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L’autoroute des hauts plateaux confiée à des entreprises algériennes :

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  • L’autoroute des hauts plateaux confiée à des entreprises algériennes :

    La préférence nationale mise en branle

    Les entreprises algériennes auront la tâche de réaliser l’autoroute des Hauts-Plateaux, un acquis pour ces entreprises qui ont gagné en savoir-faire grâce au méga projet de l’autoroute Est-Ouest où elles sont engagées aux côtés de grandes entreprises étrangères.

    C’est peut-être le début de l’application de la préférence nationale que le gouvernement a décidé de mettre en oeuvre dans la réalisation des grands projets. Selon Hocine Necib, directeur des routes au ministère des Travaux publics « l’autoroute des Hauts Plateaux sera réalisée à 100 % par des entreprises algériennes « .

    Le choix porté sur les entreprises algériennes est dicté par des raisons techniques comme le relief de la région des Hauts- Plateaux qui est » moins compliqué que celui de l’autoroute Est-Ouest « , a-t-il affirmé sur les ondes de la radio chaîne III.

    D’où son optimisme quant aux capacités des entreprises nationales à mener à bien ce grand projet qui est au stade des « études préliminaires « .

    Autre projet confié à une société nationale, la » gestion des aires de service le long de l’autoroute Est-Ouest « . Le contrat a été décroché par Naftal qui réalisera le projet dans le cadre de la » sousconcession « .

    Le projet sera sous forme d’un » petit village disposant de toutes les commodités nécessaires comme la restauration, l’hôtellerie et, bien sûr, la vente de carburant « .

    Interrogé sur le taux d’avancement des travaux de l’autoroute Est-Ouest, Hocine Necib a avancé des chiffres qui montrent que le méga projet est en bonne voie d’achèvement.

    » Nous ne sommes pas loin du taux de 90% du taux d’avancement des travaux « , a-t-il souligné. Hocien Necib, a rappelé au passage que le délai de livraison est fixé au » premier semestre 2011 « .

    Et même si la cadence des travaux est très soutenue, le même responsable ne manque pas de relever certaines difficultés ayant induit des » retards » dans certaines régions. Il s’agit surtout de la » partie Est, au-delà de Constantine « , a-t-il précisé.

    Ces retards sont liés à l’état du relief » très difficile caractérisé par des sols instables ». Il citera ainsi l’exemple de la région d’El Tarf connue pour climat humide qui « rend la tâche des entreprises délicate « .

    Mais ces difficultés ne seront pas un frein à la livraison du tronçon reliant Constantine à la frontière Ouest prévue pour « septembre 2010 « , a-t-il indiqué.

    Concernant la région Centre, Hocine Necib, a affirmé également que le projet de la deuxième rocade d’Alger entre Zeralda et Boudouaou qui a nécessité une enveloppe de » 50 milliards de dinars « , enregistre un » retard dans les travaux « .

    Toutefois, une partie du projet entre Meftah et Khemis el Khechna, sera livrée dans » moins d’un mois « .

    Enfin, le directeur des routes au ministère des Travaux publics a souligné que le nouveau règlement parasismique entrera en vigueur à partir du » 4 avril 2010 « .

    Ce nouveau texte, précise-t-il, permettra « d’unifier tous les textes liés aux normes parasismiques et de les adapter au contexte algérien « .

    Le Maghreb dz

  • #2
    ERTBH, ils ont une expertise dans le domaine
    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

    Commentaire


    • #3
      ERTBH, ils ont une expertise dans le domaine
      et qu'en est-il de l'ENGOA, un entreprise qui réalisait les ouvrages d'art(ponts...)?

      Commentaire


      • #4
        et qu'en est-il de l'ENGOA, un entreprise qui réalisait les ouvrages d'art(ponts...)?
        elle est toujours la elle etait dans la réalisation du viaduc de bouira....il y a aussi sapta
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

        Commentaire


        • #5
          merci bledard, je suis encore aux années 80 qd on a commencé la première autoroute de ben Aknoun. A cet époque j'etais fier de voir les noms de ENGOA, COSIDER marqués sur les ponts qui enjambent cette autoroute.

