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Industrie du plastique et du caoutchouc:Cinq sociétés mixtes montées avec les Chinois, les Allemands et les Américains
K. Daghefli.
La 4e édition du salon international de l’industrie du plastique et du caoutchouc se tiendra du 19 au 23 avril au Palais des expositions des Pins Maritimes d’Alger. 26 exposants ont déjà confirmé leur participation à ce salon qui comporte « des journées d’études avec six thèmes au programme », explique M. Irzi Saïd, directeur de Shm Events, un des organisateurs de cet événement en collaboration avec le spécialiste des foires et salons, la Safex
L’objectif de « ramener le maximum d’exposants a été atteint », selon le responsable de Shm Events qui rappelle que « la campagne de promotion pour ce salon a débuté en janvier ».
La nouveauté pour cette année est qu’elle se déroule sous le thème de l’environnement, en raison des risques de pollution du plastique, et le ministère de l’Aménagement du territoire et du Tourisme sera un des parrains de la manifestation avec le ministère de la PME/PMI et de l’Artisanat. Deux ans auparavant, les organisateurs avaient consacré leur troisième édition à la pétrochimie.
Il semble que la crise a eu des effets sur cette industrie pilote en Algérie qui « a démarré en 1966 », selon M. Benamar Naoum, un expert en la matière, industriel de son état.
La matière première, qui est « un produit boursier, soumis aux fluctuations du marché, coûte cher », dira-t-il alors que l’on enregistre « 466 sociétés déclarées dans cette industrie, sans compter l’informel ». Selon les industriels, il faut faire un travail de promotion de cette industrie qui compte « diverses applications dans les technologies nouvelles, telles que la fibre optique, l’aéronautique, l’automobile, le bâtiment… ». L’industrie du plastique ne peut « se limiter aux articles de ménage », dira M. Benamar Naoum qui évoque aussi les possibilités d’exportations.
Bien que l’offre est faible, l’unité ENIP de Skikda ne produit que 70.000 tonnes, « des investissements nouveaux sont nécessaires », dira encore M. Naoum, et l’Algérie « a les moyens et la maîtrise technologique nécessaires ».
De plus, il y a actuellement « une grande demande » même si les conditions de production ont empiré et des entreprises ont dû fermer récemment à « cause de restrictions comme l’institution du crédit documentaire », nous explique de son côté M. Irzi de Shm Events.
Les perspectives du marché sont mises en exergue par cet attrait des entreprises américaines, allemandes et chinoises qui ont lancé récemment des projets de partenariat avec des promoteurs locaux. On parle de 5 sociétés mixtes en activité. Ces dernières seront présentes aux côtés des 17 entreprises algériennes à ce salon, en plus des sociétés allemandes (5), françaises (4), italiennes (3), tunisienes (7 .
L’outil national compte 12.000 petites entreprises privées qui produisent entre 600.000 et 900.000 tonnes/an mais c’est le secteur public avec l’ ENPC, filiale de Sonatrach, qui assure, par le biais de ses 18 unités de transformation, une production de 110.000 tonnes.
Il faut signaler que le salon qui sera, à partir de 2011, organisé toutes les deux années, aura le concours de la puissante association des producteurs italiens de machines plastiques et moules, Asocomaplast, nous a déclaré M. Irzi, ce qui donnera à cet événement un surcroît de professionnalisme.
HORIZONS
K. Daghefli.
La 4e édition du salon international de l’industrie du plastique et du caoutchouc se tiendra du 19 au 23 avril au Palais des expositions des Pins Maritimes d’Alger. 26 exposants ont déjà confirmé leur participation à ce salon qui comporte « des journées d’études avec six thèmes au programme », explique M. Irzi Saïd, directeur de Shm Events, un des organisateurs de cet événement en collaboration avec le spécialiste des foires et salons, la Safex
L’objectif de « ramener le maximum d’exposants a été atteint », selon le responsable de Shm Events qui rappelle que « la campagne de promotion pour ce salon a débuté en janvier ».
La nouveauté pour cette année est qu’elle se déroule sous le thème de l’environnement, en raison des risques de pollution du plastique, et le ministère de l’Aménagement du territoire et du Tourisme sera un des parrains de la manifestation avec le ministère de la PME/PMI et de l’Artisanat. Deux ans auparavant, les organisateurs avaient consacré leur troisième édition à la pétrochimie.
Il semble que la crise a eu des effets sur cette industrie pilote en Algérie qui « a démarré en 1966 », selon M. Benamar Naoum, un expert en la matière, industriel de son état.
La matière première, qui est « un produit boursier, soumis aux fluctuations du marché, coûte cher », dira-t-il alors que l’on enregistre « 466 sociétés déclarées dans cette industrie, sans compter l’informel ». Selon les industriels, il faut faire un travail de promotion de cette industrie qui compte « diverses applications dans les technologies nouvelles, telles que la fibre optique, l’aéronautique, l’automobile, le bâtiment… ». L’industrie du plastique ne peut « se limiter aux articles de ménage », dira M. Benamar Naoum qui évoque aussi les possibilités d’exportations.
Bien que l’offre est faible, l’unité ENIP de Skikda ne produit que 70.000 tonnes, « des investissements nouveaux sont nécessaires », dira encore M. Naoum, et l’Algérie « a les moyens et la maîtrise technologique nécessaires ».
De plus, il y a actuellement « une grande demande » même si les conditions de production ont empiré et des entreprises ont dû fermer récemment à « cause de restrictions comme l’institution du crédit documentaire », nous explique de son côté M. Irzi de Shm Events.
Les perspectives du marché sont mises en exergue par cet attrait des entreprises américaines, allemandes et chinoises qui ont lancé récemment des projets de partenariat avec des promoteurs locaux. On parle de 5 sociétés mixtes en activité. Ces dernières seront présentes aux côtés des 17 entreprises algériennes à ce salon, en plus des sociétés allemandes (5), françaises (4), italiennes (3), tunisienes (7 .
L’outil national compte 12.000 petites entreprises privées qui produisent entre 600.000 et 900.000 tonnes/an mais c’est le secteur public avec l’ ENPC, filiale de Sonatrach, qui assure, par le biais de ses 18 unités de transformation, une production de 110.000 tonnes.
Il faut signaler que le salon qui sera, à partir de 2011, organisé toutes les deux années, aura le concours de la puissante association des producteurs italiens de machines plastiques et moules, Asocomaplast, nous a déclaré M. Irzi, ce qui donnera à cet événement un surcroît de professionnalisme.
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