La valise ou le cercueil pour les Palestiniens : la vision de la paix selon Israël
Par mourad Benachenhou - Le Quotidien d'Oran - mardi 23 mars 2010
à suivre ...
Par mourad Benachenhou - Le Quotidien d'Oran - mardi 23 mars 2010
« Hashem (Le nom qu’on ne peut pas prononcer ou Dieu) a parlé à Moïse dans les plaines de Moab, prés du Jourdain, à Jéricho, disant : « parles aux enfants d’Israël et dis-leurs : quand vous traverserez le Jourdain pour entrer dans la terre de Canaan, vous devez chasser devant vous tous les habitants du pays, et vous devez détruire toutes leurs idoles en pierre et toutes leurs statues en bronze ! Et tous leurs lieux de culte vous devez démolir.Vous devez vous approprier la terre et vous y installer. Car je vous ai donné cette terre comme votre propriété.
Mais, si vous ne chassez pas devant vous tous les habitants de cette terre, ceux que vous laisserez seront des aiguilles dans vos yeux et des épines dans vos flancs et ils vous harcèleront dans la terre où vous serez installés. » Tenach (Bible) BaMidbar (Les Nombres), Chapitre 33:50-53, et 55.
Selon toute la communauté internationale, à laquelle se réfèrent souvent les pays les puissants de ce monde- et une batterie impressionnante de résolutions des Nations-Unies, acceptées par tous les pays membres du Conseil de Sécurité comme de l’Assemblée générale de cette organisation internationale exprime sans ambiguïté l’unanimité de cette communauté- , Jérusalem-Est, tout comme ,d’ailleurs les territoires colonisés par Israël à l’occasion de ses différentes guerres d’agression contre le peuple palestinien ou les pays voisins, est considérée comme un territoire illégalement et illégalement occupé par Israël, et dont elle ne peut modifier ni la consistance physique, ni la composante humaine.
Israël, état théocratique, déguisé dans les atours d’une démocratie moderne
En défiance délibérée de la position de cette communauté internationale, qui représente la légitimité et la légalité internationales auxquelles tous les pays membre du concert des nations modernes sont tenus, Israël vient, une fois de plus, de prouver, s’il le fallait encore, que, comme incarnation du Sionisme, elle n’est pas prête à renoncer à son rêve de vider la Palestine historique de toute population non-juive sans du même coup commettre un acte de grand sacrilège et faire son deuil de l’idéologie fanatique extrémiste qui , suivant ses tenants, lui donne, ainsi qu’à toutes ses actions, une légitimité de caractère divin, échappant aux lois des hommes.
Le Sionisme, idéologie religieuse, fanatique, violente et passéiste, s’il en fut, et qui se pare de tous les atouts et tous les atours de la modernité, est un phénomène unique dans les annales de l’histoire du monde.
Cette idéologie n’a jamais fait secret de son objectif de réaliser, sur ordre divin, un état théocratique, -déguisé avec grande habilité dans les atours d’une « démocratie avancée moderne » et, suivant ses tenants « partageant avec l’Occident toutes ses valeurs fondées sur le respect de la personne humaine »- au profit exclusif d’un groupe religieux, et de liquider physiquement la population palestinienne non juive comme l’exige la Bible, le livre saint dont elle tire sa justification et son inspiration. (Voir en exergue la citation de la Bible que rappellent fréquemment les tenants du Sionisme.)
Le Sionisme, idéologie génocidaire
L’agression barbare, baptisée « Plomb Durci » précédée par un siège (qui, rappelons-le, dure depuis 2006) et qui s’est étendue du 27 décembre 2008 au 18 Janvier 2009, menée par l’armée juive d’Israël contre la population de Gaza, composée à 85 pour cent de Palestiniens victimes des expulsions effectuées par les autorités juives d’Israël contre le peuple de Palestine entre 1948 et 2008, a prouvé, s’il le fallait encore, que l’objectif du Sionisme n’est ni l’installation d’un Etat démocratique au Moyen Orient, ni la mise en œuvre au moins par un Etat de cette région, des valeurs par lesquelles l’Occident veut se reconnaître., mais l’instauration d’un Etat au profit exclusif des adaptes d’une religion dont, selon eux, leur Livre Saint a donné la propriété sans partage de la terre de Palestine, et , par voie de conséquence, le droit des Juifs d’éliminer par la violence sous toutes ses formes, de tout adepte d’une autre religion que le Judaïsme tel que réinterprété par les tenants du Sionisme pur et dur.
Le Sionisme, expression du fanatisme religieux juif
Le qualificatif de « Juif » est utilisé à dessein car, officiellement, et aussi paradoxal que cela paraisse, l’adjectif « Israélien » comme indiquant l’appartenance à un pays déterminé, n’est pas admis par les autorités juives d’Israël.
