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Air Algérie veut conquérir l’Afrique

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  • Air Algérie veut conquérir l’Afrique

    Pour étayer ses propos, le ministre a pris comme exemple la base de maintenance d’Air Algérie de Dar El-Beida qui est, a-t-il dit, excellente et qui dispose d’un matériel technologique très avancé. «A présent, il faut dépasser le stade de la maintenance et aller vers l’usinage de pièces dans le cadre de la sous-traitance industrielle en matière aéronautique», a-t-il souligné
    La compagnie nationale, selon lui, va acquérir, l’année prochaine, 11 nouveaux avions. Ce renforcement de la flotte aérienne permettra à Air Algérie, non seulement d’améliorer le trafic national, mais également d’investir le marché africain en désenclavant les zones les plus reculées du continent noir. L’Etat algérien, selon le ministre, a beaucoup aidé Air Algérie dans son processus de modernisation et d’acquisition de nouveaux avions, notamment à travers le délai des crédits qui est de 40 ans, en plus des 10 ans de différé avec un taux d’intérêt de 1%.
    Selon un responsable d’Air Algérie, la compagnie a déjà ficelé un contrat de transport avec Luanda. D’autres négociations sont en cours, notamment avec la Mauritanie.
    Pour sa part, le président-directeur général d’Air Algérie, M. Bouabdellah, s’est étalé sur le niveau «excellent» des prestations de service offerts aux clients et de la qualité de la maintenance entreprise par sa compagnie aérienne. Pour lui, «Air Algérie figure parmi les meilleures compagnies sur le continent africain, y compris dans le domaine de la maintenance des avions». C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’il a mis en exergue l’importance de faire connaître, durant cette conférence, le centre de maintenance aéronautique d’Air Algérie, considéré comme étant le plus grand en Afrique. Il dispose de moyens de dernière technologie. En d’autres termes, de quoi concurrencer les plus grands centres de maintenance dans le monde. Cette rencontre a été, également, une occasion, selon M. Bouabdellah, pour fédérer les moyens des compagnies aériennes africains surtout dans le domaine de la sécurité pour se mettre à niveau vis-à-vis des nouvelles lois imposées dans les aéroports européens et américains qui exigent une maintenance parfaite des aéronefs allant de la cabine jusqu’aux moteurs.
    Sur ce point, M. Bouabdellah s’est montré particulièrement confiant, dans la mesure où il a indiqué que le niveau de la maintenance aéronautique en Algérie «n’a rien à envier au niveau des grands pays européens aussi bien dans le domaine de la ressource humaine qualifiée que du matériel utilisé».
    Toujours dans ce cadre, le directeur du centre de maintenance d’Air Algérie a indiqué qu’en Algérie, « la maintenance des avions, selon la norme internationale, revient trois fois moins cher qu’en Europe». Actuellement, selon l’orateur, «Air Algérie assure la maintenance des compagnies libyenne et soudanaise et bientôt celle des Seychelles».
    Cette information a déjà été communiquée par M. Bouadellah en juin 2009 lors d’un entretien qu’il a accordé à La Nouvelle République. En effet, au sujet des ambitions que nourrit Air Algérie en Afrique et ses aspirations à devenir un pôle régional dans le domaine du transport aérien et de l’aéronautique, M. Bouabdellah a répondu : «Alors que, dans les années 1970, Air Algérie était fortement présente dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, sa place, aujourd’hui sur ce marché, s’est beaucoup réduite. Pour diverses raisons, nous avons abandonné ce marché à d’autres compagnies, comme Royal Air Maroc, par exemple.
    Or, autant l’histoire de la compagnie que la situation géostratégique de l’Algérie devaient au contraire nous inciter à avoir une vraie politique de développement du marché dans le continent africain.
    Pour cela, plusieurs stratégies peuvent être considérées, parmi lesquelles la prise de participation dans des compagnies africaines existantes. Air Algérie reste donc très attentive aux possibilités qui peuvent s’offrir sur ce marché en termes d’alliances diverses avec les compagnies locales».
    Raouf Aziri
    LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

  • #2
    Air Algérie pense à fabriquer des pièces de rechange

    LA MAINTENANCE AÉRONAUTIQUE LUI COÛTE 30 MILLIONS DE DOLLARS

    La compagnie aérienne nationale pourrait fabriquer des pièces de rechange, d’autant que la maintenance et l’acquisition de celles-ci lui coûtent annuellement entre 25 et 30 millions de dollars.

