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Deux jeunes sauvent une famille de la mort
Lorsque l’incendie qui s’est déclaré dans un appartement du centre-ville, sis dans l’avenue Ahmed Medeghri, avait pris l’ampleur telle que les flammes happaient le voisinage, nul ne se doutait que deux enfants et deux femmes, dont une âgée, se trouvaient à l’intérieur au beau milieu
du foyer. Parmi les badauds, deux jeunes fendirent la foule et escaladèrent le premier palier où la fumée avait voilé déjà l’endroit surchauffé. Le téméraire Tabiti fonça le premier et entendit les appels d’une vieille femme signalant la présence des enfants. Les innocents furent secourus des flammes puis ce fut au tour des dames sous l’acclamation de la foule. Tabiti et Adjlani, rejoints par les éléments de la
protection civile qui maîtrisèrent l’incendie, furent ovationnés à leur sortie de l’appartement et félicités pour leur bravoure. «Un courage dont il porte encore les séquelles des brûlures et écorchures de verre brisé»,
avons-nous constaté. «Une médaille de la citoyenneté viendrait couronner des actes pareils», suggère un témoin du drame évité
de justesse au moment «où le noir de carbone terrassait la famille, fléchie par le manque d’oxygène», raconte le sauveteur de quatre vies humaines, et d’ajouter que «l’incendie, provoqué par un court-circuit électrique alors que les enfants manipulaient un play station, s’est propagé rapidement du fait de la présence de comburant et de courant d’air propice aux flammes attisées sans cesse». Les jeunes Tabiti
Djamel et Adjlani Mohamed, sans emploi de surcroît, n’auraient pas volé le mérite de l’aide et acquièrent de ce fait le statut de citoyens modèles à part entière. «Un exemple pour l’ensemble et une action à encourager», dira un témoin sensible au geste et à la B.A. (bonne action).
le Quotidien d'Oran
Lorsque l’incendie qui s’est déclaré dans un appartement du centre-ville, sis dans l’avenue Ahmed Medeghri, avait pris l’ampleur telle que les flammes happaient le voisinage, nul ne se doutait que deux enfants et deux femmes, dont une âgée, se trouvaient à l’intérieur au beau milieu
du foyer. Parmi les badauds, deux jeunes fendirent la foule et escaladèrent le premier palier où la fumée avait voilé déjà l’endroit surchauffé. Le téméraire Tabiti fonça le premier et entendit les appels d’une vieille femme signalant la présence des enfants. Les innocents furent secourus des flammes puis ce fut au tour des dames sous l’acclamation de la foule. Tabiti et Adjlani, rejoints par les éléments de la
protection civile qui maîtrisèrent l’incendie, furent ovationnés à leur sortie de l’appartement et félicités pour leur bravoure. «Un courage dont il porte encore les séquelles des brûlures et écorchures de verre brisé»,
avons-nous constaté. «Une médaille de la citoyenneté viendrait couronner des actes pareils», suggère un témoin du drame évité
de justesse au moment «où le noir de carbone terrassait la famille, fléchie par le manque d’oxygène», raconte le sauveteur de quatre vies humaines, et d’ajouter que «l’incendie, provoqué par un court-circuit électrique alors que les enfants manipulaient un play station, s’est propagé rapidement du fait de la présence de comburant et de courant d’air propice aux flammes attisées sans cesse». Les jeunes Tabiti
Djamel et Adjlani Mohamed, sans emploi de surcroît, n’auraient pas volé le mérite de l’aide et acquièrent de ce fait le statut de citoyens modèles à part entière. «Un exemple pour l’ensemble et une action à encourager», dira un témoin sensible au geste et à la B.A. (bonne action).
le Quotidien d'Oran