Le président syrien, Bachar Al-Assad a déclaré, mercredi 24 mars, sur la chaîne de télévision libanaise appartenant au Hezbollah, Al-Mannar, que son pays était déterminé à chercher un accord de paix avec Israël. Interrogé sur la raison pour laquelle il ne lançait pas une 'guerre de libération' contre Israël, M. Assad a répondu : 'La guerre est la pire chose (...). Nous devons continuer à chercher la paix aussi longtemps qu'il reste un espoir. Cela signifie-t-il que nous avons espoir dans l'actuel gouvernement israélien ? pas du tout', a déclaré M. Assad.
'Israël, d'après ce que nous entendons de ses partisans, n'a d'autre choix que la paix. Israël est effectivement plus faible et la force militaire n'est plus une garantie de l'existence d'Israël', a-t-il ajouté. Des négociations indirectes entre Syriens et Israéliens, grâce à la médiation de la Turquie, s'étaient interrompues en 2008 après quatre séries de rencontres. Damas faisait valoir que le dialogue ne pouvait pas se poursuivre tant qu'Israël ne se retirerait pas de la totalité du plateau du Golan occupé depuis 1967.
'MÊME LA RÉSISTANCE SOUHAITE LA PAIX'
Le ministre syrien des affaires étrangères, Oualid Al-Moualem, avait accusé le mois dernier les Israéliens de se 'comporter comme des voyous'. Malgré cette situation, M. Assad juge que la paix doit demeurer la première solution. 'Même la résistance souhaite la paix. Elle s'est formée en raison de l'absence de paix', a-t-il expliqué.
Le Daily Star Lebanon note cependant des propos plus virulent du chef d'Etat syrien, qui a notamment affirmé qu'Israël 'ne comprend que le langage de la force'. 'La paix n'est pas à portée de main dans la région, a encore dit Bachar Al-Assad, mais pour tout événement, il existe de multiples façons de d'atteindre ses buts, et elles ne passent pas toutes nécessairement par la guerre.' Le quotidien israélien Yediot Aharonot retient que M. Assad estime que la situation actuelle 'n'est ni la guerre ni la paix, une situation temporaire qui finira par la paix ou par la guerre'. 'Il n'existe pas d'autre possibilité que ces deux-là', conclut le président syrien qui ajoute que son pays, dont 'l'armée se développe', 'entrera dans toute guerre qui lui serait imposée'.
source : Le Monde
'Israël, d'après ce que nous entendons de ses partisans, n'a d'autre choix que la paix. Israël est effectivement plus faible et la force militaire n'est plus une garantie de l'existence d'Israël', a-t-il ajouté. Des négociations indirectes entre Syriens et Israéliens, grâce à la médiation de la Turquie, s'étaient interrompues en 2008 après quatre séries de rencontres. Damas faisait valoir que le dialogue ne pouvait pas se poursuivre tant qu'Israël ne se retirerait pas de la totalité du plateau du Golan occupé depuis 1967.
'MÊME LA RÉSISTANCE SOUHAITE LA PAIX'
Le ministre syrien des affaires étrangères, Oualid Al-Moualem, avait accusé le mois dernier les Israéliens de se 'comporter comme des voyous'. Malgré cette situation, M. Assad juge que la paix doit demeurer la première solution. 'Même la résistance souhaite la paix. Elle s'est formée en raison de l'absence de paix', a-t-il expliqué.
Le Daily Star Lebanon note cependant des propos plus virulent du chef d'Etat syrien, qui a notamment affirmé qu'Israël 'ne comprend que le langage de la force'. 'La paix n'est pas à portée de main dans la région, a encore dit Bachar Al-Assad, mais pour tout événement, il existe de multiples façons de d'atteindre ses buts, et elles ne passent pas toutes nécessairement par la guerre.' Le quotidien israélien Yediot Aharonot retient que M. Assad estime que la situation actuelle 'n'est ni la guerre ni la paix, une situation temporaire qui finira par la paix ou par la guerre'. 'Il n'existe pas d'autre possibilité que ces deux-là', conclut le président syrien qui ajoute que son pays, dont 'l'armée se développe', 'entrera dans toute guerre qui lui serait imposée'.
source : Le Monde
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