    Lors de l’ouverture des travaux de la 19e conférence annuelle des centres de maintenance aéronautique Miro Africa, le ministre des Transports, Amar Tou, a appelé à développer la maintenance, d’autant qu’Air Algérie a bénéficié, selon lui, d’aides gouvernementales.

    Voire la compagnie nationale pourrait fabriquer, à terme, des pièces de rechange aéronautiques. D’autant plus que la maintenance et l’acquisition de celles-ci lui coûtent entre 25 et 30 millions de dollars par an selon le directeur technique d’Air Algérie, Noureddine Merrouche.

    En ce sens, Air Algérie, qui dispose à Dar El-Beida (banlieue est d’Alger), d’une base de maintenance pense à mettre cette dernière à la disposition des compagnies aériennes africaines. Et, à terme, consacrer 30 % des capacités de cette base aux clients étrangers.

    Des contacts sont déjà lancés avec les transporteurs de plusieurs pays africains dont les Seychelles, l’île Maurice et la Mauritanie. Comme des négociations sont lancées, selon le président-directeur général d’Air Algérie, Wahid Bouabdallah, avec des pays de l’Afrique sub-saharienne.


    En effet, la base de Dar El-Beida assure déjà la maintenance de transporteurs libyens et soudanais et est considérée comme la plus moderne et la plus importante en Afrique et répond aux normes internationales.


    Voire ses coûts sont de 35 à 50 % inférieurs à ceux pratiqués en Europe où plusieurs compagnies africaines assurent leur maintenance. En effet, si le coût de la maintenance en Europe est de l’ordre de 80 dollars par heure et par un seul technicien, pour Air Algérie, il est jusqu’à 50 % inférieur.

    En notant que le marché de la maintenance en Afrique représente 5 % du marché mondial et que le continent noir ne dispose que de 8 à 10 bases de maintenance. Des capacités qui sont loin de répondre aux besoins même si l’Afrique ne compte que 500 avions, un nombre que le ministre des Transports algérien a qualifié de dérisoire.


    (c) Le soir d'Algérie 24/03/2010
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      Ca fait trois ans qu'Air Algérie lache des promesses, et a additionner tous les appareils qu'elles devait acheter elle aurait du acheter toute une flotte.

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      • #4
        La sécurité des voyageurs est l'objectif majeur de la maintenance

        La sécurité des voyageurs en Afrique ''est l'objectif majeur des centres de maintenance aéronautique africains qui doivent coopérer entre eux pour plus de performance'', a indiqué mardi à Alger le ministre algérien des Transports, Amar Tou.

        "La sécurité des voyageurs est l'objectif majeur de l'activité maintenance en aéronautique en Afrique et il est indispensable de coopérer entre Africains pour atteindre cet objectif'', a affirmé M. Tou à l'ouverture de la 19ème conférence annuelle des centres de maintenance aéronautique africains organisée par l'Association africaine des compagnies aériennes (AFRAA) en collaboration avec Air Algérie, a rapporté l'agence de presse APS.

        Plus de 200 représentants des avionneurs, motoristes, équipementiers et spécialistes de la pièce détachée prennent part à cette rencontre de deux jours.

        En Afrique, il existe une dizaine de centres de maintenance pour 500 avions, un chiffre qui est, selon M. Tou, "très insuffisant".

        M. Tou a mis en exergue les moyens considérables mis en oeuvre par l'Etat algérien pour la construction de la base de maintenance d'Air Algérie, avec en toile de fond la sécurité des voyageurs: "une priorité de notre gouvernement", a-t-il dit.

        Il a mis en relief les crédits importants accordés à Air Algérie pour lui permettre de moderniser sa flotte.

