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Raouraoua démasque les égyptiens .

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    À quelques jours du verdict de la FIFA : sur les incidents du Caire Raouraoua démasque les Égyptiens


    A quoi jouent Ahmed Chaker et les dirigeants de la fédération égyptienne de football (FEF) ? s’interrogent les Algériens après la publication, dimanche, par le quotidien égyptien Al Ahram, de déclarations du secrétaire général adjoint de l’union nord-africaine de football (UNAF) à son retour au Caire, après sa participation aux travaux du comité exécutif de l’UNAF le 19 mars à Rabat (Maroc).



    Dans une déclaration au quotidien cité, Ahmed Chaker affirme : « Au cours de la réunion du comité exécutif de l’UNAF, le président de la fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a annoncé que la FAF n’a pas déposé de plainte contre la fédération égyptienne après les incidents du Caire (caillassage du bus de l’équipe d’Algérie, le 11 novembre dernier au Caire), et a précisé que la FIFA a convoqué la FAF uniquement dans le but d’entendre la version algérienne. » Mohamed Raouraoua a rapidement démenti les propos tenus par le dirigeant égyptien à travers un démenti publié en soirée (dimanche) sur le site officiel de la FAF.
    Le dirigeant algérien précise : « Mohamed Raouraoua, le président de la FAF et président de l’Union nord-africaine de football, dément formellement les propos d’Ahmed Chaker, secrétaire Général adjoint de l’UNAF, tenus à son retour au Caire après sa participation aux travaux du comité exécutif de l’UNAF, le 19 mars à Rabat, et rapporté ce dimanche par la presse ». Le membre de la fédération égyptienne ne s’est pas arrêté là. Al Ahram rapporte, selon les dires d’Ahmed Chaker, d’autres déclarations toutes aussi fausses que les premières. Puisqu’il ajoute : « Raouraoua a dit à Rabat : ‘‘il n’y a aucun problème entre nos deux pays. La crise survenue entre les 14 et 18 novembre, les matches du Caire et d’Oumdurman (Soudan) ne déteindront pas négativement sur les relations entre les deux peuples et pays frères’’ ».
    De son côté, Mohamed Raouraoua affirme « n’avoir jamais fait de déclarations particulières sur les relations entre les Fédérations algérienne et égyptienne », soulignant au passage que « la fédération algérienne attend toujours les excuses officielles de la Fédération égyptienne pour ce qui s’est passé au Caire ». La sortie médiatique d’Ahmed Chaker obéit à un agenda tracé par les dirigeants égyptiens, à savoir semer le doute dans l’esprit des algériens en les montant contre le président de la FAF et préparer, probablement, l’opinion à l’imminente décision de la FIFA au sujet des graves incidents du 11 novembre 2009. A priori, les sanctions que s’apprête à prendre la FIFA à l’encontre de la fédération égyptienne sont dérisoires par rapport à la gravité des événements subis par la délégation algérienne lors de son arrivée dans la capitale égyptienne.
    Par ce procédé, les Egyptiens tentent, dès à présent, d’accréditer la thèse selon laquelle l’Algérie « chercherait la réconciliation avec ses agresseurs » pour faciliter la lecture des sanctions que prononcera la FIFA dans les prochains jours. L’opinion algérienne était, hier, désemparée par le contenu de l’article d’Al Ahram. Sentant le danger et le piège tendu par les pharaons, le patron du football algérien a rapidement réagi pour étouffer dans l’œuf cette tentative de manipulation. Samir Zaher, le président de la FEF, lui, a pris soin de faire l’impasse sur la réunion de Rabat, par crainte d’affronter son homologue algérien en présence des membres de l’UNAF. Ahmed Chaker a été chargé d’introduire le doute dans l’esprit des algériens et les monter contre le président de la FAF. Il a échoué. Ses commanditaires, qui avancent masqués, doivent trouver autre chose.




    Par Yazid Ouahib

    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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