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"Jérusalem n'est pas une colonie", a affirmé lundi Benjamin Netanyahu

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  • "Jérusalem n'est pas une colonie", a affirmé lundi Benjamin Netanyahu

    WASHINGTON - "Jérusalem n'est pas une colonie", a affirmé lundi Benjamin Netanyahu, qui est resté sourd aux critiques américaines sur le développement des implantations juives de la ville sainte et de ses alentours.

    A Washington, devant le puissant groupe de pression pro-israélien AIPAC, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que "Jérusalem n'était pas une colonie", restant sourd aux critiques américaines sur le développement des implantations juives de la ville sainte et de ses alentours. (Reuters/Jonathan Ernst)

    Le Premier ministre israélien, qui entame une visite de trois jours à Washington, s'adressait au puissant groupe de pression pro-israélien AIPAC devant lequel la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait pris la parole quelques heures plus tôt.
    Les nouvelles constructions à Jérusalem-Est et en Cisjordanie "mettent en péril" la reprise du processus de paix israélo-palestinien avait-elle déclaré avant un tête-à-tête discret avec le chef du gouvernement.
    "Le peuple juif construisait déjà Jérusalem il y a 3.000 ans et il continue à le faire aujourd'hui. Jérusalem n'est pas une colonie. C'est notre capitale", lui a-t-il indirectement répondu devant l'AIPAC.
    Tous les gouvernements israéliens, a rappelé le Premier ministre, ont construit dans les "quartiers juifs" de la partie orientale de la ville sainte depuis sa conquête en 1967.
    "Chacun - les Américains, les Européens, les Israéliens évidemment, les Palestiniens - savent que ces quartiers seront intégrés à Israël dans le cadre de tout accord de paix. Par conséquent, y construire n'exclut en rien la possibilité de parvenir à une solution à deux Etats", a-t-il poursuivi.

    "SOLIDE COMME UN ROC"
    L'annonce, le 9 mars en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, de la construction de 1.600 logements dans la colonie juive de Ramat Shlomo, un secteur proche de Jérusalem-Est, a fait capoter la reprise de pourparlers indirects auxquels les Palestiniens venaient juste de donner leur aval.
    Hillary Clinton, qui a jugé la décision "insultante", a invité lundi Benjamin Netanyahu à en dire un peu plus sur les mesures de confiance dont il a parlé depuis pour apaiser Américains et Palestiniens. Le chef du gouvernement s'est exécuté, disent les deux parties, mais rien n'a filtré.
    Netanyahu a en outre assuré que les 1.600 logements de Ramat Shlomo ne verraient pas le jour avant trois ans.
    Côté israélien, on indique que Clinton et son hôte ont souhaité mettre fin à la crise diplomatique suscitée par le projet.
    La secrétaire d'Etat, qui insisté sur la menace liée au programme nucléaire iranien, a ainsi réaffirmé que l'administration Obama resterait "solide comme un roc" pour ce qui est de préserver la paix et la sécurité d'Israël.
    "Une menace sans précédent pèse aujourd'hui sur l'humanité", a quant à lui souligné Netanyahu. "Un régime iranien radical doté de l'arme nucléaire pourrait mettre fin à l'ère de paix nucléaire que le monde connaît depuis 65 ans.
    "Israël attend de la communauté internationale qu'elle agisse rapidement et de façon décisive pour dissiper ce danger. Mais nous nous réservons toujours le droit à un recours à la légitime défense", a-t-il ajouté.

    Jean-Philippe Lefief pour le service français
    L'express
    Anakin
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