        S'exprimant sur la taxe des émissions carbone imposée par l'Union européenne (UE), M. Tou a considéré que cette mesure était ''injustifiée", d'où aussi l'importance de cette rencontre car elle permet de donner le point de vue de l'Afrique sur ce problème.

        Prenant la parole lors de cette rencontre, les experts ont affirmé que la maintenance est le ''maillon faible'' des compagnies africaines en raison notamment de manque de moyens de financements, des coûts élevés pratiqués dans la révision des moteurs ou les modifications des appareils, selon l'APS.

        Ils ont aussi mentionné le ''manque crucial" de savoir-faire dans la majorité des pays d'Afrique.

        Selon eux, 5% du chiffre d'affaires réalisé dans le monde par l'industrie de la maintenance aéronautique reviennent à l'Afrique, un chiffre ''dérisoire'' en comparaison avec ce qui se fait dans le monde, ont précisé les experts expliquant les nombreux accidents causés chaque année par les compagnies aériennes africaines.

        Au programme de cette rencontre de deux jours qui contribue, selon les participants, à la promotion de l'aviation en Afrique, figure une série de communications sur des thèmes aussi pointus que la problématique des approvisionnements en pièces détachées, la communication entre les bases de maintenance africaines, la révision des moteurs, la formation ou les coûts des réparations.


        © Copyright Xinhuanet

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        • #5
          c est le premier centre de maintenance aéronautique en afrique. Techniquement rien à envier aux centres européens.
          Son problème c est aller chercher des clients en dehors d air algérie la libye le soudan et les seychelles bref l afrique.
          Les salariés se sont opposés à sa privatisation au profit d une compagnie française qui aurait apporté son portefeuille clientelle. C dommage
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            non c des conneries bledar... comme d'hab.
            ce n'est pas parceque ce centre fait la maintenance du (soudan air et air libya.. mais quelles références!!!!) qu'il est le meilleur en afrique ! alors que dire avoir des standards Europe c'est limite schizophrène.

            le centre de la RAM a des reference des plus prestigieuses (Iberia et KLM-airfrance!), d'ailleurs ses techniciens et ingénieurs se déplacent assez pour des consultation technique (par le centre d'air algerie).. si tu veux les ténors d'afrique, à ajouter à la ziram il y a ceux d'ethipia airelines, de kenya airlines, de SAairlines et d'egypt air. Celui d'air algerie trouvera certainement place après ceux-là.

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            • #7
              non c des conneries bledar... comme d'hab.
              ce n'est pas parceque ce centre fait la maintenance du (soudan air et air libya.. mais quelles références!!!!) qu'il est le meilleur en afrique !
              ...car bien évidemment le meilleur en Afrique c'est celui de la RAM !

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              • #8
                Devant les ténors sud africains et éthiopiens, je ne peux trop dire.
                au moins j'ai le mérite de savoir de quoi je parle, un proche du secteur et de la ram

                Commentaire


                • #9
                  A Marrakech, la RAM assurera la maintenance des Airbus A320 et Boeing 737
                  Dans le cadre de sa stratégie d'accompagnement de la Vision 2010, Royal Air Maroc a créé une filiale «Aerotechnic Industries», basée à l¹aéroport Marrakech-Menara et spécialisée dans la maintenance des avions de la famille Airbus A320 et Boeing 737.





