La justice assume l’opprobre et la forfaiture (Communiqué du Collectif SOS libertés)
Benyoucef Mellouk condamné à 4 mois de prison ferme !
Otage d’une justice sous influence, Benyoucef Mellouk vient d’être condamné, une nouvelle fois, à 4 mois de prison ferme par la cour d’appel d’Alger. Cet ancien fonctionnaire au ministère de la Justice est harcelé depuis 18 ans, chassé de son travail et déchu de ses droits. Gravement malade, il est réduit à la misère pour un « crime » impardonnable : avoir brisé la loi du silence en révélant le scandale des « magistrats faussaires ». Ces agents de l’administration coloniale en Algérie et au Maroc deviendront, dès l’indépendance, des serviteurs zélés du régime autoritaire, après avoir falsifié des attestations de participation à la guerre de Libération nationale.
Malgré des preuves irréfutables, cette forfaiture reste couverte au plus haut niveau de l’Etat, avec la complicité d’un Parlement servile et d’une « famille révolutionnaire » à gages. Le Collectif SOS libertés, indigné par cet attentat contre la mémoire et le droit, exprime son entière solidarité avec Benyoucef Mellouk, salue son combat solitaire pour la vérité et exige le rétablissement immédiat de ses droits socioprofessionnels. Le Collectif SOS libertés dénonce la manipulation de la mémoire collective par des surenchères patriotiques, des manœuvres politiciennes, des luttes claniques et des opérations mercantiles. Le Collectif SOS libertés appelle à la constitution d’une commission d’enquête indépendante, pour démasquer les resquilleurs de l’histoire et mettre ainsi un terme à l’ignoble outrage perpétré contre la Révolution et ses martyrs.
Alger, le 22 mars 2010.
Benyoucef Mellouk condamné à 4 mois de prison ferme !
Otage d’une justice sous influence, Benyoucef Mellouk vient d’être condamné, une nouvelle fois, à 4 mois de prison ferme par la cour d’appel d’Alger. Cet ancien fonctionnaire au ministère de la Justice est harcelé depuis 18 ans, chassé de son travail et déchu de ses droits. Gravement malade, il est réduit à la misère pour un « crime » impardonnable : avoir brisé la loi du silence en révélant le scandale des « magistrats faussaires ». Ces agents de l’administration coloniale en Algérie et au Maroc deviendront, dès l’indépendance, des serviteurs zélés du régime autoritaire, après avoir falsifié des attestations de participation à la guerre de Libération nationale.
Malgré des preuves irréfutables, cette forfaiture reste couverte au plus haut niveau de l’Etat, avec la complicité d’un Parlement servile et d’une « famille révolutionnaire » à gages. Le Collectif SOS libertés, indigné par cet attentat contre la mémoire et le droit, exprime son entière solidarité avec Benyoucef Mellouk, salue son combat solitaire pour la vérité et exige le rétablissement immédiat de ses droits socioprofessionnels. Le Collectif SOS libertés dénonce la manipulation de la mémoire collective par des surenchères patriotiques, des manœuvres politiciennes, des luttes claniques et des opérations mercantiles. Le Collectif SOS libertés appelle à la constitution d’une commission d’enquête indépendante, pour démasquer les resquilleurs de l’histoire et mettre ainsi un terme à l’ignoble outrage perpétré contre la Révolution et ses martyrs.
Alger, le 22 mars 2010.
El watan
Commentaire