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Benyoucef Melouk condamné pour avoir dit la vérité.

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  • Benyoucef Melouk condamné pour avoir dit la vérité.

    J'ai lu certains forumeurs ici même vanter le nationalisme de ceux qui nous gouvernent. Ces personnes doivent certainement manger avec eux sinon aucune raison ne justifie cette défense aveugle ou aveuglé.

    Un digne Moujahid vient d'être condamné par la justice algérienne pour avoir dénoncé les magistrats faussaires. Le député qui a initié le projet incriminant le colonialisme vient d'être écarté du cercle fermé du FLN sous ordre certainement de madame la France. Où va l'Algérie ?

    Benyoucef Melouk : l'acharnement de la justice.

    Renvoyé une première fois, à la suite d’incidents, le verdict concernant le procès qui oppose les deux anciens ministres de l’Intérieur, Mostefa Mohammedi, et des Moudjahidine, Mohamed Djeghaba, à Benyoucef Mellouk, depuis… 18 ans, est finalement tombé, hier, comme un couperet. La cour a confirmé la peine de 4 mois de prison ferme, prononcée en première instance. C’était le choc dans la salle. Une foule nombreuse, composée surtout de membres de l’ALN, notamment des Wilayas historiques I et II, d’anciennes condamnées à mort, de familles de victimes du terrorisme, de syndicalistes et de militants des droits de l’homme, est venue, dès 9h, apporter son soutien et exprimer sa solidarité avec celui qui se bat contre ceux qui ont perverti l’histoire du pays. Toutes ces femmes suivaient silencieusement, pendant près d’une heure, la lecture des décisions par la présidente du tribunal, Mme Latifa Kesanti, jusqu’à ce que celle-ci termine avec l’affaire Mellouk.


    L’avocat de Mellouk, Me Mokrane Aït Larbi, va introduire un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême. Il annonce la création d’un comité pour la vérité sur Mellouk et d’une campagne de soutien à ce dernier. Confirmation de la décision prononcée par le tribunal », dit-elle d’une voix inaudible, avant de se lever et de lever l’audience, devant une salle restée ébahie. « C’est une honte. Vous ne pouvez pas condamner un vrai moudjahid pour sauver un traître. De cette façon, la justice devient complice », lance Mme Fattouma Ouzgane, ancienne membre de l’ALN. A côté d’elle, Djamila Bouhired, une autre figure de la Révolution, est choquée, tout comme Djoheir Akrour ou Mme Koreichi et tant d’autres présentes dans la salle d’audience. Pris de colère, Mellouk déclare : « Regardez ce qui arrive à ceux qui disent la vérité dans notre pays. Les magistrats faussaires sont encore dans les rouages de la justice, ce sont eux qui veulent que ma voix se taise à jamais. Les vrais combattants de la Révolution sont là aujourd’hui, ce qui prouve que mon combat est le leur. Je n’ai dit que la vérité et rien que la vérité. »
    L’anarchie s’empare de la salle. Contrairement à l’audience précédente, les policiers n’ont pas fait dans la provocation. Ils ont laissé faire. Me Mokrane Aït Larbi, l’avocat de Mellouk, est assailli par les femmes présentes. « Il faut marcher dans la rue pour protester contre ce verdict. Il faut aller ramener tous les vrais moudjahidine pour dénoncer les traîtres », lance Mme Ouzgane, avant d’être interrompue par Me Aït Larbi. « Nous allons introduire un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême, créer un comité de vérité sur l’affaire des magistrats faussaires et en même temps organiser une campagne de solidarité avec Mellouk… », dit-il aux nombreuses personnes qui voulaient à tout prix occuper la rue pour exprimer leur colère.
    « Nous sommes tous des Mellouk »

    La sœur de Mellouk éclate en sanglots. « Que veulent-ils faire de nous. Ils ont brisé toute une famille, spolié nos biens et maintenant, ils veulent mettre Benyoucef en prison. Qu’avons-nous fait pour mériter ce sort ? Avons-nous tué, volé ou pillé l’argent du peuple ? Rien de tout ça. Notre famille compte parmi ses enfants de nombreux combattants de l’ALN. Ceux qui nous poursuivent sont parmi ceux qui ont trahi le pays, comment se fait-il que la justice leur donne raison ? », s’offusque-t-elle. Son frère, tente de la calmer, mais en vain. Il sort de son cartable un gros dossier et le remet à Djamila Bouhired. « Je vous confie la bombe que j’ai entre les mains depuis des années. Si vous avez le courage de lire ce qu’il y a à l’intérieur, faites-le et informez-en le peuple que vous toutes avez libéré », lui dit-il les larmes aux yeux.
    Mme Bouhired prend le dossier, essuie ses larmes et lui rétorque : « Nous ne trahirons jamais l’Algérie. Nous ferons tout pour que la vérité soit connue. Nous sommes toutes avec toi. » Mme Ouzgane lui emboîte le pas : « C’est en 1960 qu’ils ont décidé d’écarter les vrais membres de l’ALN, mais à l’époque, nous étions naïfs de croire que les faux moudjahidine et les harkis allaient envahir l’Etat. Nous allons les dévoiler et les démasquer tous, parce que nous sommes tous des Mellouk et personne ne peut nous arrêter. » Des propos qui résonnent très fort dans le hall de la cour, mais pas dans les oreilles des magistrats. Lourde, la peine de 4 mois de prison ferme n’est pas prononcée uniquement contre Mellouk, mais aussi contre tous ceux qui oseront, à l’avenir, révéler une vérité autre que celle détenue par les dignitaires du système. La pétition lancée par les anciennes combattantes de l’ALN, pour réclamer « la vérité » et exprimer le soutien à Mellouk, est déjà signée par des centaines de citoyens en attendant que le comité de vérité soit mis en place dans les jours à venir pour réfléchir à des actions sur le terrain.