                  «A travers la création de cette filiale, Royal Air Maroc vise à créer une offre de services de maintenance pour accompagner le développement du transport aérien sur la plate-forme aéroportuaire de Marrakech première destination touristique du Maroc. Le projet s¹inscrit ainsi dans le cadre de la politique de développement du Tourisme national», a déclaré M. Mohamed BERRADA, Président Directeur Général du Groupe Royal Air Maroc avant d¹ajouter : «La concrétisation de ce projet est pour nous une grande satisfaction, en raison de son impact direct sur l¹emploi. La nouvelle Société créera en effet des emplois hautement qualifiés, bac + 2 à bac + 5, pour une centaine de personnes à terme».
                  Pour la compagnie nationale, la concrétisation de ce projet revêt un caractère stratégique et lui permet de franchir une nouvelle étape dans sa politique de développement de la maintenance aéronautique et de tirer le meilleur parti de ses potentialités techniques.
                  L¹investissement de départ s¹élève à 70 millions de DH destiné notamment à la construction d¹un Hangar à 2 positions avion sur une superficie de 11 000 m2.
                  Monsieur Mohamed BERRADA a nommé M. Youssef JROUNDI au poste de Directeur Général d¹Aerotechnic Industries SA.
                  Lauréat de l¹Ecole Mohammedia des Ingénieurs de Rabat, Monsieur JROUNDI a intégré Royal Air Maroc en 1992 ou il a évolué principalement dans les fonctions de maintenance au Centre Industriel Aéronautique : ingénieur méthodes et procédures au sein de la fonction logistique industrielle ; ingénieur d¹entretien au sein de la fonction maintenance avion ; responsable de la fonction accords industriels & marketing.
                  Depuis 2001, il est en charge de la fonction Production Planning & Control au Centre Industriel Aéronautique de Royal Air Maroc.




                  Vendredi 13 Janvier 2006

                  Commentaire


                  • #10
                    loursse :

                    "

                    Pour étayer ses propos, le ministre a pris comme exemple la base de maintenance d’Air Algérie de Dar El-Beida qui est, a-t-il dit, excellente et qui dispose d’un matériel technologique très avancé.


                    «A présent, il faut dépasser le stade de la maintenance et aller vers l’usinage de pièces dans le cadre de la sous-traitance industrielle en matière aéronautique», a-t-il souligné.

                    La compagnie nationale, selon lui, va acquérir, l’année prochaine, 11 nouveaux avions. Ce renforcement de la flotte aérienne permettra à Air Algérie, non seulement d’améliorer le trafic national, mais également d’investir le marché africain en désenclavant les zones les plus reculées du continent noir. L’Etat algérien, selon le ministre, a beaucoup aidé Air Algérie dans son processus de modernisation et d’acquisition de nouveaux avions, notamment à travers le délai des crédits qui est de 40 ans, en plus des 10 ans de différé avec un taux d’intérêt de 1%.


                    Selon un responsable d’Air Algérie, la compagnie a déjà ficelé un contrat de transport avec Luanda. D’autres négociations sont en cours, notamment avec la Mauritanie.


                    Pour sa part, le président-directeur général d’Air Algérie, M. Bouabdellah, s’est étalé sur le niveau «excellent» des prestations de service offerts aux clients et de la qualité de la maintenance entreprise par sa compagnie aérienne. Pour lui, «Air Algérie figure parmi les meilleures compagnies sur le continent africain, y compris dans le domaine de la maintenance des avions». C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’il a mis en exergue l’importance de faire connaître, durant cette conférence, le centre de maintenance aéronautique d’Air Algérie, considéré comme étant le plus grand en Afrique. Il dispose de moyens de dernière technologie. En d’autres termes, de quoi concurrencer les plus grands centres de maintenance dans le monde. Cette rencontre a été, également, une occasion, selon M. Bouabdellah, pour fédérer les moyens des compagnies aériennes africains surtout dans le domaine de la sécurité pour se mettre à niveau vis-à-vis des nouvelles lois imposées dans les aéroports européens et américains qui exigent une maintenance parfaite des aéronefs allant de la cabine jusqu’aux moteurs.


                    Sur ce point, M. Bouabdellah s’est montré particulièrement confiant, dans la mesure où il a indiqué que le niveau de la maintenance aéronautique en Algérie «n’a rien à envier au niveau des grands pays européens aussi bien dans le domaine de la ressource humaine qualifiée que du matériel utilisé».
                    Toujours dans ce cadre, le directeur du centre de maintenance d’Air Algérie a indiqué qu’en Algérie, « la maintenance des avions, selon la norme internationale, revient trois fois moins cher qu’en Europe». Actuellement, selon l’orateur, «Air Algérie assure la maintenance des compagnies libyenne et soudanaise et bientôt celle des Seychelles».


