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  • Pfizer géant pharmaceutique justice maladie virus type VIH Becky McClain Pfizer : Une

    19 mars 2010 15:46, Les mots ont un sens, par Napakatbra Une ancienne employée de Pfizer poursuit le géant pharmaceutique en justice. Devant les juges, elle a affirmé sous serment avoir contracté une maladie déclenchée par un virus de type VIH... créé par un de ses collègues. Elle a été licenciée. . Pfizer géant pharmaceutique justice maladie virus type VIH Becky McClain. Pfizer : Une scientifique infectée par un virus fait maison ? - LMOUS
    Une ancienne employée de Pfizer poursuit le géant pharmaceutique en justice. Devant les juges, elle a affirmé sous serment avoir contracté une maladie déclenchée par un virus de type VIH... créé par un de ses collègues. Elle a été licenciée.

    En 2003, trois employés de Pfizer, dont Becky McClain et son supérieur direct, ont été contaminés par un virus. Ce qu'a reconnu la firme. S'en suit une longue descente aux enfers. La scientifique développe une maladie rare, qui lui fait subir une douzaine de crises de paralysie tous les mois. Du coup, elle se rebelle. A plusieurs reprises, elle pointe du doigt les manquements aux règles de sécurité. Pour seule réponse, elle est écartée du comité de suivi sanitaire. Jusqu'à ce jour de 2003, où son chef la plaquera contre un mur, en l'insultant et la menaçant. Elle sera licenciée en 2005.
    Un virus bien gênant...
    Le procès s'est ouvert en début de semaine. Becky McClain accuse son ancien employeur de n'avoir pas mis en oeuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger ses employés. Elle l'accuse aussi de l'avoir licenciée abusivement, en réponse à ses multiples plaintes. Pfizer nie en bloc, arguant que la chercheuse s'est tout simplement arrêtée de travailler, sans raison valable. Le Big Pharma fait aussi valoir que le niveau de sécurité dans ses unités de recherche est sans faille. En outre, le labo affirme que la maladie de son ex-employée ne peut avoir été causée par le virus en question, car il ne contenait pas le code génétique nécessaire à sa reproduction. La firme refuse pourtant de révéler le génome du virus suspecté, ce qui permettrait à la justice de vérifier ses dires et au corps médical d'identifier la maladie et de développer une médication adaptée.
    Sécurité sanitaire défaillante
    Ce qui soulève deux questions : Et d'une, comment se peut-il qu'un laboratoire privé développe ses propres virus, dans le plus grand secret et sans aucun contrôle public ? Et de deux : est-il possible que des laboratoires aussi sensibles soient mal sécurisés ? Un début de réponse : en février 2009, des souches de grippes humaine et aviaire ont été mélangées par erreur, ce qui aurait pu provoquer l'émergence d'un virus hybride extrêment dangereux. Quelques semaines plus tard, ce sont cinq fioles d'un virus porcin de nature H1N1 qui explosent en vol, dans un train suisse, au beau milieu des voyageurs. Et le mois dernier, pour finir cette liste malheureusement non exhaustive, un rapport canadien a montré que le laboratoire national de microbiologie de Winnipeg (qui détient des souches de virus parmi les plus pathogènes) avait subi plus de 250 incidents entre 2005 et 2009, dont l'exposition de personnels à des menaces bactériologiques.
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