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Bande de Gaza: Ban Ki-moon demande la levée du blocus
En visite, dimanche, dans un quartier frappé par l'offensive israélienne à Gaza, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exprimé sa solidarité avec le peuple palestinien et demandé la levée du blocus israélien.
Les quelques 1,5 millions de Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza subissent depuis près de trois ans le blocus imposé par Israël après la prise de pouvoir du Hamas en 2007.
« J'ai dit clairement et de manière répétée aux dirigeants israéliens que leur politique de bouclage n'est pas tenable et qu'elle est mauvaise ». [...] Elle inflige des souffrances humaines inacceptables à la population de Gaza. Cette politique est également contre-productive. Elle affaiblit les modérés et au contraire donne du pouvoir aux extrémistes », a déclaré M. Ban à Khan Younès, dans le sud du territoire.
Le secrétaire général des Nations unies est en visite en Israël et dans les territoires palestiniens dans le cadre d'une tournée régionale.
La visite de M. Ban coïncide avec l'arrivée du médiateur américain George Mitchell à Jérusalem afin de relancer le processus de paix.
Vendredi, le Quartette pour la paix au Proche-Orient avait demandé à Israël de cesser tout projet de colonisation, y compris ceux justifiés par la croissance naturelle de leur population, et d'arrêter d'évincer les populations palestiniennes de Jérusalem-Est, annexé par l'État hébreu au terme de la guerre de 1967. Il avait aussi appelé à l'ouverture des frontières de la bande de Gaza fermées par Israël et l'Égypte.
Les négociations risquent toutefois d'être ardues. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé dimanche que la politique de construction de son gouvernement à Jérusalem était « la même qu'à Tel-Aviv », réitérant ainsi son refus de tout gel de la colonisation dans la Ville sainte.
En plus de sa rencontre avec M. Netanyahou, l'émissaire américain George Mitchell s'entretiendra, lundi en Jordanie, avec le président palestinien Mahmoud Abbas qui exige un gel de la colonisation avant la reprise de tout dialogue avec Israël.
Les négociations indirectes avaient été différées après la décision d'Israël, le 9 mars dernier, de lancer la construction de 1600 nouveaux logements à Jérusalem-Est, ce qui avait provoqué une crise entre Israël et les États-Unis.
Radio-Canada
Les quelques 1,5 millions de Palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza subissent depuis près de trois ans le blocus imposé par Israël après la prise de pouvoir du Hamas en 2007.
« J'ai dit clairement et de manière répétée aux dirigeants israéliens que leur politique de bouclage n'est pas tenable et qu'elle est mauvaise ». [...] Elle inflige des souffrances humaines inacceptables à la population de Gaza. Cette politique est également contre-productive. Elle affaiblit les modérés et au contraire donne du pouvoir aux extrémistes », a déclaré M. Ban à Khan Younès, dans le sud du territoire.
Le secrétaire général des Nations unies est en visite en Israël et dans les territoires palestiniens dans le cadre d'une tournée régionale.
La visite de M. Ban coïncide avec l'arrivée du médiateur américain George Mitchell à Jérusalem afin de relancer le processus de paix.
Vendredi, le Quartette pour la paix au Proche-Orient avait demandé à Israël de cesser tout projet de colonisation, y compris ceux justifiés par la croissance naturelle de leur population, et d'arrêter d'évincer les populations palestiniennes de Jérusalem-Est, annexé par l'État hébreu au terme de la guerre de 1967. Il avait aussi appelé à l'ouverture des frontières de la bande de Gaza fermées par Israël et l'Égypte.
Les négociations risquent toutefois d'être ardues. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé dimanche que la politique de construction de son gouvernement à Jérusalem était « la même qu'à Tel-Aviv », réitérant ainsi son refus de tout gel de la colonisation dans la Ville sainte.
En plus de sa rencontre avec M. Netanyahou, l'émissaire américain George Mitchell s'entretiendra, lundi en Jordanie, avec le président palestinien Mahmoud Abbas qui exige un gel de la colonisation avant la reprise de tout dialogue avec Israël.
Les négociations indirectes avaient été différées après la décision d'Israël, le 9 mars dernier, de lancer la construction de 1600 nouveaux logements à Jérusalem-Est, ce qui avait provoqué une crise entre Israël et les États-Unis.
Radio-Canada