                    Cette information a déjà été communiquée par M. Bouadellah en juin 2009 lors d’un entretien qu’il a accordé à La Nouvelle République. En effet, au sujet des ambitions que nourrit Air Algérie en Afrique et ses aspirations à devenir un pôle régional dans le domaine du transport aérien et de l’aéronautique, M. Bouabdellah a répondu : «Alors que, dans les années 1970, Air Algérie était fortement présente dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, sa place, aujourd’hui sur ce marché, s’est beaucoup réduite. Pour diverses raisons, nous avons abandonné ce marché à d’autres compagnies, comme Royal Air Maroc, par exemple.


                    Or, autant l’histoire de la compagnie que la situation géostratégique de l’Algérie devaient au contraire nous inciter à avoir une vraie politique de développement du marché dans le continent africain.

                    Pour cela, plusieurs stratégies peuvent être considérées, parmi lesquelles la prise de participation dans des compagnies africaines existantes. Air Algérie reste donc très attentive aux possibilités qui peuvent s’offrir sur ce marché en termes d’alliances diverses avec les compagnies locales».

                    Raouf Aziri
                    LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

                    "
                    Dernière modification par azouz75, 25 mars 2010, 09h39.
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                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                    • #11
                      Air Algérie pense à fabriquer des pièces de rechange

                      LA MAINTENANCE AÉRONAUTIQUE LUI COÛTE 30 MILLIONS DE DOLLARS

                      La compagnie aérienne nationale pourrait fabriquer des pièces de rechange, d’autant que la maintenance et l’acquisition de celles-ci lui coûtent annuellement entre 25 et 30 millions de dollars.

                      Lors de l’ouverture des travaux de la 19e conférence annuelle des centres de maintenance aéronautique Miro Africa, le ministre des Transports, Amar Tou, a appelé à développer la maintenance, d’autant qu’Air Algérie a bénéficié, selon lui, d’aides gouvernementales.

                      Voire la compagnie nationale pourrait fabriquer, à terme, des pièces de rechange aéronautiques. D’autant plus que la maintenance et l’acquisition de celles-ci lui coûtent entre 25 et 30 millions de dollars par an selon le directeur technique d’Air Algérie, Noureddine Merrouche.

                      En ce sens, Air Algérie, qui dispose à Dar El-Beida (banlieue est d’Alger), d’une base de maintenance pense à mettre cette dernière à la disposition des compagnies aériennes africaines. Et, à terme, consacrer 30 % des capacités de cette base aux clients étrangers.

                      Des contacts sont déjà lancés avec les transporteurs de plusieurs pays africains dont les Seychelles, l’île Maurice et la Mauritanie. Comme des négociations sont lancées, selon le président-directeur général d’Air Algérie, Wahid Bouabdallah, avec des pays de l’Afrique sub-saharienne.


                      En effet, la base de Dar El-Beida assure déjà la maintenance de transporteurs libyens et soudanais et est considérée comme la plus moderne et la plus importante en Afrique et répond aux normes internationales.


                      Voire ses coûts sont de 35 à 50 % inférieurs à ceux pratiqués en Europe où plusieurs compagnies africaines assurent leur maintenance. En effet, si le coût de la maintenance en Europe est de l’ordre de 80 dollars par heure et par un seul technicien, pour Air Algérie, il est jusqu’à 50 % inférieur.

                      En notant que le marché de la maintenance en Afrique représente 5 % du marché mondial et que le continent noir ne dispose que de 8 à 10 bases de maintenance. Des capacités qui sont loin de répondre aux besoins même si l’Afrique ne compte que 500 avions, un nombre que le ministre des Transports algérien a qualifié de dérisoire.


                      (c) Le soir d'Algérie 24/03/2010
                      .


                      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                      • #12
                        La sécurité des voyageurs est l'objectif majeur de la maintenance

                        DZone :
                        "

                        La sécurité des voyageurs en Afrique ''est l'objectif majeur des centres de maintenance aéronautique africains qui doivent coopérer entre eux pour plus de performance'', a indiqué mardi à Alger le ministre algérien des Transports, Amar Tou.

