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Abdelaziz Belkhadem est-il un homme d’avenir ou un homme du passé ?

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  • Abdelaziz Belkhadem est-il un homme d’avenir ou un homme du passé ?

    La vraie question, que pose le 9ème Congrès du FLN qui vient de se terminer à Alger est de savoir si ce parti constitue une alternative politique pour les Algériens ?
    Un espoir ?
    Une perspective pour un avenir meilleur ?
    Une chance réelle pour la paix dans la région ?
    Autrement dit, Abdelaziz Belkhadem est-il un homme d’avenir ou un homme du passé ?
    Les réponses à ces interrogations sont naturellement perçues au Maroc comme négatives. Que peut-on bien attendre sur le plan politique de ce parti qui est à l’origine de tous les malheurs de l’Algérie et, malheureusement aussi de la non résolution de l’affaire du Sahara.
    Depuis sa naissance au début des années soixante, Le FLN prive l’Algérie de vie politique. Pour le pouvoir algérien le problème est simple : Contrôler la rente et entretenir, un réseau de clients et d’obligés autour de la classe dirigeante. Réprimer toute expression politique autonome. Etouffer les revendications culturelles légitimes notamment kabyles. Verrouiller la liberté d’expression par le truchement d’un pôle public audiovisuel, total et totalitaire, maintenir la domination d’une pensée unique. Combattre le pluralisme et la diversité sous toutes ses formes en consolidant l’état et en condamnant la société civile au mutisme. Promouvoir une gouvernance agressive et autoritaire pour intimider tous les adversaires de ce système révolu. Ils en sont là et le Congrès du FLN n’y pourra rien. Le seul enjeu, véritable celui-là, est celui d’organiser, en dehors de la démocratie, et en dehors de la société, les chaises musicales au sein du pouvoir. Le temps de Bouteflika étant manifestement terminé, la question est de savoir qui va lui succéder, quelle sera son extraction et quelle garantie il pourra donner aux autres protagonistes de la mise en coupe réglée de la malheureuse Algérie. Qui ? Quels réseaux ? Quels rapports de force ? Quel ascendant ? Quel leadership? Abdelaziz Belkhadem allié à une nébuleuse islamisante soutenue par des militaires pragmatiques. Ali Benflis un rénovateur, pressé et contrarié, à la recherche d’un second souffle et, surtout, d’une seconde chance chez les militaires. Ou le frère, lui-même, de Bouteflika, Saïd, qui peut très bien faire l’affaire, dans une dérive dynastique compréhensible au point où nous en sommes, tellement cette famille n’a pas démérité de la nation. Ce qui est sûr c’est que l’on ne demandera jamais, véritablement, aux Algériens de s’exprimer sur la question car d’abord cela ne les regarde pas selon la logique propre de ce système et, en outre, cela ne reflétera aucun rapport de force nationale ou internationale qui exigerait que l’on lève la tutelle sur un peuple accablé, confiné dans une violence entretenue et un silence létal.
    Le 24-03-2010 à 09:16 Par :
    Khalil HACHIMI IDRISSI
    Aujourd’hui le Maroc

  • #2
    Khalil HACHIMI IDRISSI
    Aujourd’hui le Maroc
    Comment un journal qui tire à 4550 exemplaires peut-il tenir si longtemps ?

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    • #3
      Tous ceux et celles qui continuent à utiliser le sigle historique " FLN " à des fins politiques sont des usurpateurs. Rien de bon à attendre d'eux.

      P.

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