On est « juif d’Israël, » « arabe d’Israël, » « druze d’Israël, » etc. mais pas « israélien, » et comme les Juifs vivant dans la Palestine historique gouvernent Israël à leur seul profit et ne s’en cachent pas, on ne peut mettre le blâme que sur eux pour l’opération génocidaire qu’ils ont menée contre Gaza entre fin Décembre 2008 et Janvier 2009. Le caractère de génocide religieux est attesté par la directive se référant à la Bible, donnée par un officier supérieur israélien, membre de la hiérarchie militaire officielle d’Israël, le Général grand rabbin de l’armée juive, aux soldats de cette armée d’invasion.
Une négociation à sens unique et la paix des cimetières ou de l’exil
Les dirigeants sionistes d’hier et d’aujourd’hui, qu’ils se parent du Prix Nobel de La Paix ou non, ne cessent de répéter qu’ils veulent aboutir à la paix par la voie de négociations « sans conditions, » avec les Palestiniens et les pays qui refusent le génocide du peuple palestinien, et par voie de conséquence, des relations « normales » avec un Etat fondé sur une idéologie génocidaire dont il n’a jamais fait un secret, idéologie en totale contradiction avec la Charte des Nations Unies. Mais, dans le système international actuel, on n’en est pas à un paradoxe prés !
Les mots « paix » et « négociations » sont des termes génériques qui, en eux-mêmes, ont un sens extrêmement vague. La paix des cimetières est une forme de paix à laquelle peu de gens inspirent ; et la négociation où une des parties dicte ses conditions n’a rien d’une négociation, car il lui manque un élément indispensable, à savoir que les deux parties en confrontation acceptent l’existence mutuelle l’un de l’autre, reconnaissent que l’une et l’autre partie ont des revendications légitimes et raisonnables, et qu’elles sont disposées à les prendre en charge mutuellement pour arriver, en conclusion de leurs discussions, à une situation qui ne lèsent pas leurs intérêts fondamentaux. De toute évidence, comme Israël campe sur des positions idéologiques et religieuses qu’elle refuse de discuter, le terme « négociation » n’a pas d’autre sens que de forcer l’autre partie à accepter sa vision et à s’y conformer.
Pour les autorités juives d’Israël, donc, « négociations sans conditions » veut évidemment dire négociations dont la seule condition serait que les Palestiniens, et les pays en cause acceptent le droit divin d’Israël au génocide du peuple palestinien et fassent leurs la lecture que les Sionistes donnent de la Bible ! Toute la dialectique du monde serait incapable de prouver qu’Israël a du terme « négociations » une signification autre que celle qu’elle lui donne en cohérence avec l’idéologie sioniste !
La reconnaissance internationale du droit légitime au génocide du peuple Palestinien : seul objectif des négociations et de la paix selon Israël
Or, pour ce qui est d’Israël, toute paix qui n’aboutit à la reconnaissance par les Palestiniens- et des autres pays concernés- qu’ils n’ont aucun droit sur le territoire palestinien, est considérée comme un sacrilège, car ce serait une situation contraire aux enseignements de la Bible tels que le Sionistes les interprètent.
Le premier ministre juif d’Israël, d’ailleurs approuvé par toute la classe politique des Juifs d’Israël, de l’extrême droite à la gauche dite modérée, qui , comme de juste, détient traditionnellement le portefeuille de la guerre et de la colonisation dans les « gouvernements de coalition » juifs d’Israël,, a, à maintes reprises, au cours de sa carrière politique, affirmé que la Bible est le livre foncier d’Israël, et que, par voie de conséquence, les concessions territoriales qui, de l’avis de tout un chacun, constituent des éléments obligatoires de toute paix juste et durable, sont hors de question.
Il a même tenté de faire appliquer par le gouvernement d’Israël dont il était ministre des affaires étrangères(2002-2003) lors de l’invasion de l’Irak,(dont il s’était fait l’avocat comme membre du groupe « Projet pour un nouveau siècle américain »composé de sionistes américains extrémistes comme Richard Perle, Paul Wolfowitz, Martin Peretz, William Kristol, Norman Podhoretz, Eliot Cohen, Aaron Friedberg, Charles Krauthammer et Léon Wieseltier) de profiter de la tension internationale pour expulser en masse les Palestiniens des territoires occupés par Israël depuis 1967, y compris de Gaza.
Il est difficile de croire que, depuis, il se serait lénifié et serait disposé à accepter l’idée de deux Etats.
