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Les cimetières comme lieux de rencontres pour le gouvernement et l’opposition

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  • Les cimetières comme lieux de rencontres pour le gouvernement et l’opposition

    En l’absence d’initiatives de l’état en matière de dialogue et de concertation


    A défaut de réunions publiques, les enterrements se sont transformés en lieu de rencontre pour les dirigeants de l’état et ceux de l’opposition, pour s’échanger des phrases assassines.
    Les cimetières d’El Alia, de Ben Aknoun et d’El Madania sont désormais les seuls endroits ont l’on peut apercevoir, côte à côte, les membres du gouvernement et ceux de l’opposition, même si ces réunions ne se résument qu’à présenter des condoléances et, dans de rares cas, à échanger des piques. Les protagonistes des deux camps ne se sont jamais autant réuni, qu’en pareilles occasions, comme l’enterrement de l’épouse de l’ancien président Ben Bella, celui de l’ambassadeur d’Algérie au Maroc, Larbi Belkheir, celui de la mère du président Bouteflika, celui du général Lamari…
    Ce qui nous a poussé à faire ce constat est le fait que les événements nationaux et religieux, comme la fête de l’indépendance ou celle du déclenchement de la guerre de la guerre de libération, ne voient plus la présence de tous les visages de la scène politique, ceux qui s’en sont retiré ou qui font partie de l’opposition. Même chose pour les congrès des partis où ceux-ci ne sont pas tous présents, soit en l’absence d’invitation, en raison d’anciens différends, de calculs politiques ou encore la présence de quelqu’un qu’ils considèrent comme un adversaire, comme ce qui s’est passé lors du dernier congrès du FLN, qui a vu la présence de l’ancien président Chadli Benjedid , mais pas celle de Liamine Zeroual, de Abdelhamid Mehri, Mouloud Hamrouche et de Ali Benflis, sans parler de membres de l’opposition tels que Said Saadi et Abdellah Djaballah.
    Même s’il n’a pas longtemps encore les membres du gouvernement et ceux de l’opposition se rencontrait de temps à autres pour débattre des dossiers liés à la politique et à la sécurité nationale, l’ère Bouteflika a complètement cadenassé la scène médiatique et les espaces d’échanges politiques. Les demandes émanant de plusieurs partis pour l’ouverture d’un dialogue sur différents sujets d’intérêt national, entre l’état et la classe politique, sont restées lettres mortes.



    El Khabar

  • #2
    Et pourtant personne d'entre eux ne va pensé qu'il va être enterré juste à coté un de ces jours. Ils croient dur comme fer que les dinosaures algériens ne disparaissent jamais.
    Dernière modification par milka, 26 mars 2010, 07h59.

    Commentaire


    • #3
      Normal c'est des zombis le cimetière c'est le lieu ou ils se sentent a l'aise ils sont dans leurs elements
      Ya eljazaire wa3lache darou fike hagda?

      Commentaire

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