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Le Rapport mondial 2010 de suivi sur "l’Éducation pour tous"

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  • Le Rapport mondial 2010 de suivi sur "l’Éducation pour tous"

    L'édition 2010 du Rapport mondial de suivi sur l’EPT, intitulé « Atteindre les marginalisés », met en garde que la progression vers les objectifs de 2015 pour l’éducation pourrait s’arrêter ou même amorcer un retour en arrière dans les pays les plus pauvres de la planète. Ce recul serait largement attribuable à la crise économique mondiale, qui a affecté le financement de l'éducation. Le Rapport démontre l'impact de la diminution des revenus gouvernementaux sur l’atteinte des objectifs de l'EPT et propose des pratiques qui aideront les pays à maintenir leurs cibles - y compris un plan international de relance qui appelle à la convocation d’une conférence de bailleurs de fonds qui devrait se tenir plus tard cette année.

    Le Rapport mondial de suivi sur l’Éducation pour tous, qui est élaboré chaque année par une équipe indépendante accueillie par l’UNESCO, évalue les progrès mondiaux vers les six objectifs de l’Éducation pour tous adoptés à Dakar en 2000. L’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) contribue à ce rapport en fournissant des données détaillées et publiées dans les annexes statistiques de chaque édition ainsi que des analyses qui incluent les statistiques et projections suivantes :

    * Au moins 72 millions d’enfants ne peuvent exercer leurs droits à l’éducation en raison des niveaux croissants de pauvreté, de chômage et de discrimination (sexe, origine ethnique, langue et invalidité);
    * Alors que l’aide totale a augmenté, les engagements sont en deçà des 50 milliards de dollars US supplémentaires promis en 2005. L’Afrique subsaharienne est confrontée à une perte éventuelle d’environ 4,6 milliards de dollars par an dans le financement de l’éducation en 2009 et en 2010;
    * Environ 1,9 million de nouveaux postes d’enseignants seront requis pour atteindre l’objectif de l’éducation primaire universelle (EPU) d’ici 2015 (cliquez ici pour en savoir plus sur la pénurie d’enseignants);
    * En 2015, il y aura 56 millions d’enfants non scolarisés si aucune action n’est prise pour atteindre les populations marginalisées.

    I.D.E : L’indice du développement de l’éducation pour tous

    Pour élaborer l’IDE et sélectionner les outils d’évaluation, il est nécessaire de juger l’ensemble des mesures d’approximation dont nous disposons selon leurs mérites et leur pertinence pour rendre compte des progrès d’ensemble. La présente section revient sur le choix des indicateurs et explique la méthode suivie.

    Enseignement primaire universel
    L’objectif de l’enseignement primaire universel (objectif 2) suppose à la fois l’accès universel à l’enseignement primaire et son achèvement universel. Néanmoins, s’il est relativement aisé de mesurer l’accès et la participation à ce niveau, la définition de l’achèvement de l’enseignement primaire n’est pas consensuelle. Par conséquent, seule la composante de l’objectif relatif à la scolarisation universelle est prise en considération dans l’IDE. Pour mesurer la scolarisation primaire universelle, l’indicateur retenu est le taux net ajusté de scolarisation dans le primaire, qui indique le pourcentage d’enfants d’âge primaire scolarisés dans un établissement primaire ou secondaire. Sa valeur est comprise entre 0 et 100 %. Un TNS ajusté de 100 % signifie que tous les enfants concernés sont scolarisés dans un établissement au cours d’une année scolaire donnée, même si certains d’entre eux ne mènent pas cette année à son terme. Cependant, si le TNS ajusté s’établit à 100 % plusieurs années de suite, cela peut vouloir dire que tous les enfants scolarisés achèvent au moins le cycle primaire.

    Alphabétisme des adultes
    Le taux d’alphabétisme des adultes sert de mesure d’approximation des progrès accomplis en direction de l’objectif 411. Cette méthode a ses limites. En premier lieu, le taux d’alphabétisme des adultes représente un stock de capital humain ; il évolue donc lentement et ne constitue pas un indicateur précis des progrès réalisés chaque année.
    En second lieu, les données existantes sur l’alphabétisme ne sont pas entièrement satisfaisantes. La plupart d’entre elles sont obtenues au moyen de méthodes classiques qui ne reposent pas sur des tests et surestiment habituellement le niveau d’alphabétisme des individus12. De nouvelles méthodes, fondées sur des tests et sur une définition de l’alphabétisme conçu comme un continuum de compétences, sont en cours d’élaboration et sont appliquées dans certains pays, y compris des pays développés, afin d’améliorer la qualité des données sur l’alphabétisme. Il faudra toutefois de nombreuses années pour être en mesure de fournir une nouvelle série de données de qualité, ne fût-ce que pour une majorité de pays. Les taux d’alphabétisme utilisés aujourd’hui sont les meilleures données actuellement disponibles à l’échelle internationale.