L’affaire de Jérusalem-Est prouve le contraire et elle doit être placée dans le contexte global de la mise en œuvre de l’idéologie sioniste, non, selon ce que certains prétendent, une simple erreur de calcul ou un accident de parcours irréfléchi. On peut tout reprocher aux Sionistes sauf la suite dans les idées.
Et il faut dire que jusqu’à présent, ils ont réussi dans l’approche de « génocide à doses proportionnées aux circonstances » qu’ils ont adoptée de puis longtemps sans jamais perdre de vue leur objectif final, la liquidation totale du peuple palestinien.
Mais, si vous ne chassez pas devant vous tous les habitants de cette terre, ceux que vous laisserez seront des aiguilles dans vos yeux et des épines dans vos flancs et ils vous harcèleront dans la terre où vous serez installés. » Tenach (Bible) BaMidbar (Les Nombres), Chapitre 33:50-53, et 55.
Selon toute la communauté internationale, à laquelle se réfèrent souvent les pays les puissants de ce monde- et une batterie impressionnante de résolutions des Nations-Unies, acceptées par tous les pays membres du Conseil de Sécurité comme de l’Assemblée générale de cette organisation internationale exprime sans ambiguïté l’unanimité de cette communauté- , Jérusalem-Est, tout comme ,d’ailleurs les territoires colonisés par Israël à l’occasion de ses différentes guerres d’agression contre le peuple palestinien ou les pays voisins, est considérée comme un territoire illégalement et illégalement occupé par Israël, et dont elle ne peut modifier ni la consistance physique, ni la composante humaine.
Israël, état théocratique, déguisé dans les atours d’une démocratie moderne
En défiance délibérée de la position de cette communauté internationale, qui représente la légitimité et la légalité internationales auxquelles tous les pays membre du concert des nations modernes sont tenus, Israël vient, une fois de plus, de prouver, s’il le fallait encore, que, comme incarnation du Sionisme, elle n’est pas prête à renoncer à son rêve de vider la Palestine historique de toute population non-juive sans du même coup commettre un acte de grand sacrilège et faire son deuil de l’idéologie fanatique extrémiste qui , suivant ses tenants, lui donne, ainsi qu’à toutes ses actions, une légitimité de caractère divin, échappant aux lois des hommes.
Le Sionisme, idéologie religieuse, fanatique, violente et passéiste, s’il en fut, et qui se pare de tous les atouts et tous les atours de la modernité, est un phénomène unique dans les annales de l’histoire du monde.
Cette idéologie n’a jamais fait secret de son objectif de réaliser, sur ordre divin, un état théocratique, -déguisé avec grande habilité dans les atours d’une « démocratie avancée moderne » et, suivant ses tenants « partageant avec l’Occident toutes ses valeurs fondées sur le respect de la personne humaine »- au profit exclusif d’un groupe religieux, et de liquider physiquement la population palestinienne non juive comme l’exige la Bible, le livre saint dont elle tire sa justification et son inspiration. (Voir en exergue la citation de la Bible que rappellent fréquemment les tenants du Sionisme.)
Le Sionisme, idéologie génocidaire
L’agression barbare, baptisée « Plomb Durci » précédée par un siège (qui, rappelons-le, dure depuis 2006) et qui s’est étendue du 27 décembre 2008 au 18 Janvier 2009, menée par l’armée juive d’Israël contre la population de Gaza, composée à 85 pour cent de Palestiniens victimes des expulsions effectuées par les autorités juives d’Israël contre le peuple de Palestine entre 1948 et 2008, a prouvé, s’il le fallait encore, que l’objectif du Sionisme n’est ni l’installation d’un Etat démocratique au Moyen Orient, ni la mise en œuvre au moins par un Etat de cette région, des valeurs par lesquelles l’Occident veut se reconnaître., mais l’instauration d’un Etat au profit exclusif des adaptes d’une religion dont, selon eux, leur Livre Saint a donné la propriété sans partage de la terre de Palestine, et , par voie de conséquence, le droit des Juifs d’éliminer par la violence sous toutes ses formes, de tout adepte d’une autre religion que le Judaïsme tel que réinterprété par les tenants du Sionisme pur et dur.
Le Sionisme, expression du fanatisme religieux juif
Le qualificatif de « Juif » est utilisé à dessein car, officiellement, et aussi paradoxal que cela paraisse, l’adjectif « Israélien » comme indiquant l’appartenance à un pays déterminé, n’est pas admis par les autorités juives d’Israël.
On est « juif d’Israël, » « arabe d’Israël, » « druze d’Israël, » etc. mais pas « israélien, » et comme les Juifs vivant dans la Palestine historique gouvernent Israël à leur seul profit et ne s’en cachent pas, on ne peut mettre le blâme que sur eux pour l’opération génocidaire qu’ils ont menée contre Gaza entre fin Décembre 2008 et Janvier 2009. Le caractère de génocide religieux est attesté par la directive se référant à la Bible, donnée par un officier supérieur israélien, membre de la hiérarchie militaire officielle d’Israël, le Général grand rabbin de l’armée juive, aux soldats de cette armée d’invasion.
