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Orascom Telecom reste en Algérie

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    Le président-directeur général d’Orascom Telecom Algérie a démenti, hier, les informations relatives à la vente de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy. Selon Thameur El Mehdy, les 650 millions de dollars réclamés par l’administration fiscale algérienne concernent la période durant laquelle son entreprise était exonérée d’impôts.

    «Nous restons en Algérie.» C’est le message qu’a souhaité faire passer, hier, Thamer El Mehdy, à l’occasion d’une visite de courtoisie effectuée à notre rédaction.

    Une déclaration à travers laquelle le président-directeur général d’Orascom Algérie dément catégoriquement les récentes informations relatives à la cession de Djezzy à des opérateurs étrangers. «Il n’est pas question de vendre Djezzy. Pourquoi le groupe Orascom vendrait-il une entreprise qui lui rapporte des bénéfices ? Au cours de l’année 2009, nous avons investi plus de 261 millions de dollars en Algérie. Si nous avions la volonté de vendre, nous n’aurions pas placé une telle somme. Nous aurions gelé cette politique de financement qui fait de nous le premier investisseur en Algérie», a insisté Thamer El Mehdy pour démentir ce qu’il considère être des «rumeurs».

    Selon lui, les investissements effectués en Algérie font de Djezzy l’un des principaux opérateurs en Afrique.


    «Nous disposons aujourd’hui de 7 500 antennes GSM et d’un réseau de fibre optique qui traverse le pays d’est en ouest. Nous avons également un câble de fibre optique sous-marin qui longe le littoral algérien sur 1 200 km en plus d’un câble qui relie Alger à Marseille pour assurer les communications vers l’étranger. Ces infrastructures ont coûté plus de trois milliards de dollars. Les Algériens doivent savoir que notre groupe n’a jamais consenti de tels investissements dans les autres pays où est installé. Orascom n’a pas installé de réseau de fibre optique ailleurs, pas même en Egypte.»

    Abordant le litige qui oppose l’opérateur de téléphonie mobile à l’administration fiscale algérienne, Thamer El Mehdy a indiqué que son entreprise n’est nullement «redevable» de la somme de 650 millions de dollars. «Le fisc nous imposé sur la période allant de 2004 à 2007. Il se trouve qu’Orascom bénéficiait alors de l’exonération fiscale octroyée par le mécanisme de l’ANDI (Agence nationale de développement de l’investissement). Pourquoi payerions-nous alors que nous ne sommes pas tenus de le faire ? Je tiens à préciser qu’une fois cette exonération levée, Orascom Algérie s’est acquittée de 1,8 milliard de dollars auprès des impôts. Le groupe Orascom Telecom ne fait pas dans la spéculation mais il ne doit pas perdre d’argent non plus. C’est une question de principe, nous avons une réputation à défendre.»

    Selon lui, le litige fait actuellement l’objet d’une procédure de recours auprès de l’administration fiscale. L’homme se dit toutefois «très optimiste». «Nous avons toujours respecté à la lettre la réglementation algérienne. Une rencontre sportive ne doit en aucun cas se répercuter dans le développement d’une entreprise. Djezzy est une entreprise algérienne. Nous employons 3 000 travailleurs algériens en plus des 19 000 emplois indirects que nous avons créés. Je reste très optimiste. Nous devons dépasser tous ces différends.»

    Par le Soir
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