    Qualité de l’éducation
    Le concept de qualité et la façon de la mesurer font l’objet de vastes débats. On utilise généralement plusieurs mesures d’approximation de la qualité de l’éducation, en particulier les mesures des résultats d’apprentissage des élèves, largement employés à cette fin, notamment dans les pays ayant des niveaux de développement similaires. Cependant, les mesures des acquis d’apprentissage sont incomplètes car elles se limitent souvent à des compétences élémentaires (lecture, calcul, sciences) et ne portent pas sur les valeurs, les aptitudes et autres compétences non cognitives qui représentent également des buts importants de l’éducation (UNESCO, 2004, p. 43-44). Elles ne disent rien non plus de la valeur cognitive ajoutée par l’école (par rapport au milieu familial) ou de la répartition des aptitudes parmi les enfants scolarisés13.

    Malgré ces limitations, les résultats d’apprentissage n’en seraient pas moins la mesure d’approximation la plus appropriée de la qualité moyenne de l’éducation. Pourtant, faute de données comparables pour un grand nombre de pays, il est encore impossible de les utiliser dans le calcul de l’IDE. Parmi les mesures d’approximation disponibles pour un grand nombre de pays, le taux de survie en 5e année du primaire est considéré comme le plus adapté pour représenter la qualité de l’éducation dans l’élaboration de l’IDE14. Les figures A.2, A.3 et A.4 montrent clairement l’existence d’une relation positive entre ces taux de survie et les acquis scolaires dans diverses évaluations régionales et internationales. Le coefficient de corrélation (R2) entre les taux de survie et les résultats d’apprentissage en lecture est de 37 % (figure A.2). Les systèmes éducatifs capables de conserver une plus grande proportion de leurs élèves jusqu’en 5e année du primaire obtiennent, en moyenne, de meilleurs scores que les autres aux tests d’évaluation. Le taux de survie en 5e année est encore plus étroitement associé aux résultats en mathématiques (avec un coefficient de 52 % ; figure A.3) et en sciences (57 % ; figure A.4), ainsi qu’il ressort des résultats de l’enquête TIMSS 2007 réalisée auprès d’élèves de 4e année.

    Égalité entre les sexes
    La quatrième composante de l’IDE est mesurée par un indice composite : l’indice de l’EPT relatif au genre (IEG). Dans l’idéal, l’IEG devrait refléter intégralement l’objectif de l’EPT relatif à l’égalité des sexes, qui appelle à « éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire d’ici à 2005, et instaurer l’égalité dans ce domaine en 2015, en veillant notamment à assurer aux filles l’accès équitable et sans restriction à une éducation de base de qualité avec les mêmes chances de réussite ». On distingue donc 2 sous-objectifs : celui de la parité entre les sexes (réaliser l’égale participation des garçons et des filles dans l’enseignement primaire et secondaire) et celui de l’égalité entre les sexes (assurer l’égalité entre garçons et filles dans l’éducation).

    Source : Extrait du Rapport mondial de suivi sur l’EPT 2010 (UNESCO)



    Classements à partir de la page 8

  • #2
    je sens que ce rapport ainsi que la méthodologie vont etre remis en cause....

    PS : la tunisie est absente dans ce rapport?
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Sources de données et pays concernés

      Toutes les données utilisées pour calculer l’IDE, pour l’année scolaire finissant en 2007, proviennent des tableaux statistiques de la présente annexe et de la base de données de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU). Seuls les 128 pays pour lesquels on dispose de l’ensemble complet des indicateurs requis pour calculer l’IDE ont été retenus pour la présente analyse.

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      • #4
        d'accord merci...
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Pour l'Algérie (86), nous pouvons faire horriblement mieux...

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          • #6
            quelqu un peut il nous poster le classement?

            Je n ai pas le moyen de le faire ici.

            Merci à vous
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              Bledard,

              Le classement, tu peux le visualiser en affichant le rapport (PDF) (suis le lien bleu)...
              Dernière modification par rossinhol, 07 avril 2010, 19h10.

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              • #8
                je sais rossi,

                Mais le poster donnerai une visu plus attrayante à ce post de prime importance.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9

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                  Dernière modification par jawzia, 26 mars 2010, 18h48.

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                  • #10
                    @jawzia
                    Merci à toi pour la mention des sites qui, restent, néanmoins à commenter.

                    Or, l'on sait que c'est la Finlande qui attribue le plus gros budget à l'éducation (et l'enseignement pour tous) et d'où sa réussite.

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                    • #11
                      l algérie traîne encore le taux d analphabétisme élevée des adultes héritage coloniale elle n est que dans l ide intermédiaire plus d effort et plus de courage pour nos anciens et ce pour le bien de tous
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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