Une négociation à sens unique et la paix des cimetières ou de l’exil
Les dirigeants sionistes d’hier et d’aujourd’hui, qu’ils se parent du Prix Nobel de La Paix ou non, ne cessent de répéter qu’ils veulent aboutir à la paix par la voie de négociations « sans conditions, » avec les Palestiniens et les pays qui refusent le génocide du peuple palestinien, et par voie de conséquence, des relations « normales » avec un Etat fondé sur une idéologie génocidaire dont il n’a jamais fait un secret, idéologie en totale contradiction avec la Charte des Nations Unies. Mais, dans le système international actuel, on n’en est pas à un paradoxe prés !
Les mots « paix » et « négociations » sont des termes génériques qui, en eux-mêmes, ont un sens extrêmement vague. La paix des cimetières est une forme de paix à laquelle peu de gens inspirent ; et la négociation où une des parties dicte ses conditions n’a rien d’une négociation, car il lui manque un élément indispensable, à savoir que les deux parties en confrontation acceptent l’existence mutuelle l’un de l’autre, reconnaissent que l’une et l’autre partie ont des revendications légitimes et raisonnables, et qu’elles sont disposées à les prendre en charge mutuellement pour arriver, en conclusion de leurs discussions, à une situation qui ne lèsent pas leurs intérêts fondamentaux. De toute évidence, comme Israël campe sur des positions idéologiques et religieuses qu’elle refuse de discuter, le terme « négociation » n’a pas d’autre sens que de forcer l’autre partie à accepter sa vision et à s’y conformer.
Pour les autorités juives d’Israël, donc, « négociations sans conditions » veut évidemment dire négociations dont la seule condition serait que les Palestiniens, et les pays en cause acceptent le droit divin d’Israël au génocide du peuple palestinien et fassent leurs la lecture que les Sionistes donnent de la Bible ! Toute la dialectique du monde serait incapable de prouver qu’Israël a du terme « négociations » une signification autre que celle qu’elle lui donne en cohérence avec l’idéologie sioniste !
La reconnaissance internationale du droit légitime au génocide du peuple Palestinien : seul objectif des négociations et de la paix selon Israël
Or, pour ce qui est d’Israël, toute paix qui n’aboutit à la reconnaissance par les Palestiniens- et des autres pays concernés- qu’ils n’ont aucun droit sur le territoire palestinien, est considérée comme un sacrilège, car ce serait une situation contraire aux enseignements de la Bible tels que le Sionistes les interprètent.
Le premier ministre juif d’Israël, d’ailleurs approuvé par toute la classe politique des Juifs d’Israël, de l’extrême droite à la gauche dite modérée, qui , comme de juste, détient traditionnellement le portefeuille de la guerre et de la colonisation dans les « gouvernements de coalition » juifs d’Israël,, a, à maintes reprises, au cours de sa carrière politique, affirmé que la Bible est le livre foncier d’Israël, et que, par voie de conséquence, les concessions territoriales qui, de l’avis de tout un chacun, constituent des éléments obligatoires de toute paix juste et durable, sont hors de question.
Il a même tenté de faire appliquer par le gouvernement d’Israël dont il était ministre des affaires étrangères(2002-2003) lors de l’invasion de l’Irak,(dont il s’était fait l’avocat comme membre du groupe « Projet pour un nouveau siècle américain »composé de sionistes américains extrémistes comme Richard Perle, Paul Wolfowitz, Martin Peretz, William Kristol, Norman Podhoretz, Eliot Cohen, Aaron Friedberg, Charles Krauthammer et Léon Wieseltier) de profiter de la tension internationale pour expulser en masse les Palestiniens des territoires occupés par Israël depuis 1967, y compris de Gaza.
Il est difficile de croire que, depuis, il se serait lénifié et serait disposé à accepter l’idée de deux Etats.
L’affaire de Jérusalem-Est prouve le contraire et elle doit être placée dans le contexte global de la mise en œuvre de l’idéologie sioniste, non, selon ce que certains prétendent, une simple erreur de calcul ou un accident de parcours irréfléchi. On peut tout reprocher aux Sionistes sauf la suite dans les idées.
Et il faut dire que jusqu’à présent, ils ont réussi dans l’approche de « génocide à doses proportionnées aux circonstances » qu’ils ont adoptée de puis longtemps sans jamais perdre de vue leur objectif final, la liquidation totale du peuple palestinien.
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