          Maintenant c'est les chinois qui raflent tout, bon l'histoire on la connait...

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          • #6
            Premier grand projet confié aux entreprises algériennes
            L’autoroute des Hauts-Plateaux trace la voie pour la préférence nationale
            29 Mars 2010

            C’était au moment fort de la crise financière, marquée par le retour du nationalisme économique au sein même des modèles les plus libéraux dans le monde, que le gouvernement algérien a décidé de mettre le la dans sa politique de privatisation. Mieux encore, il adopte une nouvelle orientation faisant de la préférence nationale, dans la réalisation des projets inscrits dans ce quinquennat, une priorité.

            L’objectif étant de permettre aux entreprises algériennes, publiques ou privées de garder une part importante de marchés, si ce n’est pas la totalité dans certains secteurs.
            Une aubaine pour les PME qui tentent depuis des années de s’imposer face à l’afflux des entreprises étrangères avec leur savoir-faire et leur maitrise des délais de réalisation. Des critères que les entreprises algériennes peinent encore à acquérir.

            L’autoroute des Hauts-Plateaux, premier grand projet pour les entreprises algériennes
            C’est un test grandeur nature pour les entreprises algériennes des travaux publics qui seront sélectionnées pour la réalisation de l’autoroute des Hauts-Plateaux.
            Cet ouvrage sera confié à «100%» aux entreprises nationales entre publiques et privées, selon le ministère des Travaux publics. Une première depuis le lacement des grands chantiers, synonyme d’un nouveau départ pour les entreprises algériennes.
            Longue de 1.300 km, cette autoroute qui traversera plusieurs wilayas de l’Est, devra en plus de l’amélioration de la fluidité du trafic routier, jouer un rôle vital dans le développement économique et social de toutes les régions qu’elle parcourra.
            Mais des interrogations subsistent quant aux capacités de ces entreprises à livrer le projet dans les délais impartis et surtout selon les normes.
            Ces entreprises sont-elles alors assez outillées en moyens humains et matériels ?
            Car une telle mission est loin d’être une sinécure même si les responsables du ministère évoquent des aspects techniques pour justifier ce choix comme  le relief de la région des Hauts- Plateaux qui est « moins compliqué que celui de l’autoroute Est-Ouest ».
            Pour le ministère en tout cas, la solution est déjà là. L’autoroute Est-Ouest constitue pour ces responsables un cas d’école où des centaines de personnes sont formées et bien préparées pour prendre la relève.
            Selon les statistiques du département de Amar Ghoul, le projet a employé 30.000 personnes qui seront redéployés pour la réalisation du programme de l’autoroute des Hauts-Plateaux et des pénétrations au niveau de plusieurs wilayas, une fois le projet de l’autoroute Est-Ouest achevé.
            C’est dire la confiance du ministre dans les capacités de la main d’œuvre locale.
            Or, tout le monde le sait, pour un tel projet ce n’est pas tant le nombre qui compte mais plutôt la qualité.
            Pour l’autoroute Est-Ouest, ce sont les ingénieurs chinois et japonais qui s’occupent de l’aspect technique sans lequel les travaux n’avanceraient jamais.
            Amar Ghoul l’a, d’ailleurs, constaté dès le début des travaux et sa décision de prendre en charge la formation d’ingénieurs algériens au Japon était salutaire pour tout le secteur. Mais sont-ils au top aujourd’hui ? Il est difficile, pour le moment, même pour les professionnels, d’émettre un quelconque avis du moins pour ce qui est de la partie technique.
            Mais pour la réalisation, des doutes subsistent si l’on tient compte de l’état des entreprises algériennes privées qui ont en majorité le cachet de PME familiale. Quant au secteur public qui compte quelque 4.000 entreprises activant dans les travaux publics, rares sont celles, pour ne pas dire aucune qui ont la stature des entreprises japonaises ou chinoises.

