسعر السكر الذي تستورده الجزائر والذي بلغ 100 دينار للكيلوغرام في الكثير من المناطق عبر القطر، وهذا بعدما صاروا يقتنونه من المغاربة على مستوى الشريط الحدودي بقيمة تتراوح ما بين 55 و60 دينارا للكيلوغرام.
                    أصبحت الحدود الجزائرية المغربية قبلة لسكان مناطق ''السلك'' كما يسميها البعض، للهروب من الأسعار الملتهبة التي تشهدها المواد الواسعة الاستهلاك بالجزائر، بسبب انخفاض أسعارها بالجهة المقابلة المطلة على بلدتي وجدة وأحفير المغربيتين. وكانت البداية مع الطماطم التي غزت أسواق ولاية تلمسان وحتى وهران، بشكل لافت للانتباه. هذه الأخيرة التي اشتراها الجزائريون من المغاربة وقتما كان سعرها في الجزائر 80 دينارا، بقيمة 20 دينارا على الخط الحدودي لتسوّق في المدن الداخلية بأربعين أو 50 دينارا.
                    وجاء بعدها دور ''البرتقال البركاني''، النوعية التي اشتهرت بها مدينة ''بركان'' المغربية التي لا تبعد كثيرا عن مدينة ''أحفير'' المتاخمة للحدود الجزائرية في الجهة المقابلة لقرية ''بوكانون'' الجزائرية. وبما أن أسعار المواد الغذائية المهربة من المغرب، أصبحت أقل ثمنا من نظيراتها في الجزائر، فإن ارتفاع سعر السكر محليا فوق سقفه بنسبة مائة بالمائة أو أكثر، حيث يتراوح اليوم ما بين 95 و100 دينار، أحدثت شرخا في ميزانية الجزائريين متوسطي الدخل، دفع بالمواطنين الذين لهم علاقة مع جيرانهم المغاربة إلى مطالبتهم بتزويدهم بهذه المادة، سواء من أجل الاستهلاك الخاص أو بهدف تسويقها للتجار في مدن أخرى بدءا من الحاجة مغنية، خاصة وأن سعر السكر الوافد من المغرب لا يتعدى ثمنه 70 دينارا عند التجار الجزائريين.
                    وتساءل كثير من المواطنين، الذين لم يلاحظوا فرقا في النوعية، كيف أن السكر المغربي يباع بالسعر المشار إليه سالفا، في الوقت الذي يُستورد هو الآخر من الخارج ويخضع للسعر الذي تحدده السوق العالمية، وكيف يصرح مستوردو السكر ''الجزائري'' أنه
                    يصل إلى الميناء بقيمة 70 دينارا، ويباع على الحدود بأقل من ذلك.

                    المصدر :وهران: محمد بن هدار

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                    • #11
                      الوطن


                      بلغ سعره 55 دينارا على الحدود الغربية
                      السكر المغربي يغزو السوق الجزائرية
                      لم يعد سكان المناطق الحدودية الغربية يأبهون بسعر السكر الذي تستورده الجزائر والذي بلغ 100 دينار للكيلوغرام في الكثير من المناطق عبر القطر، وهذا بعدما صاروا يقتنونه من المغاربة على مستوى الشريط الحدودي بقيمة تتراوح ما بين 55 و60 دينارا للكيلوغرام.
                      أصبحت الحدود الجزائرية المغربية قبلة لسكان مناطق ''السلك'' كما يسميها البعض، للهروب من الأسعار الملتهبة التي تشهدها المواد الواسعة الاستهلاك بالجزائر، بسبب انخفاض أسعارها بالجهة المقابلة المطلة على بلدتي وجدة وأحفير المغربيتين. وكانت البداية مع الطماطم التي غزت أسواق ولاية تلمسان وحتى وهران، بشكل لافت للانتباه. هذه الأخيرة التي اشتراها الجزائريون من المغاربة وقتما كان سعرها في الجزائر 80 دينارا، بقيمة 20 دينارا على الخط الحدودي لتسوّق في المدن الداخلية بأربعين أو 50 دينارا.
                      وجاء بعدها دور ''البرتقال البركاني''، النوعية التي اشتهرت بها مدينة ''بركان'' المغربية التي لا تبعد كثيرا عن مدينة ''أحفير'' المتاخمة للحدود الجزائرية في الجهة المقابلة لقرية ''بوكانون'' الجزائرية. وبما أن أسعار المواد الغذائية المهربة من المغرب، أصبحت أقل ثمنا من نظيراتها في الجزائر، فإن ارتفاع سعر السكر محليا فوق سقفه بنسبة مائة بالمائة أو أكثر، حيث يتراوح اليوم ما بين 95 و100 دينار، أحدثت شرخا في ميزانية الجزائريين متوسطي الدخل، دفع بالمواطنين الذين لهم علاقة مع جيرانهم المغاربة إلى مطالبتهم بتزويدهم بهذه المادة، سواء من أجل الاستهلاك الخاص أو بهدف تسويقها للتجار في مدن أخرى بدءا من الحاجة مغنية، خاصة وأن سعر السكر الوافد من المغرب لا يتعدى ثمنه 70 دينارا عند التجار الجزائريين.
                      وتساءل كثير من المواطنين، الذين لم يلاحظوا فرقا في النوعية، كيف أن السكر المغربي يباع بالسعر المشار إليه سالفا، في الوقت الذي يُستورد هو الآخر من الخارج ويخضع للسعر الذي تحدده السوق العالمية، وكيف يصرح مستوردو السكر ''الجزائري'' أنه يصل إلى الميناء بقيمة 70 دينارا، ويباع على الحدود بأقل من ذلك.