                        "La sécurité des voyageurs est l'objectif majeur de l'activité maintenance en aéronautique en Afrique et il est indispensable de coopérer entre Africains pour atteindre cet objectif'', a affirmé M. Tou à l'ouverture de la 19ème conférence annuelle des centres de maintenance aéronautique africains organisée par l'Association africaine des compagnies aériennes (AFRAA) en collaboration avec Air Algérie, a rapporté l'agence de presse APS.

                        Plus de 200 représentants des avionneurs, motoristes, équipementiers et spécialistes de la pièce détachée prennent part à cette rencontre de deux jours.

                        En Afrique, il existe une dizaine de centres de maintenance pour 500 avions, un chiffre qui est, selon M. Tou, "très insuffisant".

                        M. Tou a mis en exergue les moyens considérables mis en oeuvre par l'Etat algérien pour la construction de la base de maintenance d'Air Algérie, avec en toile de fond la sécurité des voyageurs: "une priorité de notre gouvernement", a-t-il dit.

                        Il a mis en relief les crédits importants accordés à Air Algérie pour lui permettre de moderniser sa flotte.

                        S'exprimant sur la taxe des émissions carbone imposée par l'Union européenne (UE), M. Tou a considéré que cette mesure était ''injustifiée", d'où aussi l'importance de cette rencontre car elle permet de donner le point de vue de l'Afrique sur ce problème.

                        Prenant la parole lors de cette rencontre, les experts ont affirmé que la maintenance est le ''maillon faible'' des compagnies africaines en raison notamment de manque de moyens de financements, des coûts élevés pratiqués dans la révision des moteurs ou les modifications des appareils, selon l'APS.

                        Ils ont aussi mentionné le ''manque crucial" de savoir-faire dans la majorité des pays d'Afrique.

                        Selon eux, 5% du chiffre d'affaires réalisé dans le monde par l'industrie de la maintenance aéronautique reviennent à l'Afrique, un chiffre ''dérisoire'' en comparaison avec ce qui se fait dans le monde, ont précisé les experts expliquant les nombreux accidents causés chaque année par les compagnies aériennes africaines.

                        Au programme de cette rencontre de deux jours qui contribue, selon les participants, à la promotion de l'aviation en Afrique, figure une série de communications sur des thèmes aussi pointus que la problématique des approvisionnements en pièces détachées, la communication entre les bases de maintenance africaines, la révision des moteurs, la formation ou les coûts des réparations.
                        "

                        © Copyright Xinhuanet
                        __________________
                        Dernière modification par azouz75, 25 mars 2010, 09h39.
                        .


                        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                        Commentaire


                        • #13
                          bledard_for_ever :
                          "
                          c est le premier centre de maintenance aéronautique en afrique. Techniquement rien à envier aux centres européens.
                          Son problème c est aller chercher des clients en dehors d air algérie la libye le soudan et les seychelles bref l afrique.
                          Les salariés se sont opposés à sa privatisation au profit d une compagnie française qui aurait apporté son portefeuille clientelle. C dommage "
                          .


                          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                          • #14
                            oui l'Algérie veut beaucoup de chose mais ....
                            ... L'Algérie veut plus d'exportations gazières vers la Turquie
                            L'Algérie veut développer un partenariat industriel avec la République Tchèque
                            L'Algérie veut coordonner la lutte antiterroriste.

                            'Algérie veut lutter contre l'inflation par des subventions et le contrôle des prix
                            L'Algérie veut asseoir sa suprématie
                            L'Algérie veut la nouvelle pépite brésilienne

                            C'est la destinée inéluctable des nations volontaires,dotées d'un muscle financier préponderant et qui veulent aller de l'avant........malgrés les réticences incrédules et autres crises épidermiques,des revenchards envieux et jaloux ,qui ne subsistent que grace a la charité internationale et la culture de la dope.
                            Dernière modification par Aksel777, 26 mars 2010, 04h25.

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                            • #15
                              c est le premier centre de maintenance aéronautique en afrique.
                              hum! la RAM a son centre de maintenance depuis les annees 70... Air France y envoie regulierement certains de ses avions pour Maintenance vu que ca leur coute moins chers et qu'ils sont certifies, sans oublier Air Senegal, Air Mauritanie, etc...

                              http://www.flightglobal.com/director...tenanceId=2375

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