            L’exemple du bâtiment
            Les différents chantiers, que ce soit dans les travaux publics ou le bâtiment, ont boosté l’activité restée en berne depuis des décennies.
            L’ampleur des projets a, néanmoins, mis à nu le manque de moyens de réalisation.
            L’exemple du secteur de l’habitat est à ce titre édifiant tant l’entreprise algérienne s’est trouvée non préparée à réaliser le million de logement, un des projets phare du premier quinquennat.
            Et ce sont encore une fois les étrangers qui sont venus au secours de ce secteur.
            Les chiffres sous forme du bilan du premier responsable, Nouredine Moussa, montrent à quel point l’entreprise algérienne du BTPH est à la traîne.
            Car si l’objectif est, dans sa globalité, atteint, ce qui une des satisfactions des responsables du secteur de l’habitat, le point noir reste le rôle joué par les entreprises nationales qui est minime et le retard qu’elles doivent rattraper est énorme. «Un million de logements a été construit en Algérie en cinq ans, de 2005 à 2009, en majorité par des entreprises étrangères», avait indiqué, en décembre 2009, Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, lors de la 8e assemblée générale du Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI). Avec le langage des chiffres, les entreprises algériennes ont réalisé seulement «172.238 logements sur le million de logements construits durant le dernier quinquennat, soit un peu plus de 17%». Le reste a été construit par des étrangers, notamment des groupes chinois, avait reconnu le ministre de l’Habitat.
            Une triste réalité pour ces milliers de PME qui, faut-il le dire, ont montré leur limite. Combien de chantier étaient à l’arrêt, faute de disponibilité de matériaux de construction ou -et c’est plus inquiétant encore- le non respect des délais de livraison.
            Illustration de cette situation, les projets de location vente confiés à des entreprises algériennes dont plusieurs ont été repris par la suite par des entreprises étrangères en vu d’accélérer la cadence de réalisation. L’écart, il faut le dire, est important entre une entreprise chinoise et une autre algérienne et ce, même si les organisations patronales ne veulent pas le reconnaitre en reprochant à plusieurs reprises au gouvernement de favoriser les étrangers dans l’attribution des contrats de construction de logements au détriment des entreprises locales.
            Le choix est certes difficile à faire, mais la majorité des Algériens ont eu de mauvaises expériences dans le passé où des cités ne dépassant pas les 100 logements sont réalisées au bout de dix ans, voire plus.
            C’est que l’entreprise algérienne ne s’est pas encore tout à fait adaptée aux nouvelles normes de construction comme le respect des délais, devenu un élément essentiel dans le cahier des charges.
            Le ministère des Travaux publics qui s’apprête à faire appel aux entreprises algériennes pour l’autoroute des Hauts-Plateaux, dont le coût serait de 8 milliards de dollars, devrait au préalable méditer l’exemple du secteur de l’habitat.
            Un bilan exhaustif des capacités de réalisation de ces entreprises est plus que nécessaire. Ce n’est qu’à partir de là que les choses avanceront mieux.
            Car dans le cas contraire, le projet sera sujet au sempiternel retard de livraison, ce qui induirait inéluctablement des surcoûts et des désagréments aux citoyens de la région qui attendent des retombées positives sur l’activité économique et surtout de l’emploi pour les jeunes.
            R.E.H

            Par : Ryad El Hadi
            LE MIDI LIBRE

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            • #7
              Une triste réalité pour ces milliers de PME qui, faut-il le dire, ont montré leur limite. Combien de chantier étaient à l’arrêt, faute de disponibilité de matériaux de construction ou -et c’est plus inquiétant encore- le non respect des délais de livraison.



              ---> La question qu'il faut se poser, c'est qu'a-t-on fait pour accompagner ces entreprises, afin qu'elles puissent mener leur mission à leur terme? Ont-elles bénéficié de soutien de la part des banques pour s'équiper, par exemple? Or, c'est justement à ça que devrait servir nos réserves de change, ainsi qu'une partie de la rente pétrolière. Financer nos entreprises, financer la formation des cadres, financer l'importation de technologie...

              Je trouve ça un peu facile de pointer du doigt les entreprises nationales alors même qu'elles évoluent dans un contexte défavorable, où l'équité n'est pas de mise. On ne veut pas les voir atteindre des niveaux de performance satisfaisants, peut-être que les commissions versées par les ctic, cojaal et consorts s'avèrent être plus juteuses...


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