    Par Salima Tlemçani
    si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

  • #2
    que d'injustice

    encore un verdict rendu au nom du peuple Algérien mais qu'aucun Algérien digne de ce nom ne peut ni digérer ni accepter. Un jugement qui laissera des stigmates sur toutes les bonnes consciences de ce pays.

    Combien d'affaires Mellouk la mafia politico-judiciaire va-t'elle encore nous servir?
    - Le Président Mohamed Boudiaf assassiné en direct et ses meurtriers qui courent toujours -mis à part ceux déjà décédés-
    - Ceux qui n'ont rien fait dans l'affaire Khalifa condamnés par contumace alors que ceux qui ont directement favorisé la dilapidation de sommes colossales continuent de graviter dans les sphères du système
    - Les tueurs de la décennie noirs blanchis, remerciés et gracieusement payés
    - Les enseignants et les médecins tabassés et probablement poursuivis tandis que les brûleurs de pneus et émeutiers bénéficient de logements tous neufs, sur le dos d'honnêtes citoyens.
    - Des dizaines de cadres injustement incarcérés dans le cadre de l'opération main propres, 3 ans durant
    - Une tante de 85 ans expulsée de sa maison, ainsi que les quatre familles qui y habitaient, construite grâce aux économies de toute une vie après y avoir habité 19 ans alors que la Loi Algérienne interdit toute expulsion de personnes âgées de plus de 60 ans. Et de surcroît par des femmes juges !!?

    nous serions encore sous le joug colonial, ou sous domination de l'entité sioniste, cela paraîtrait normal

    mais là, prononcer de si injustes sentences, sous notre Emblème National, dans une Algérie indépendante.....

    Rien ne va plus

    Et n'allez pas attendre "Houb El Watan" de notre jeunesse

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    • #3
      Pauvre Mellouk.
      Même si je compatis à son cas, je ne peux m'empêcher de penser qu'il a fait preuve d'une grande naïveté en allant se jeter dans la gueule du loup et s'attendre à s'en sortir indemne !

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      • #4
        Nos chouhada doivent se retourner dans leurs tombes...

        Notre peuple doit mettre un visage sur ces faux moudjahidines sans honneur et sans scrupules qui se paient le luxe de faire condamner un authentique moudjahed par une justice aux ordres .

        La liste que détient Mellouk doit être largement diffusée, par tous les moyens à disposition du peuple souverain, avec noms, prénoms, adresses et photos de ces voleurs sangsues de la nation.

        Le tribunal qui a condamné Mellouk ainsi que la cour qui a confirmé la condamnation doivent rendre compte.

        P.

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        • #5
          charognards!

          oui pangeen

          un visage d'hyène ou de vautour, ces créatures au rôle spécifique que la nature leur a attribué: consommer de la charogne

          ce qui est le plus ignoble et macabre, c'est qu'ils veulent faire croire qu'il y a une JUSTICE équitable et souveraine. Il n'y a qu'eux qui croient à leurs innombrables forfaitures.

          Boudiaf a su, en l'espace de quelques semaines, rétablir le cours de l'histoire en démasquant bruyamment une honteuse supercherie qui a duré 30 ans:
          le boulevard Salah Bouakouir a été remplacée sans délai par le Boulevard Krim Belkacem. Un communiqué de presse a suivi cette action. Point barre.

          Si cette action avait été animée par une volonté de règlement de comptes - chose que les Algériens authentiques pensent improbable de la part de ce GRAND HOMME - qu'attendent les ministres des moudjahidine, dont le ministre qui a esté en justice Mellouk, pour ré-rétablir leur vérité?

          je crois que très peu a été dit sur l'immense étendue de supercheries et falsifications qui jonchent l'histoire de notre glorieuse guerre de libération ainsi que celle de l'Algérie indépendante.

          à bon entendeur

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          • #6
            ohhhh le clan d'oujda....Franchement c'est scandaleux
            on ne peux pas en etre partisan sans en etre artisan

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