                      



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                      • #12
                        Ce qui passe comme produits de l'Algerie vers le Maroc,est 100 fois superieur,a ce qui fait le chemin inverse.
                        Puisque tu as posté un article en arabe,je vais daigner te repondre en arabe aussi(source marocaine).

                        إلى جانب الأدوية والمواد الغذائية تباع بمدينة وجدة وضواحيها مختلف أنواع السلع الجزائرية سواءا بشكل موسمي أو بشكل دائم، وهكذا تشهد فترة الدخول المدرسي رواج السلع الجزائرية المرتبطة بهذه الفترة كالملابس وأدوات التمدرس (محفظات،أقلام، دفاتر، علب الصباغة، وحتى بعض الكتب الخاصة للتعليم الأولي) وتعرض بثمن بخس، وفي شهر رمضان تعرف المدينة إنزال شحنات كبيرة من التمور تعرض بأثمنة تتراوح بين 20 و 27 درهم للكيلوغرام حسب الجودة، وكذلك الحليب ومشتقاته...
                        أما في فترة العيد فتنتشر الألبسة المهربة بكثرة فملابس الرضع تباع ابتداء من 40 درهم لجزئين وابتداء من 50 درهم لأربعة أجزاء.
                        وتباع الملابس بكثرة في هذه الفترة (فترة العيد) فمثلا قميص رجالي يتراوح بين 50 و 60 درهم والأحذية يتراوح سعرها حسب السن والصنف من 35 إلى 120 درهم.
                        وخلال العامين الأخيرين تغير اتجاه التهريب. فقد تراجع دور مدينة مليلية في تزويد الأسواق المغربية بالسلع المهربة لفائدة الجزائر، وتراجع دور مدينة الناظور كمركز استقبال وإعادة توزيع هذه السلع داخل المغرب لفائدة مدينة وجدة وضواحيها. ومع هذا التحول تم إغلاق العديد من المحلات التجارية في الناظور ومليلية، ونقل العديد من التجار نشاطهم من مدينة الناظور إلى مدينة وجدة حيث ارتفعت أسعار العقارات بشكل صاروخي في أسواقها التي اكتسحتها السلع المهربة من الجزائر، مثل سوق الفلاح، وسوق مليلية، وقيسارية "أنجاد" ، وسوق الطلحاوي، وسوق طنجة، والأحياء المحيطة بهذه الأسواق التي بدأت تظهر فيها المراكز التجارية العصرية ومتعددة الطوابق، مثل الفطر. وأصبحت الطريق الرئيسية رقم 6 الرابطة بين الدار البيضاء ووجدة عبر مدينة فاس الشريان الرئيسي لهذه التجارة المزدهرة.
                        وقدرت دراسة ميدانية أنجزتها غرفة التجارة والصناعة لمدينة وجدة عدد السلع ا المتداولة في وجدة بنحو 422 بضاعة مختلفة، مصنعة في أوروبا وآسيا وبعضها مصنع في الجزائر. وكشفت الدراسة أن 100% من قطع غيار السيارات المروجة بهذه الأسواق مقبلة من الجزائر، وكذلك 91.4% من الأجهزة المنزلية و73.4 من الأدوية و72.7% من المنتجات الكهربائية، و71% من المواد الغذائية المصنعة و68.4% من مواد التجميل و40% من الملبوسات والأنسجة.

                        http://********.com/hespress/14317;j...D191971968FAE7

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