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Al-Qaïda au Maghreb a revendiqué sur Internet, ce dimanche, ses actes terroristes commis en Algérie durant la période allant du 5 décembre dernier au 8 mars, et qui, selon elle, ont fait 112 victimes entre morts et blessés.
Cette revendication présentée sous la forme d’un «rapport» portant le numéro 25 fait suite à une précédente de même type publiée par la même voie le 5 décembre dernier et portant sur une période de deux mois, de la même manière que celles qui l’ont précédée depuis avril dernier et qui ont toutes été diffusées un mois sur deux.Par contre, les «rapports» antérieurs publiés jusqu’à l’année écoulée, entre janvier et avril, se faisaient mensuellement. Ainsi, les revendications d’attentats qui se faisaient chaque mois ont commencé par n’apparaître que tous les deux mois avant de finir par n’être diffusées qu’au bout d’un trimestre, comme c’est le cas à présent.
Si besoin était d’apporter une confirmation que le recul du terrorisme en Algérie est une réalité évidente, il est à constater que celle-ci provient de l’organisation terroriste elle-même.
Elle vient de montrer qu’elle n’est plus en mesure de présenter ses «bilans» criminels mensuellement sans qu’elle se fasse ridiculiser par les propres résultats de son action réelle sur le terrain par rapport à ses prétentions et ambitions, s’affichant comme conquérante.
Par ailleurs, la lecture de ce «rapport » qu’elle a diffusé ce dimanche amène à constater que l’organisation terroriste, contrairement à ses habitudes, a revendiqué des attentats imaginaires, notamment dans les wilayas de Médéa, Jijel et Tizi-Ouzou pour gonfler quelque peu son «bilan».
Et dans le même moment, elle a insisté sur le fait que certaines attaques contre des cantonnements des forces de sécurité ont été faites à l’aide d’engins de sa propre fabrication, faisant allusion au mortier artisanal (hebheb), et en soulignant sa précision de tir alors qu’il est connu qu’elle est très largement approximative.
Dans ce «bilan» proprement dit, même gonflé, qui est revendiqué pour ce trimestre, l’organisation terroriste a mis l’accent sur le nombre de victimes qui auraient dépassé la centaine, entre morts et blessés, pour ne pas montrer à combien d’actes terroristes ce chiffre correspond, et qui se résume à 31 attentats. Soit un attentat tous les trois jours. C'est-à-dire une moyenne dans laquelle jamais le terrorisme, depuis qu’il sévit depuis deux décennies dans le pays, n’est tombé et qui a été, plutôt, durant de longues périodes, une moyenne journalière.
Cette tendance fléchissante des actes terroristes qui a davantage marqué la situation sécuritaire depuis la fin de l’année dernière a été encore plus perceptible ces dernières semaines, en ce sens qu’il n’y a pas eu, jusqu’à l’heure actuelle, un seul attentat depuis le 5 du mois de mars en cours. Et durant cette même période, toutes les initiatives qui ont été tentées ont contrées.
D’une part, par la découverte et la neutralisation à temps d’engins explosifs sur les chemins utilisés par les patrouilles des forces de sécurité dans les zones forestières, et d’autre part, les arrestations ou éliminations de terroristes au cours d’opérations de recherches ou dans des embuscades. Les seuls «attentats» qui ont eu lieu durant le mois en cours ont été des bombes artisanales «oubliées» par les groupes terroristes dans des lieux isolés et qui ont explosé au passage d’innocents passants.
Cela a été le cas pour un adolescent de 15 ans dans la wilaya de Skikda et un fellah dans son champ agricole à Béjaïa. Mais cela, Al-Qaïda prend bien soin de ne pas le reconnaître dans ses bilans.
Par le soir
Cette revendication présentée sous la forme d’un «rapport» portant le numéro 25 fait suite à une précédente de même type publiée par la même voie le 5 décembre dernier et portant sur une période de deux mois, de la même manière que celles qui l’ont précédée depuis avril dernier et qui ont toutes été diffusées un mois sur deux.Par contre, les «rapports» antérieurs publiés jusqu’à l’année écoulée, entre janvier et avril, se faisaient mensuellement. Ainsi, les revendications d’attentats qui se faisaient chaque mois ont commencé par n’apparaître que tous les deux mois avant de finir par n’être diffusées qu’au bout d’un trimestre, comme c’est le cas à présent.
Si besoin était d’apporter une confirmation que le recul du terrorisme en Algérie est une réalité évidente, il est à constater que celle-ci provient de l’organisation terroriste elle-même.
Elle vient de montrer qu’elle n’est plus en mesure de présenter ses «bilans» criminels mensuellement sans qu’elle se fasse ridiculiser par les propres résultats de son action réelle sur le terrain par rapport à ses prétentions et ambitions, s’affichant comme conquérante.
Par ailleurs, la lecture de ce «rapport » qu’elle a diffusé ce dimanche amène à constater que l’organisation terroriste, contrairement à ses habitudes, a revendiqué des attentats imaginaires, notamment dans les wilayas de Médéa, Jijel et Tizi-Ouzou pour gonfler quelque peu son «bilan».
Et dans le même moment, elle a insisté sur le fait que certaines attaques contre des cantonnements des forces de sécurité ont été faites à l’aide d’engins de sa propre fabrication, faisant allusion au mortier artisanal (hebheb), et en soulignant sa précision de tir alors qu’il est connu qu’elle est très largement approximative.
Dans ce «bilan» proprement dit, même gonflé, qui est revendiqué pour ce trimestre, l’organisation terroriste a mis l’accent sur le nombre de victimes qui auraient dépassé la centaine, entre morts et blessés, pour ne pas montrer à combien d’actes terroristes ce chiffre correspond, et qui se résume à 31 attentats. Soit un attentat tous les trois jours. C'est-à-dire une moyenne dans laquelle jamais le terrorisme, depuis qu’il sévit depuis deux décennies dans le pays, n’est tombé et qui a été, plutôt, durant de longues périodes, une moyenne journalière.
Cette tendance fléchissante des actes terroristes qui a davantage marqué la situation sécuritaire depuis la fin de l’année dernière a été encore plus perceptible ces dernières semaines, en ce sens qu’il n’y a pas eu, jusqu’à l’heure actuelle, un seul attentat depuis le 5 du mois de mars en cours. Et durant cette même période, toutes les initiatives qui ont été tentées ont contrées.
D’une part, par la découverte et la neutralisation à temps d’engins explosifs sur les chemins utilisés par les patrouilles des forces de sécurité dans les zones forestières, et d’autre part, les arrestations ou éliminations de terroristes au cours d’opérations de recherches ou dans des embuscades. Les seuls «attentats» qui ont eu lieu durant le mois en cours ont été des bombes artisanales «oubliées» par les groupes terroristes dans des lieux isolés et qui ont explosé au passage d’innocents passants.
Cela a été le cas pour un adolescent de 15 ans dans la wilaya de Skikda et un fellah dans son champ agricole à Béjaïa. Mais cela, Al-Qaïda prend bien soin de ne pas le reconnaître dans ses bilans.
Par le soir
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