Après le poulet aux hormones, le poulet aux bactéries. Une enquête de l’Agence européenne de sécurité des aliments (European Food Safety Authority, EFSA), dévoilée mercredi, montre que 76% des poulets testés dans les abattoirs européens en 2008 étaient contaminés par la campylobacter, et 16% par la salmonelle.
L’enquête a été réalisée en 2008 dans quelque 561 abattoirs de volailles de l’Union européenne (sauf en Grèce, mais aussi en Norvège et en Suisse). 10.132 contrôles ont été réalisées, de l’arrivée des poulets à l’abattoir, à la sortie des carcasses après abattage. Et les résultats sont édifiants. En moyenne, la campylobacter était présente dans le tube digestif de 71% des poulets à leur entrée (ce qui indique qu'ils étaient déjà infectés de leur vivant), et sur 5% de plus à la sortie des carcasses, «ce qui laisse supposer une contamination durant l'abattage», indique le rapport de l’EFSA.
Des taux de contamination variables selon les pays
Cependant, les taux de contamination varient selon les pays européens: 100% des poulets testés au Luxembourg contenaient la bactérie, contre 4% des poulets finlandais et 76% des poulets français. La salmonelle a pour sa part été moins fréquemment détectée: les poulets estoniens, danois et finlandais n’en contenaient quasiment pas, et seulement 7% des poulets français étaient contaminés.
Ces bactéries provoquent les deux maladies d'origine alimentaire les plus signalées chez l’homme dans l'UE: la campylobactériose et la salmonellose, deux intoxications alimentaires caractérisées notamment par de la fièvre et des diarrhées aiguës.
Bien cuire la viande
Ces chiffres et les conséquences pour l’homme sont inquiétants. Cependant le poulet européen peut être consommé sans risque, à condition de suivre quelques mesures d’hygiène basiques ; indique l’EFSA. Les deux bactéries étant détruites à la cuisson par la chaleur, l’agence rappelle qu’il faut bien cuire le poulet. De plus, le risque pour la santé découlant de la contamination croisée entre les aliments, l’agence recommande de bien se laver les mains et de bien nettoyer les ustensiles et plats ayant touché ou contenu la viande crue.
source : 20 minutes
L’enquête a été réalisée en 2008 dans quelque 561 abattoirs de volailles de l’Union européenne (sauf en Grèce, mais aussi en Norvège et en Suisse). 10.132 contrôles ont été réalisées, de l’arrivée des poulets à l’abattoir, à la sortie des carcasses après abattage. Et les résultats sont édifiants. En moyenne, la campylobacter était présente dans le tube digestif de 71% des poulets à leur entrée (ce qui indique qu'ils étaient déjà infectés de leur vivant), et sur 5% de plus à la sortie des carcasses, «ce qui laisse supposer une contamination durant l'abattage», indique le rapport de l’EFSA.
Des taux de contamination variables selon les pays
Cependant, les taux de contamination varient selon les pays européens: 100% des poulets testés au Luxembourg contenaient la bactérie, contre 4% des poulets finlandais et 76% des poulets français. La salmonelle a pour sa part été moins fréquemment détectée: les poulets estoniens, danois et finlandais n’en contenaient quasiment pas, et seulement 7% des poulets français étaient contaminés.
Ces bactéries provoquent les deux maladies d'origine alimentaire les plus signalées chez l’homme dans l'UE: la campylobactériose et la salmonellose, deux intoxications alimentaires caractérisées notamment par de la fièvre et des diarrhées aiguës.
Bien cuire la viande
Ces chiffres et les conséquences pour l’homme sont inquiétants. Cependant le poulet européen peut être consommé sans risque, à condition de suivre quelques mesures d’hygiène basiques ; indique l’EFSA. Les deux bactéries étant détruites à la cuisson par la chaleur, l’agence rappelle qu’il faut bien cuire le poulet. De plus, le risque pour la santé découlant de la contamination croisée entre les aliments, l’agence recommande de bien se laver les mains et de bien nettoyer les ustensiles et plats ayant touché ou contenu la viande crue.
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